jeudi 20 octobre 2011

Des conseils avant d’acheter

Le prix, la localisation du bien, sa surface, sa proximité des transports, des écoles, des services... tous ces éléments sont diversement observés à la loupe avant d'acheter. La performance énergétique du bâtiment est tout aussi importante à prendre en compte. Plus votre logement sera performant, moins vos factures seront élevées et plus grand sera votre confort !

Observez certains éléments avec attention

Tout ce qui participe à la consommation d'énergie doit être étudié :
  • l'isolation des murs et du toit
  • l'isolation des fenêtres
  • le chauffage : l'état des installations, l'énergie utilisée (fioul, gaz, électricité, réseau de chauffage urbain, bois, énergie solaire)
  • le système de production d'eau chaude
  • la ventilation

Consultez le Diagnostic de performance énergétique

Il vous donne une première indication sur l'état énergétique de votre futur bien. Demandez à le consulter dès la première visite.
Depuis janvier 2011, le classement énergétique du logement doit figurer sur l'annonce immobilière pour tous les biens mis en vente et en location.
A côté du descriptif du logement, vous pouvez trouver cette étiquette énergie. Les logements les plus performants sont classés en A, les plus consommateurs d'énergie en G.
L'étiquette énergie
L'étiquette énergie
Il faut savoir qu'en moyenne, les logements français consomment 240 kWh/m² par an et sont classés en E.
Le DPE indique également les émissions de gaz à effet de serre du logement à l'aide d'une autre étiquette appelée l'étiquette Climat. Celle-ci ne figure pas sur l'annonce immobilière mais figure dans le DPE.

Demandez l'année de construction du logement

Les logements construits avant 1974 n'étaient soumis à aucune réglementation thermique et donc à aucune obligation d'isolation. Bon nombre de constructions antérieures à cette date sont très mal isolées. Pour les logements construits ensuite, les réglementations thermiques successives ont renforcé de plus en plus les exigences d'isolation.
Les logements construits depuis 2006 sont soumis à la réglementation thermique 2005 (RT 2005), qui fixe des obligations pour allier confort et économies d'énergie. Elle s'attache ainsi à favoriser la conception bioclimatique, à imposer une consommation maximale d'énergie pour les bâtiments, à renforcer les exigences d'isolation, des équipements et du confort d'été.
A compter de janvier 2013, les logements neufs seront soumis à la nouvelle réglementation thermique (RT 2012), aux exigences plus élevées. Elle a pour objectif de généraliser les "bâtiments basse consommation" en divisant par 3 leur consommation d'énergie primaire (50 kWh/m2 par an, contre 150 kWh/m2/an actuellement).

Pensez à demander si des travaux d’amélioration ou des travaux lourds ont été réalisés depuis la construction du logement.

Informez-vous sur le fonctionnement et le prix des énergies

Le chauffage domestique et la production d'eau chaude sanitaire sont de gros postes de dépenses dans un logement. Leur part dans la consommation totale d'énergie d'un ménage représente en moyenne plus de 75 % des dépenses énergétiques.
Certains systèmes de chauffage sont plus faciles à installer et donc moins chers à l'acquisition du bien mais coûtent en revanche beaucoup plus cher à l'usage.
Voici un petit rappel qui peut vous aider à faire le point.

Les énergies renouvelables

Le bois est abondant, bon marché, et peut constituer une ressource locale intéressante. Son utilisation peut être contraignante si l’alimentation des appareils est manuelle (alimentation manuelle des appareils), par contre elle le sera moins dans le cas de chaudières automatiques aux granulés de bois ou à plaquettes forestières. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre Espace Info->Energie.
L'énergie solaire est inépuisable, son utilisation (hors énergie d'appoint) ne génère pas de pollution ni de rejet de gaz à effet de serre. Les matériels sont fiables et la production collective d'eau chaude sanitaire solaire se développe. Mais les installations nécessitent un investissement ainsi qu'un entretien et un chauffage d'appoint est indispensable sous nos latitudes.
Les pompes à chaleur géothermiques ou aérothermiques peuvent chauffer des maisons ou de petits immeubles. L'énergie produite n'est pas totalement renouvelable puisque la pompe à chaleur fonctionne à l'électricité.

Les énergies fossiles

Gaz de réseau, GPL et fioul sont utilisés dans l'habitat individuel et collectif.
En habitat collectif, ces énergies peuvent alimenter un chauffage collectif mais aussi un chauffage central individuel dans chaque appartement.
De gros progrès ont été faits pour limiter les pollutions qu'elles génèrent. Mais attention au manque d'entretien, responsable d'une augmentation des pollutions et des consommations.
Le prix du fioul est plus fluctuant car il est lié aux approvisionnements en pétrole brut.
Le prix du gaz naturel est plus stable, mais il faut tenir compte du coût de l'abonnement.

L'électricité

L'électricité est souvent employée pour le chauffage individuel en habitat collectif et en habitat individuel.
Le chauffage « collectif » électrique est peu fréquent. Il s'agit de systèmes mixtes, à la fois collectifs et individuels : des planchers chauffants électriques alimentés collectivement assurent une température de base (10 à 12°C). Le complément de chaleur provient de convecteurs individuels.
Sa souplesse d'utilisation, le peu d'entretien et le coût relativement bas de certains matériels en font une énergie très utilisée dans les logements récents, mais elle peut être chère à l'usage surtout dans les logements mal isolés. De plus, ce choix énergétique est difficilement réversible.
C'est une énergie propre sur le lieu d'utilisation, mais sa production génère des déchets radioactifs (centrales nucléaires), des polluants et des gaz à effet de serre (centrales thermiques).

En immeuble, chauffage individuel ou collectif ?


Avec un chauffage individuel,
  • Vous gérez votre chauffage et la température du logement comme vous l'entendez, dans le respect de la réglementation. Si vous adoptez un comportement économe, cela se traduira par une baisse de votre facture de chauffage.
  • Vous dépendez malgré tout du comportement de vos voisins. Ils peuvent surchauffer leur appartement et vous profitez alors de la chaleur qui vient de chez eux. Ils peuvent aussi le sous chauffer et alors, la chaleur venant de chez vous participe à leur chauffage.
  • Si votre appartement est « mal situé » dans l'immeuble (mur pignon, dernier étage, orientation défavorable) et mal isolé, il n'y a pas de prise en charge collective du surcoût de chauffage que vous assumez.
  • Les coûts fixes sont plus élevés (coût de l'entretien et de la maintenance, des contrats d'abonnement, des réparations).
  • L'entretien de l'installation est sous votre responsabilité.
  • L'énergie est facturée plus cher aux particuliers qu'aux exploitants de chauffages collectifs ou aux gestionnaires d'immeubles.
  • il est beaucoup plus difficile de changer d'énergie dans le cas d'un chauffage individuel que dans celui d'un chauffage collectif.
Avec un chauffage collectif,
  • vous n'avez ni chaudière, ni ballon et le chauffage et l'eau chaude ne prennent donc pas de place chez vous.
  • Les frais d'investissements et d'entretien sont partagés entre les habitants.
  • Les aspects techniques, l'entretien sont gérés par des professionnels.
  • Les tarifs de fourniture d'énergie peuvent être négociés avec les fournisseurs.
  • Le changement d'énergie est possible dans certaines conditions.
  • En revanche, vous n'êtes pas maître de la conduite du chauffage. En cas d'installation mal conçue, de défaut d'entretien, de régulation ou d'équilibrages déficients, certains appartements peuvent être trop chauffés pour éviter que d'autres ne le soient pas assez. Cet état de fait est source d'inconfort et de gaspillages.

Renseignez-vous sur les aides disponibles pour soutenir votre achat

  • Le PTZ+ vous permet de disposer d'un prêt sans intérêt pour l'acquisition de votre résidence principale. Le montant du prêt dépend de la performance énergétique du logement : plus elle est bonne, plus élevé est le prêt.
  • L'installation de systèmes utilisant les énergies renouvelables vous permet de bénéficier d'un crédit d'impôt développement durable et d'aides des collectivités territoriales.
  • Toute une palette d'aides peut soutenir vos dépenses de rénovation : crédit d'impôt, TVA à 5,5 %, éco-prêt à taux zéro, aides de l'Anah...

N'oubliez pas de prendre en compte vos dépenses pour le transport

Les ménages qui utilisent une voiture particulière pour leurs trajets domicile - travail dépensent environ 400 euros de plus annuellement que les ménages qui utilisent d'autres modes de déplacement.
Choisir le site de son logement en fonction de ses facilités de desserte par des transports en commun, de sa proximité du lieu de travail, des écoles, des commerces... est donc un choix judicieux qui vous permettra de faciliter vos déplacements, de limiter l'utilisation de votre voiture et de privilégier des déplacements plus écologiques (à pied, en vélo, en bus, en train...). Ce sont donc des dépenses en moins, mais aussi une façon de favoriser la santé publique et l'environnement.

mercredi 19 octobre 2011

Récupérer l'eau de pluie:

les meilleures solutions économiques


Méthode écologique pour avoir gratuitement de l'eau, la rétention des eaux pluviales nécessite la pose d'un équipement spécial: mode d'emploi et comparatif.

La récupération des eaux de pluie, encore appelée rétention des eaux pluviales, est une méthode relativement simple à mettre en place chez soi pour bénéficier gratuitement d'eau afin de laver son linge, arroser son jardin, alimenter les canalisations des toilettes ou encore remplir sa piscine.
Quelles sont les meilleures solutions pour récupérer l'eau de pluie? Voici un petit comparatif des cuves et des récupérateurs nécessaires pour installer chez soi un système de récupération de l'eau de pluie.

Les récupérateurs et cuves hors sol pour la rétention d'eaux pluviales


Selon vos besoins en termes de capacité, d'esthétique et de simplicité d'utilisation, il existe différents types de cuves et récupérateurs d'eau de pluie hors sol. Ces citernes sont reliées aux gouttières de votre maison, équipées d'un filtre pour rejeter les feuilles et débris, et ont une contenance moyenne allant de 200 à 500 litres. Comptez au minimum 40 euros pour le prix d'achat; les prix peuvent monter selon les capacités et l'esthétique de la cuve hors sol.
  • Les cuves souples de rétention d'eau de pluie : ces poches ou citernes souples munies d'un robinet de grande taille se posent sur une surface plane. Elles présentent l'avantage de pouvoir être posées à l'intérieur ou à l'extérieur : dans le jardin à l'abri des regards, dans la cave, dans un abri de jardin. Ces cuves ont une capacité variable. Si elles s'adaptent à vos besoins spécifiques, elles ne sont pas particulièrement esthétiques.
  • les cuves ou citernes rigides : ces bacs de haute taille sont rigides et donc relativement plus solides que les cuves souples. Ils résistent notamment beaucoup mieux aux UV et aux chocs ou aux accrocs. Ils occupent plus de place en hauteur mais moins d'espace au sol que les citernes souples, tout en étant relativement peu esthétiques.
  • les cuves "déco" : ressemblant au choix à des bacs à fleur géants ou à des amphores "antiques", ou tout simplement recouverts de bois, ces cuves externes hors sol peuvent être un bon choix esthétique tout en offrant une bonne capacité de récupération d'eau de pluie.

Avantages, inconvénients et prix des cuves à enterrer

Il existe également des modèles de cuves de récupération des eaux de pluie à enterrer. Ces récupérateurs présentent l'avantage principal d'être d'une très grande capacité : ils peuvent contenir jusqu'à 20 000 litres d'eau, selon les modèles.
Ces modèles de récupérateur d'eaux pluviales peuvent être enterrés dans le jardin, ou encore sous la maison. L'eau est à l'abri de la lumière, des variations climatiques, du gel. Ces systèmes plus coûteux à l'achat (de 1000 à 10 000 euros en moyenne selon la contenance) permettent d'alimenter efficacement toute la maison pour les besoins ménagers (sanitaires, appareils électro-ménagers, piscine...).
Ce type de système vous permet également de repasser sur le circuit d'alimentation en eau classique dès que la cuve est vide : la pompe de la citerne se rebranche alors automatiquement sur l'eau de ville.

Les avantages de la récupération de l'eau de pluie, les primes à l'installation

L'un des avantages pratiques de la récupération de l'eau de pluie est qu'elle est non calcaire : outre l'économie de l'eau "gratuite" (une fois le coût du récupérateur amorti), vous réalisez également des économies de produits d'entretien puisque les adoucissants et autres produits anti-calcaire deviennent inutiles.
D'un point de vue écologique, vous êtes autonome en eau pour la plupart de vos besoins, en évitant d'épuiser les eaux des nappes phréatiques, ce qui est un geste efficace pour la préservation des ressources naturelles. De plus, si vous disposez de votre propre réserve d'eau stockée, vous échapperez aux restrictions imposées sur l'utilisation de l'eau en cas de fortes chaleurs.
Ce système si simple et pratique présente tellement d'avantages que de nombreuses mairies proposent des primes à l'installation de citernes d'eau de pluie, dépendant notamment de votre lieu d'habitation, mais aussi de la contenance de la citerne que vous installez et de sa nature (hors sol ou enterrée).
Ne négligez pas non plus la plue-value immobilière représentée par l'installation d'un tel système chez vous, surtout si vous optez pour un système intégral de forte contenance qui vous rend quasiment autonome par rapport au système d'alimentation en eau de votre commune.

lundi 17 octobre 2011

Les premières assises « Electricité et habitat », mardi 11 octobre, ont été l'occasion, pour les acteurs de la filière électrique, de proposer des mesures visant à mettre en avant le bilan carbone de l' électricité française, à renforcer la sécurité des installations et accompagner le vieillissement de la population en permettant de les maintenir à domicile.

En ce qui concerne la sécurité électrique, partant du constat que "2/3 des installations électriques des logements mis en vente en 2009-2010 n'étaient pas aux normes" et qu' "entre 1/3 et 1/4 des incendies de bâtiments sont d'origine électrique", Promotelec et la filière électrique ont lancé l’idée «d’étendre le diagnostic électrique obligatoire aux baux et aux parties communes d'immeubles collectifs d'habitation et de renforcer et coordonner les statistiques au sein de l'Observatoire National de la Sécurité Electrique».

Une obligation de réaliser un diagnostic de l'installation électrique est déjà aujourd'hui obligatoire lors de la mise en vente d'un logement. Dans 90% des cas, le constat d'une installation à risque débouche sur des travaux de mise en sécurité. Néanmoins, si 350 000 installations sont sécurisées chaque année, 350 000 basculent du côté des installations dangereuses, selon la filière électrique.

Toutes les propositions de la filière sont regroupées dans un manifeste :
 Sous embargo jusqu'au 12 octobre 2011
 
1ères Assises Électricité & Habitat
Manifeste pour un habitat sûr, adapté à chacun et économe
- En réponse aux nouveaux enjeux de société -
CONSTATS
1. 66% des logements anciens vendus en 2009 et 2010 ne sont pas en sécurité électrique (source : étude TNS / Promotelec - Novembre 2010)
2. 90% des personnes âgées de plus de 60 ans vivent à domicile et souhaitent y rester (source : rapport de la mission vivre chez soi - Juin 2010)
3. 61% des français estiment leur vitesse de connexion internet insuffisante (enquête Credoc – 2008)
4. 43% de l'énergie en France est consommée par le bâtiment (source – Plan bâtiment Grenelle)
OBJECTIFS
1. En 2020, mettre en sécurité électrique chaque logement vendu ou loué

2. Pour 2015, faire connaître à chaque Français les solutions domotique et très haut débit lui correspondant
3. En 2020, avoir réduit, dans le bâtiment, les consommations d’énergie de 38% et les émissions de CO2 de 50%
ENGAGEMENTS POUR UN HABITAT SÛR

1. Renforcer l'information et la sensibilisation des Français aux règles essentielles de mise en sécurité électrique

2. Valoriser les professionnels qualifiés pour mettre en sécurité électrique les logements

POUR UN HABITAT ADAPTE A CHACUN

3. Renforcer l'information et la sensibilisation des Français aux bénéfices apportés par la domotique et le très haut débit

4. Accroître le nombre d'installateurs et de prescripteurs formés sur la domotique et le très haut débit

POUR UN HABITAT ECONOME

5. Systématiser l'affichage et la communication des émissions de CO2 et des coûts d'exploitation du bâtiment auprès de ses occupants

6. Accompagner et valoriser les professionnels experts en rénovation énergétique

PROPOSITIONS
POUR UN HABITAT SÛR
1. Etendre le diagnostic électrique obligatoire aux baux et aux parties communes d'immeubles collectifs d'habitation

2. Renforcer et coordonner les statistiques au sein de l'Observatoire National de la Sécurité Electrique (ONSE)

POUR UN HABITAT ADAPTE A CHACUN

3. Définir, pour tout logement, le standard d'équipements en domotique et réseaux de communication

4. Renforcer la coopération avec les acteurs opérationnels du maintien à domicile

POUR UN HABITAT ECONOME

5. Systématiser l'affichage et la communication des émissions de CO2 du bâtiment auprès de ses occupants

6. Mettre en cohérence les exigences de la réglementation thermique et du Diagnostic de Performance Energétique


Maison, appartement :

mon chantier se passe mal

Litige immobilier : construction, travaux de rénovation, extension, aménagement, etc.

Construction de maison individuelle, achat sur plan, travaux de rénovation, extension de villa, etc. Accéder à la possession du patrimoine immobilier de ses rêves relève souvent d’un véritable défi. Il y a des contraintes techniques, architecturales et aussi financières. Et pour traiter toujours plus de clients, certains acteurs de la construction et de la rénovation délèguent les travaux à des sous-traitants ou bâclent leur travail. Malfaçons, non conformités, désordres et sinistres sont alors monnaie courante. Heureusement, il existe des façons de s'en prémunir.





Bâtiment : des entreprises peu compétentes et/ou peu scrupuleuses

La livraison prend du retard. Les non dits s'accumulent. De part et d'autre, la confiance disparait et la communication devient difficile. Le travail n'est pas fini ou mal fait. Vous avez l'impression qu'on vous cache des choses. Il est fréquent qu'un promoteur, un constructeur, ou encore un maître d'œuvre ne réalisent pas correctement ce qu'il doit faire. Il vous est cependant difficile d'identifier, mesurer, décrire (voire chiffrer) les erreurs, non-conformité ou malfaçons, car vous n'êtes, bien sûr, pas un professionnel. En outre, vous ne savez pas toujours comment vous défendre. Il existe cependant des recours en cas de malfaçons, désordres ou sinistres, mais encore faut-il les connaître et les utiliser au bon moment.

Construction : se faire accompagner à chaque étape d'un chantier

La solution pour éviter les problèmes sur un chantier, peut-être de se faire accompagner par un expert indépendant, dont le rôle est de contrôler et sécuriser les différentes phases liées à une de la construction ou une rénovation. Cela permet, par exemple, de vérifier en amont que le contrat n'est pas rédigé à l'avantage du constructeur, que les devis ne sont pas surévalués, qu'il n'y a pas de modification postérieures à la signature. Cela permet surtout de vérifier la conformité des ouvrages réalisés et de vérifier la légitimité des appels de fonds successifs.


Etre assisté pour la réception d'un bien immobilier ou de travaux

Le mal est fait et vos travaux souffrent de multiples malfaçons. Rassurez-vous, il encore temps d'agir. La loi protège les particuliers et les autorisent à émettre des réserves avant de réceptionner une maison, un appartement ou encore des travaux. Mais là encore, l'expert est une aide précieuse : il a les connaissances techniques pour déceler des pathologies apparentes et non apparentes et, ne participant pas, lui-même, à l'acte de construire, il dispose de toute la neutralité et l'indépendance requises, pour vous assister et vous défendre, hors de tout conflit d'intérêt. Son expertise est aussi une réponse adaptée à la pression et au chantage qui peut affecter un particulier.

ADEB expertises, en toute indépendance, peut vous assister soit par un suivi régulier de chaque étape des travaux, avec rapports sur les litiges suceptibles de se produire ou/et par une réception de chantier en fin de travaux là également avec un rapport complet des points litigieux. Vous aurez alors le moyen de surveillance éfficace de votre chantier et des conseils avisés.

vendredi 14 octobre 2011


Lessive maison :
recette au savon de Marseille
Recette de la lessive maison
En poudre ou sous forme liquide, faire soi-même son produit de lessive est facile, économique, écologique et antiallergique.

La crise économique alliée à la conscience écologique suscite un regain d'intérêt pour les produits d'entretien de fabrication « maison ». Facile à faire la lessive en poudre ou liquide au savon de Marseille permet de réaliser de substantielles économies tout en faisant un geste pour la planète.
La composition naturelle de la lessive « maison » est également indiquée pour laver le linge et les vêtements des bébés, des jeunes enfants et de toutes personnes souffrant d'allergies, d'eczéma ou de psoriasis.

Ingrédients pour faire soi-même la lessive bio au savon de Marseille

  • Le véritable savon de Marseille est composé de 72 % d'huile végétale et d'huile de soude. C'est un savon naturel, totalement biodégradable et économique. Dur avec les taches et doux avec la peau, le savon de Marseille se trouve, sous forme de pains ou de paillettes, en grandes surfaces, dans les maisons de bricolage et dans les magasins de produits naturels.
  • Dégraissant et adoucissant naturel, les cristaux de soude sont obtenus à partir de gisements de natron, ou à partir de sel et de craie. On les trouve en grandes surfaces.
  • Dégraissant, détachant, désodorisant et adoucissant, le bicarbonate de sodium est l'élément incontournable de la lessive en poudre.
  • Le savon noir est un mélange de cendres de bois, d'eau et de corps gras. Doré comme le miel et peu coûteux, c'est un détachant hors pair.
  • Le vinaigre blanc ajouté en fin de préparation vous procurera une lessive 2 en 1 : lavante et adoucissante.
  • Les huiles essentielles (HE) donnent à la lessive un parfum naturel et personnel. HE de citron, d'orange, de lavande... parfument le linge agréablement. Toutefois pour qu'elles conservent leurs pouvoirs olfactifs, il est préférable de ne pas les utiliser lors de programmes dépassant 40°.

Recette de la lessive liquide au savon de Marseille

Faites dissoudre dans 5 l d'eau, 1 tasse (contenance 250 ml) de copeaux de savon de Marseille, 1 tasse de cristaux de soude et 2 cuillères à soupe de savon noir. Faites chauffer doucement tout en mélangeant, ajoutez 1 tasse de vinaigre blanc. Lorsque la lessive a tiédi, incorporez si vous le désirez une trentaine de gouttes d'huile essentielle. Mettez en bouteille. Secouez le mélange avant chaque emploi. Commencez par utiliser une boule de lavage remplie à moitié de lessive, c'est l'expérience qui vous dira la juste dose à utiliser. Cette lessive est efficace à toute température.

Recette de la lessive en poudre au savon de Marseille

Mélangez 4 tasses de savon de Marseille en copeaux ou finement râpé, 2 tasses de bicarbonate de soude et 1 tasse de cristaux. Conservez dans un récipient hermétique. Une petite poignée de lessive placée directement dans le tambour de la machine vous donnera un linge éclatant. Cette lessive en poudre est efficace de 40 à 90°.

jeudi 13 octobre 2011

Salle de bains :

bien choisir son radiateur sèche-serviettes

Le sèche-serviette idéal ! - Lizpaté

Quelle type de radiateur choisir ? Quelle puissance est nécessaire ? Où installer son chauffe-serviettes ? Des conseils avant l'installation !

Vous avez décidé de refaire votre salle de bains, le carrelage est posé, le meuble de lavabo est monté, mais au moment de choisir le type de radiateur à installer, l'offre est si importante et si diversifiée que vous ne savez plus ce qui vous conviendra le mieux! Le chauffe-serviettes sera sans doute le plus approprié à cette pièce d'eau, car, en plus de réchauffer l'air de la pièce, il a aussi l'énorme avantage de faire sécher vos serviettes en un temps record. L'humidité (et les moisissures qui vont souvent de pair, à la longue) ne s'installera pas dans votre salle de bains et chaque membre de la famille pourra ainsi prendre sa douche sans que le dernier à passer bénéficie de l'humidité ambiante laissée par les précédents!
Avant d'acheter la promo tiondu mois dans votre magasin de bricolage préféré, il faudra prendre le temps de choisir pour le bon modèle, celui qui conviendra le mieux à votre pièce, votre environnement et... à votre degré de frilosité!




Quelle type de radiateur choisir?

Il existe trois types de chauffe-serviettes:
  • Le chauffe-serviettes électrique: il fonctionne de façon autonome! Pas besoin de mettre le chauffage en route dans toute la maison pour éviter le coup de fraîcheur à la sortie de la douche. Les modèles récents sont souvent équipés d'un thermostat d'ambiance programmable, mais pensez à vous le faire préciser par votre revendeur... Sachez tout de même que ce type de radiateur est sensiblement plus «énergivore» que les autres et que cela augmentera votre facture d'électricité.
  • Le chauffe-serviette à eau: relié sur le chauffage central de votre habitation, vous ne pourrez l'utiliser que lorsque vous aurez mis le chauffage central en route. Ce type de radiateur sera donc à proscrire si vous craignez la fraîcheur du matin! En revanche, il sera souvent moins cher à l'achat et votre facture de chauffage n'augmentera que très peu par rapport à avant!
  • Le chauffe-serviettes mixte: il combine les deux possibilités précédentes, à votre guise! Mais bien sûr, cet avantage a un prix...

Calculer la puissance dont vous avez besoin

La puissance nécessaire est fonction de la taille de votre salle de bains. Le calcul est facile: comptez 100 watts par mètre carré et environ 30% en plus pour absorber l'humidité des serviettes après la douche.
Au-delà de 20 m2, vous aurez tout intérêt à opter pour une seconde source de chaleur (un autre sèche-serviettes ou un radiateur simple) afin de répartir idéalement l'air dans la pièce. Un sèche-serviettes monté à puissance maximale ne chauffera pas une plus grande surface. Il chauffera plus, certes, mais uniquement sur la surface comprise dans l'espace de son rayonnement... Ne pas confondre, donc, espace et puissance !

Espace et design

À l'heure où les magazines font leurs choux gras des sujets de décoration, les designers se sont aussi penchés sur vos radiateurs! Vous trouverez donc facilement un large choix de couleurs et de formes. Mais votre radiateur doit avant tout rentrer dans votre salle de bains! Choisissez donc, avant de vous rendre chez votre fournisseur, sa place idéale: face à la douche ou à la baignoire, pas trop loin d'un raccordement électrique ou des tuyaux de chauffage et pas derrière une porte (son rayonnement en serait trop atténué).
De la même façon, mesurez la taille maximum dont vous disposez pour l'installer en laissant une marge pour le branchement (généralement, en bas et sur les côtés).

L'entretien minimum

Une fois posé, pour qu'il dure plus longtemps, pensez à faire les poussières de temps en temps (un chauffe-serviettes sera moins efficace s'il est couvert d'une couche de poussière...)! Et, tout comme les autres radiateurs de votre habitation, pensez à le purger (à vider l'eau du circuit) une fois par an, cela évitera aux impuretés de stagner dans les tuyaux d'acier ou d'aluminium et assurera à la «bête» un meilleur rendement dans le temps!

mercredi 12 octobre 2011

Principe de fonctionnement

d'une pompe à châleur

L’air, l’eau et le sol sont des sources d’énergie thermique gratuites et renouvelables (régénérées par le soleil), mais présentent un niveau de température inférieur à ce dont nous avons besoin pour nous chauffer. L’utilisation d’une pompe à chaleur, permet de valoriser cette énergie naturelle pour produire de la chaleur à l’intérieur d’un bâtiment.

Machine thermodynamique


Une pompe à chaleur est, comme un réfrigérateur, une machine thermodynamique constituée d’un circuit fermé dans lequel circule un fluide de travail (fluide frigorigène). Ce circuit est composé de quatre éléments principaux : un compresseur, un détendeur et deux échangeurs de chaleur (le condenseur et l’évaporateur). Le but de cette machine thermodynamique est de transférer l'énergie d'un milieu froid (source froide) à un milieu chaud (source chaude).


Le fluide frigorigène circulant dans ce circuit fermé parcourt un cycle composé de quatre étapes. Lors de ces étapes, le fluide frigorigène va changer d'état (liquide ou vapeur) et va se trouver à différentes pressions et températures. Les détails de ces étapes sont présentés ci-dessous :
 
   1. Compression :
A l’entrée du compresseur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à basse pression.

Le compresseur comprime le fluide frigorigène (à l’état vapeur) pour augmenter sa pression et sa température.
De plus, il permet de faire circuler le fluide frigorigène dans le circuit fermé.

A la sortie du compresseur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à haute pression.
 
  2. Condensation :

A l’entrée du condenseur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à haute pression.

En passant dans le condenseur, le fluide frigorigène (à haute température) cède son énergie thermique. De ce fait, le fluide frigorigène se condense et passe à l’état liquide.

A la sortie du condenseur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à haute pression.

Dans le cas d’une pompe à chaleur, l’énergie récupérée au condenseur est utilisée pour la production de chaleur à l’intérieur du bâtiment (pour le chauffage ou la production de l'eau chaude sanitaire).
Dans le cas d’un réfrigérateur, cette énergie est envoyée à l’extérieur du réfrigérateur.

3. Détente :
      
A l’entrée du détendeur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à haute pression.

Lorsque le fluide frigorigène traverse le détendeur, sa pression ainsi que sa température diminuent.
Le détendeur permet également de régler le débit de fluide frigorigène parcourant le circuit fermé.

A la sortie du détendeur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.
4. Evaporation :
      
A l’entrée de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état liquide et à basse pression.

En passant dans l'évaporateur, le fluide frigorigène (à basse température) capte l’énergie thermique. De ce fait, le fluide frigorigène s’évapore et passe à l’état vapeur.

A la sortie de l’évaporateur, le fluide frigorigène est à l’état vapeur et à basse pression.

Dans le cas d’une pompe à chaleur, l'énergie thermique est captée à l'extérieur du bâtiment (dans l’air, l’eau, le sol).
Dans le cas d’un réfrigérateur, cette énergie est captée à l'intérieur du réfrigérateur.

mardi 11 octobre 2011

Normes et textes relatifs aux garde-corps - Jean-Luc MercierBalustrade,

rambarde

et garde-corps :

 sécurité

et législation







 
Normes et textes relatifs aux garde-corps
Il est indispensable de connaître et respecter les normes NF et la réglementation concernant les protections des terrasses, balcons et fenêtres.

Pour la sécurité des personnes en général, et des enfants en particulier, il y a des règles à respecter concernant les garde-corps. Elles s'appliquent à l’ensemble de votre habitation, y compris loggias et galeries, qu’il 'agisse d'une maison ou d'un appartement, en campagne comme en ville.

Qu’est-ce qu’un garde-corps ?

C'est un «ensemble d’éléments formant une barrière destinée à protéger les personnes du risque de chute et à retenir les objets» (source URCAUE-IDF).
Le garde-corps a pour fonction de protéger les personnes stationnant ou circulant à proximité de ce dernier contre les risques de chute fortuite dans le vide. Par contre, un garde-corps n’a pas pour fonction d’interdire à ces personnes le passage ou l’escalade forcée ou volontaire.
 
Les termes suivants sont synonymes de garde-corps lorsqu'ils ont la même fonction:
  • la rambarde, la rampe, la barrière ou le garde-fou,
  • l’allège d’une fenêtre ou d’une baie (partie comprise entre le sol ou plancher et le haut du bâti inférieur du cadre de la fenêtre),
  • la balustrade, constituée de balustres (ouvrages à vocation décorative qui deviennent garde-corps lorsqu’elles protègent une dénivellation supérieure à 1m).

Texte législatif et normes concernant les garde-corps

Les informations fournies dans cet article sont établies en fonction des réglementations en vigueur au 1er février 2011.
Pour toute question technique et vérification des normes et textes en vigueur, rapprochez-vous du CAUE de votre département.
La réglementation se fonde sur l'article R. 111-15 du Code de la construction et de l'habitation (CCH) et des normes NF P01-012 et P01-013:
  • la norme NF P 01-012 (juillet 1988 – indice de classement: P 01-012) concerne les règles de sécurité relatives aux dimensions des garde-corps et rampes d’escalier,
  • la norme NF P01-013 (août 1988) s’intitule «Essais des garde-corps – Méthodes et critères» et concerne la résistance de la balustrade ou du garde-corps (source CTSB).

Principales caractéristiques techniques des garde-corps

Dans un bâtiment d'habitation, aux étages autres que le rez-de-chaussée:
Les fenêtres autres que celles ouvrant sur des balcons, terrasses ou galeries et dont les parties basses se trouvent à moins de 0,90 mètre du plancher doivent, si elles sont au-dessus du rez-de-chaussée, être pourvues d'une barre d'appui et d'un élément de protection s'élevant au moins jusqu'à un mètre du plancher.
Les garde-corps des balcons, terrasses, galeries, loggias, doivent avoir une hauteur minimum de 100 cm par rapport à l’arête supérieure de la lisse (ou barre) haute. Cette hauteur peut être abaissée jusqu’à 0,80 m au cas où le garde-corps a plus de 50 cm d’épaisseur.
La dimension verticale des vides entre lisses (l’espace entre les barreaux) doit être:
  • ≤ 0,11 m pour les éléments situés à une hauteur < 0,45 m
  • ≤ 0,18 m pour les éléments situés à une hauteur ≥ 0,45 m
Remarque: au rez-de-chaussée, les normes s’appliquent si la dénivellation extérieure est supérieure à 1m (entre le sol extérieur et la surface de l’appui de fenêtre), ce qui est fréquemment le cas en terrain pentu, même à faible déclivité.
Doit-on installer obligatoirement un garde-corps sur une terrasse extérieure? Oui si la hauteur entre le sol naturel et la surface de la terrasse est de 50 cm et plus.
La norme NF P 01-012 explique également de manière complète les règles à observer au niveau des espacements entre les vides dans le cas d’un garde-corps ajouré type rambarde en fer forgé à motifs.
À noter que la configuration et les dimensions du gabarit concernant les espacements entre les éléments sont déterminées afin qu’un enfant ne puisse pas passer sa tête ou les épaules dans les vides du garde-corps.

Garde-corps: norme, autorisation et responsabilité

«Les Normes sont des textes de références nationaux, européens ou internationaux qui définissent un cahier des charges de conception et de dimensions minima des produits, avec des objectifs de résultats. Elles définissent les caractéristiques de conception, de dimensions, de matériaux, les exigences de performance, les méthodes d’essais ainsi que les usages appropriés pour les produits auxquels ils se rapportent.» (source Centaure). Les normes françaises sont notées : NF xxx xxx.
Dans quel cas doit-on faire une déclaration de travaux?
Chaque fois que l’on ajoute un garde-corps en façade ou que l’on change un garde-corps précédemment installé.
En cas d’accident, (chute ou blessure d’un enfant, par exemple, la responsabilité du maître d’ouvrage ou de l’entrepreneur sera recherchée. Si vous avez vous-même fabriqué et posé le garde-corps, c’est votre responsabilité qui est en cause. Pensez-y si vous accueillez des amis chez vous (ou si votre enfant organise un goûter dansant) ou si vous louez le local en chambre d’hôtes ou gîtes par exemple.
Vous pouvez également vous référer au guide pratique édité par le CSTB sur les garde–corps de bâtiments.
Au fait… pensez à suspendre vos pots et jardinières de fenêtres et balcons côté intérieur!

mardi 4 octobre 2011

construire poulailler jardinLa construction d’un petit poulailler demande peu de matériel et de compétences. Les résultats en valent la peine. L’aviculture offre un passe-temps amusant et lucratif pour tous ceux qui aim&ent les cocottes et… les œufs.
 
 
 
Construire un poulailler dans son jardin
Sommaire de l'article :

poulailler vue generaleGénéralités sur l'élevage


Vue générale d'un poulailler
Pour élever des poules, il est indispensable de veiller à leur bien-être.
Avant tout, elles auront besoin d'un espace clos et protégé capable de leur offrir un abri pour manger et dormir, de les garder au chaud et au sec et de les préserver des prédateurs.
Le poulailler doit être assez grand pour leur éviter la promiscuité, et équipé d’un perchoir et d’un nid, ainsi que d’espaces propres pour manger et boire. Cet abris sera complété par un parcours extérieur avec de l’herbe, afin de leur permettre de gambader en liberté et de profiter du plein air pendant la journée.
S’il existe de nombreux poulaillers en kit prêt à l’utilisation dans le commerce, il est aussi possible de le construire vous-même, soit en convertissant un abri de jardin existant, soit à partir de vos plans, à l’aide de planches et de poteaux de bois.

Matériel nécessaire pour la construction d'un poulailler

Voici un projet assez simple à réaliser. Il vous permettra d’élever une dizaine de pondeuses.
Il vous faut :
  • 10 parpaings de béton (pour l’assise) ;
  • mortier maigre ;
  • 2 solives de bois traité de section 50 x 75 mm x L 2 m et 2 solives de section 50 x 75 mm x L 1,50 m (pour le plancher) ;
  • 8 planches de bois traité de L 2 m x l 15,5 cm x ép. 2,1 cm (pour le plancher) ;
  • 2 poteaux de 6 x 8 cm de section x L 2 m et 2 poteaux de 6 x 8 cm de section x 1,50 m (pour le mur arrière) ;
  • 2 poteaux de 6 x 8 cm de section x L 2 m et 2 poteaux de 6 x 8 cm de section x 2 m (pour le mur avant) ;
  • 50 planches de lambris de L 2 m x l 15 cm x ép. 4 cm à scier à la bonne longueur (pour les 4 murs) ;
  • 12 planches de L 70 cm l 15 cm x ép. 4 cm (pour une porte de H 1,80 m) ;
  • 2 fenêtres grillagées (éventuellement vitrées) de L 80 cm x l 60 cm de largeur sur la face avant et le côté gauche ;
  • 4 plaques de fibro-ciment de L 1,80 m x l 9 cm x ép. 5 cm (pour le toit) ;
  • vis 4,5 x 40 et 3,5 x 40 mm ;
  • 10 équerres 40 x 40 x 40 mm ;
  • 5 charnières galvanisées 50 x 30 mm ;
  • 1 planche de L 1,85 m x l 30 cm x ép. 2,7 et 2 équerres de L 15 cm (pour le plancher intérieur) ;
  • 2 branches ou petits rondins de 2 cm x L 1,85 m (pour les perchoirs) ;
  • abreuvoir pour volaille ;
  • mangeoire pour volaille ;
  • treillis métallique, de dimensions suffisantes pour dresser la clôture du parcours extérieur (environ 50 m pour 150 m2 de parcours) ;
  • poteaux de clôture.

Étape 1 : choisir un emplacement

Vérifiez les règlements locaux de voisinage afin de vous assurer qu'il est légal d'élever des volailles sur votre terrain. Certaines communes l'interdisent.
Si c'est légal, choisissez un emplacement pas trop éloigné de la maison pour le rendre facile d’accès et prendre soin de vos poules, mais pas trop rapproché en raison des odeurs.
Recherchez un lieu plat, orienté au sud, assez lumineux mais également abrité par un mur ou un arbre afin d’apporter de l'ombre en été quand il fait très chaud.

Étape 2 : déterminer le nombre de poules et mesurer la superficie nécessaire

Déterminez combien de poules vous souhaitez élever.
Un poulailler de 2,50 x 2,50 m offre un espace suffisant pour 10 à 12 poules pondeuses.
Puis mesurez la superficie du poulailler et du parcours.

Étape 3 : construire le plancher du poulailler

Le plancher, constitué de planches, repose sur 4 poteaux horizontaux. Il sera recouvert de paille ou de foin (à changer périodiquement).

Étape 4 : construire les murs

face avant poulailler
Face avant du poulailler
 
Les faces avant et arrière sont d'abord montées individuellement, sur le sol, à l’aide des poteaux.
Elles sont assemblées à l'aide des poteaux horizontaux latéraux, tenus par des équerres aux poteaux verticaux.
face gauche poulailler
Face gauche du poulailler
 
Les côtés sont assemblés de la même façon que les faces avant et arrière.
L’ossature est ensuite recouverte d’un panneautage de lambris percé sur la face avant et le côté gauche de 2 fenêtres grillagées de L 80 x l 60 cm. Les planches doivent être sciées à la bonne longueur pour tenir compte de ces ouvertures.

Étape 5 : fixer la porte

Une large porte, constituée d’un assemblage de planches, est fixée par 2 charnières.
Elle sert à accéder aux nids et à ramasser les œufs. Elle permet aussi de nettoyer le local.

Étape 6 : construire le toit du poulailler

Le toit est constitué de planches de plaques de fibro-ciment, fixées aux côtés par des équerres.

Étape 7 : installer les accessoires

Le plancher intérieur doit permettre aux poules de changer de position, de se reposer en hauteur. Il est formé d’une plate-forme en bois reposant sur deux équerres métalliques.
Les nids, qui servent à pondre, sont légèrement surélevés du sol et séparées en 3 loges.
Les perchoirs, indispensables pour le repos et le sommeil des poules, sont constitués de 2 branches ou petits rondins fixés sur des supports.
Une rampe amovible de l 1 m x l 25 cm est destinée à faciliter l’entrée et la sortie des poules.
Un petit parc de 150 m² entouré par une clôture grillagée protègera les poules de toute intrusion et de se distraire dans l’herbe.

Et maintenant bonne omelette !....