mercredi 10 octobre 2012

Réparer le bois pourri

Dans le climat variable que nous connaissons, le bois est mis à rude épreuve. Les averses à répétition fragilisent le bois qui finit par pourrir. Heureusement, il est possible de réparer soi-même le bois pourri.
Fournitures:Outillage:
  • Produit anti-pourriture pour le bois
  • Pâte à bois de rebouchage
  • Clous
  • Papier de verre
  • Brosse
  • Spatule métallique
  • Marteau
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Étape 1: reconnaître le bois pourri

  • Le bois peut pourrir à tous endroits, qu’il s’agisse de châssis, de poutres et de portes et ceci résulte de la formation de champignons après une longue exposition du bois à l’humidité.
  • L’on peut reconnaître le bois pourri à sa couleur noir à brun roux et à sa structure molle.
  • Le bois pourri se manifeste aussi par une saturation en eau du bois, un gonflement ou un retrait du bois, une peinture qui s’écaille, ainsi que le détachement des parties atteintes.
  • Les petites zones de pourriture peuvent être réparées facilement. Si la pourriture du bois est plus étendue, le remplacement pur et simple s’impose.
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Étape 2: nettoyer l’endroit atteint

  • Grattez délicatement la zone atteinte.
  • Enlevez trop de bois pourri que pas assez, car s’il reste de la pourriture, le processus reprendra tout simplement après traitement.
  • Poncez légèrement la zone avec du papier de verre.
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Étape 3 : traiter l’endroit atteint

  • Posez une couche de produit anti-pourriture à l’aide d’une brosse sur le bois sain sous la zone atteinte et laissez sécher. Faites ceci par temps sec, car ce produit a une longue durée de séchage.
  • Mélangez ensuite la pâte à bois de rebouchage selon les prescriptions et posez la pâte avec une spatule métallique sur l’endroit abîmé.
  • Étalez correctement le produit et enlevez l’excédent.
  • Poncez la surface afin d’obtenir une surface bien lisse entre le bois sain et la pâte à bois.
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Étape 4: traiter les angles atteints

  • Posez une couche de produit anti-pourriture pour le bois sur la surface atteinte.
  • Fixez une planchette au mur avec des clous, remplissez de pâte de rebouchage et lissez la surface réparée.
  • Laissez la pâte durcir et fixez la planchette sur le mur opposé. Réparez la surface atteinte de l’autre côté.
  • Retirez la planchette du mur et remplissez les trous des clous avec de la pâte de rebouchage.
  • Poncez de manière à obtenir une surface bien lisse entre le bois sain et la surface recouverte avec la pâte de rebouchage.

jeudi 4 octobre 2012

DPE : crédit d'impôt

Crédit d’impôt de 50 % pour les DPE

Dans les cas où la réalisation du diagnostic de performance énergétique (DPE) n’est pas obligatoire, elle ouvre droit à un crédit d’impôt de 50%.

Qu’est-ce que le DPE ?

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un rapport qui présente une estimation de la consommation énergétique et son taux d'émission de gaz à effet de serre, pour une utilisation standard du bâtiment ou partie de bâtiment.


Il permet d'établir un bilan énergétique succins de son habitation. Le bilan énergétique étudie tous les postes de consommation et de production d'énergie d'un lieu, bâtiment, famille, organisme...

A quoi sert le DPE ?

Le Bilan énergétique sert souvent à optimiser et réduire la consommation afin de faire des économies d'énergie.

Ainsi, le document fourni devra être accompagné de recommandations destinées à améliorer la performance énergétique du bâtiment (ou une partie) en question. En cas de travaux ou de remplacement d'équipements, il permet d'optimiser les interventions pour maîtriser la consommation énergétique, et contribuer simultanément à limiter les déperditions thermiques et les émissions de gaz à effet de serre.


Bien entendu, les consommations réelles des bâtiments dépendront très directement des conditions d'usage et de la température effective de chauffage ; les estimations ne pourront ainsi constituer une garantie contractuelle, mais elles permettront une comparaison objective de la qualité des logements et bâtiments mis en vente.


Dans le cas d’une location, le locataire ne peut se prévaloir lui non plus sur les informations qui lui sont fournies car le document n’a qu’une valeur informative. Cependant, ces conseils revêtent une importance considérable lorsque l'on sait que plus des deux tiers des logements français sont considérés comme étant en surconsommation d'énergie (classe E, F et G sur une échelle de valeurs allant de A à G), ils visent donc également à réduire les charges pour les locataires.

Comment bénéficier d’un crédit d’impôt pour le DPE ?

Dans le code de la construction et de l’habitation et selon l’article L. 134-1, depuis le 1er janvier 2009 les dépenses engagées pour un DPE ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50%.

Pour en bénéficier il faut réaliser ce diagnostic en dehors des cas où il est obligatoire. Ainsi, vous avez droit à ce crédit d’impôt :


  1. si vous ne vendez pas votre bien en France métropolitaine ,

  2. si vous ne vendez pas un bâtiment en France métropolitaine,

  3. si vous ne louez pas un logement,

  4. s’il s’agit d’un immeuble achevé depuis plus de deux ans.

Il faut veiller à mentionner sur le rapport de DPE que celui-ci a été effectué en dehors des conditions obligatoires.

Le diagnostic doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié et accrédité par le comité français d’accréditation (COFRAC).

Attention, le DPE ouvre droit à un crédit d’impôt pour un même logement par période de 5 ans. En pratique, cette période est ramenée à 4 ans lorsqu’il n’y a eu que cette dépense effectuée qui ouvre un droit.

Le Ravalement :

une date clef dans la vie d’un immeuble



 
Ravaler la façade participe à la valorisation d’un patrimoine immobilier. Nos conseils pour bien préparer ces travaux importants.




Repoussé et redouté, le ravalement est la bête noire des copropriétaires. Plusieurs années sont parfois nécessaires pour le faire accepter de tous. C’est vrai qu’une fois votés, ces travaux doublent ou triplent les charges de l’immeuble pendant quelques années.

Selon l’état de dégradation des murs extérieurs, de la taille de l’immeuble, et du nombre d’appartements, la facture oscille entre 2 500 et
10 000 euros par copropriétaire. Cette dépense n’est pas neutre et doit être prévue dans votre budget.

Nécessaire, ce « grand nettoyage » participe à la préservation d’un édifice et le valorise. Cette opération se déroule tous les 15 à 30 ans.



Quelle périodicité ?

C’est une fausse idée de penser qu’un ravalement est obligatoire tous les dix ans! Cette décision relève du libre choix de la copropriété. En général, une telle intervention se réalise tous les 15 à 30 ans.

Parfois, le ravalement est fortement encouragé par certaines mairies ou communauté de communes. Cela peut être le cas pour un immeuble situé dans un quartier protégé, un secteur historique ou dans une zone d’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH).

Ravalement Municipalité

A savoir : une politique municipale de réhabilitation à l’échelle d’un quartier vise à terme à le revitaliser, à améliorer sa réputation et valoriser son image.




Même si l’immeuble ne se situe pas dans un des secteurs évoqués précédemment, les services de la mairie peuvent adresser un courrier au syndic de l’immeuble afin de signaler l’état de décrépitude de la façade et demander à la copropriété de se saisir du problème.



Comment financer ?

Débourser 2 500 à 10 000 euros pour un ravalement oblige certains copropriétaires à recourir au crédit pour payer la note.

• Chacun peut dénicher en « solo » un financement sur mesure à un taux négocié auprès de sa banque. Un prêt personnel, épargne logement ou patronal (1 % logement) fait l’affaire. L’éco-PTZ est aussi une option possible notamment pour une isolation thermique de la façade.

• Une solution collective de financement est aussi envisageable. Le syndic peut proposer un prêt spécial pour ces travaux et accessible à tous les copropriétaires. Cette option est facultative.

Pour des montants importants, certains prêteurs spécialisés (comme le Crédit Foncier) proposent des conditions intéressantes : des taux entre 4 % et 5 %, sans garantie hypothécaire, avec des assurances décès bon marché et parfois pas de pénalités financières en cas de remboursement anticipé. En général la durée du crédit va de 5 à 7 ans.

A savoir : Il n’existe pas de solidarité financière entre les copropriétaires emprunteurs, autrement dit celui qui ne paie pas ne met pas en péril les autres, ni la copropriété.

N’oubliez pas de profiter des éventuelles aides municipales pour ce type de travaux ! Le syndic doit être au courant.





ravalement

Comment programmer ces gros travaux ?

Le ravalement constitue une date importante dans la vie d’un immeuble. Pour passer cette étape avec succès, mieux vaut maîtriser les trois phases : la préparation et la réalisation du chantier et la livraison des travaux. Explications.




* Avant le chantier
Avant de demander de façon anarchique des devis, le conseil syndical, avec l’aval de l’assemblée générale, doit commencer par missionner un professionnel indépendant (architecte, ingénieur, ou bureau d’études) pour réaliser un diagnostic.

Outre le type de traitement à engager sur la façade, sa mission va consister à vérifier l’étanchéité du bâtiment, à envisager s’il y a besoin de procéder à la réfection des gouttières, au scellement des gardes corps ou à la restauration des corniches.

Le ravalement ne se borne pas à une opération esthétique du bâtiment, il participe à l’entretien et à la sécurisation du bâti.

Une fois l’audit détaillé réalisé, le technicien liste les travaux à réaliser et hiérarchise les degrés d’urgence. Il soumet ses conclusions à la copropriété qui statuera en assemblée générale (AG). Son travail est payé forfaitairement et varie de 3 000 à 6 000 euros selon la technicité du bâtiment.

Dans le cadre de simples travaux d’entretien de façade, le vote d’un ravalement s’effectue à la majorité « simple ». Elle requiert la majorité des voix des personnes présentes ou représentées en assemblée générale.

En revanche, en cas de travaux lourds comme l’étanchéité, la majorité « absolue » est nécessaire. Elle doit comptabiliser au moins la moitié de la totalité des voix de l’ensemble des copropriétaires plus une.

Lors du vote, les copropriétaires précisent la période de réalisation du chantier, fixent la date et le nombre d’appels de fonds.

A savoir : Contrairement aux frais d’ascenseurs, le ravalement concerne tous les copropriétaires, même ceux qui disposent d’un appartement sur cour. La quote-part de chacun est calculée sur la base des tantièmes.

Près de deux ans de préparation sont nécessaires pour engager ces « grands travaux ». Si tous les copropriétaires sont d’accord, il faut en discuter et décider pendant au moins deux assemblées générales annuelles consécutives.


* Pendant le chantier

Après avoir voté le principe du ravalement, l’AG peut décider de mandater un professionnel, (éventuellement celui qu’il a missionné pour le diagnostic), pour endosser le rôle de maître d’œuvre pendant les travaux.

A lui de constituer le cahier des charges, de lancer les appels d’offre, de réceptionner les 4 ou 5 devis demandés et de les juger. Mais c’est toujours à l’AG de voter et décider. Cette intervention extérieure est facturée entre 7 et 9 % du montant des travaux.

Le chantier peut durer deux à trois mois pour un petit immeuble et jusqu’à deux ans pour des grandes résidences des années 70 avec plusieurs bâtiments.

Une chose est sûre pour éviter toute surprise: le contrôle du maître d’œuvre doit être régulier. En cours de chantier, il s’assure du bon déroulement des travaux. Il s’informe aussi des imprévus ou difficultés et tente de trouver des solutions alternatives. A lui aussi de contrôler la bonne exécution du devis.


* Après le chantier
Une fois les échafaudages démontés et les pots de peinture remisés, mieux vaut être vigilant sur la façon dont va évoluer et « vieillir » la façade.
Pendant deux ans, les éventuels désordres de peinture sont couverts. La copropriété est aussi protégée en cas de sinistres éventuels dans le cadre de la garantie dommage ouvrage et cela pendant une durée de dix ans.

Toutefois cette garantie fonctionne à condition toutefois d’avoir souscrit cette couverture avant le début des travaux.

mercredi 3 octobre 2012

La France est en panne de logements neufs !

immobilier locatif

Les statistiques du deuxième trimestre confirment la chute du premier trimestre. Sur une période allant d'avril à juin, la construction de nouveaux logements a plongé de 14% comparé à la même période l'an dernier. Sur le front de la construction, l'année 2012 est bien mal engagée.


Le plongeon de ces mises en chantier s’accompagne d’un recul du nombre des permis à construire pour les logements neufs : – 1,9 % sur un an. Une baisse similaire à celle constatée sur la période allant de mars à mai.

Deux raisons principales expliquent ce décrochage, selon les spécialistes. La disparition programmée à la fin de l’année du dispositif Scellier, entraînerait la suppression de 20 000 mises en chantier. L’accession à la propriété souffre également des difficultés économiques rencontrées par les ménages et de la dénaturation du prêt à taux zéro supprimé dans l’ancien, avec une diminution d’environ 40 000 mises en chantiers...

Dernières informations sur la norme BBC

  • 10:07:2012 -
    L’UNTEC et EDF unis pour l’efficacité énergétique des bâtiments

    L’Union Nationale des Économistes de la Construction et EDF ont noué, le 26 avril, un accord en faveur de la performance énergétique des bâtiments. Les deux acteurs démontrent ainsi leur volonté de contribuer à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle : 400 000 logements rénovés par an à partir de l’année prochaine.

    Vers une union des secteurs du bâtiment et de l’énergie

    Ce partenariat instaure une relation très proche entre le bâtiment et l’énergie. Il permettra de sensibiliser les clients rénovant leur patrimoine tout en optimisant le coût de leurs travaux et de leur consommation d’énergie. Pour cela, les deux entités assureront la promotion d’outils d’évaluation du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) et de matériaux ayant un impact environnemental moindre.

    À partir de 2013, la réglementation thermique (RT) obligera tous les bâtiments neufs construits en France à afficher une consommation énergétique annuelle de 50 kWh/m². Pour atteindre cette nouvelle norme Bâtiment Basse Consommation (BBC), les acteurs du bâtiment sont amenés à repenser leur façon de travailler.

Les bâtiments seront plus accessibles aux handicapés


5,5 millions de Français sont concernés par les nouvelles normes d'accessibilité des habitations.

Dans l'immobilier et la construction, les nouvelles normes entrent progressivement en vigueur.

Après la révolution du « Grenelle de l'environnement », c'en est une autre qui est en marche dans le bâtiment : celle de l'accessibilité des immeubles et maisons aux 5,5 millions de Français handicapés. Qu'il s'agisse de constructions neuves ou de réhabilitation de la quasi-totalité du parc existant, l'application de ces nouvelles normes représente un chantier colossal. Montant de la facture pour les collectivités : 15 milliards d'euros d'ici à 2015 afin de mettre en conformité les 650 000 établissements recevant du public (Le Figaro du 22 janvier). Au total, secteurs privé et public confondus, il pourrait s'agir d'un surcroît d'activité de 5 % à 6 % pour les entreprises du bâtiment, estime Loïc Chapeaux, responsable des études économiques à la Fédération française du bâtiment (FFB). Une échéance réaliste pour les entreprises du secteur, « à condition d'échelonner les travaux sur sept ans », selon Loïc Chapeaux. Des séances de formation seront organisées en France pour sensibiliser aux nouvelles normes. Architectes, bureaux d'études et artisans du bâtiment, tous sont concernés.

Changer l'aménagement intérieur


Trois ans après l'adoption de la loi du 11 février 2005 qui a fixé le cadre général, tous les décrets ne sont pas encore parus. Le premier pas a été franchi l'an passé. Les normes d'accessibilité dans les immeubles d'habitation et les maisons individuelles ont été renforcées : accès aux bâtiments, portes, circulation dans les parties communes et accès aux locaux collectifs (celliers, caves). Les changements concernent aussi l'aménagement intérieur des appartements. La largeur des W.-C. augmente (de 0,90 à 1,40 mètre), celle de la cuisine aussi (2,10 mètres). Au moins une chambre doit permettre la circulation d'un fauteuil roulant. Ces nouvelles normes s'imposent aussi aux travaux réalisés sur des bâtiments existants. Des monte-charge ont ainsi fait leur apparition à l'entrée des immeubles. La deuxième étape a été franchie le 1er janvier 2008. Dans les immeubles comme dans les maisons, les balcons ou terrasses doivent désormais être accessibles aux handicapés. Les ascenseurs doivent desservir tous les logements. En 2010, l'installation d'une douche sera obligatoire dans au moins une salle d'eau.
Ces normes ont contraint promoteurs et bailleurs à revoir la conception des logements. « Dans les appartements les plus compacts destinés aux primo-accédants, on a supprimé l'entrée qui prenait trop d'espace et introduit une cuisine à l'américaine », explique Gilles Hautrive, directeur général des Espaces Immobiliers BNP Paribas. La surface moyenne des appartements a néanmoins augmenté de 3 m². « Le surcoût lié aux 3 m² supplémentaires nécessaires pour répondre aux normes handicapées des appartements compacts est compensé par la déductibilité des intérêts d'emprunts, ajoute-t-il. Il faut souvent argumenter avec les clients qui auraient préféré avoir un placard à la place d'un grand W.-C . » Côté prestations, la pose d'un vidéophone coûte environ 300 euros par logement. « Ce sont beaucoup de petits détails, ajoute Jean-Christophe Perraud, chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Il s'agit parfois de peindre la première marche d'un escalier d'une couleur différente. »
Compte tenu de l'ampleur de la tâche, certains ont pris les devants. Logirep, une société HLM qui gère 32 000 logements, s'est livré à un diagnostic de son patrimoine. Résultat : seuls 30 % sont accessibles aux handicapés. Logirep s'est engagé à investir 300 000 euros d'ici à 2011 pour doubler la mise. En contrepartie, l'État allégera sa taxe foncière. Sollicité l'an passé par trente familles de son parc, Logirep a par ailleurs procédé gratuitement à 157 000 euros de travaux d'accessibilité (suppression de la baignoire, changement du meuble évier, surélévation des prises de courant, etc.). Pour les constructions neuves, il évalue le surcoût par logement à 3 500 euros.