lundi 24 septembre 2012

Poser un parquet sur lambourdes

Dans cette fiche bricolage, nous détaillerons la pose d’un parquet à l’anglaise, qui est la plus classique et la plus accessible.
Niveau de difficulté
Moyen (pour bricoleur expérimenté)

Outils et matériaux nécessaires

Un marteau.
Du plâtre ou du mortier de ciment.
Une
scie égoïne.
Une équerre.
Un maillet.
Un cordeau à poudre.
Un
ciseau à bois.
Un mètre.
Des
clous à tête plate (55 ou 45mm selon la taille de votre parquet).
Un cordeau de traçage.
Une grande règle (2m).
Un
niveau à bulle.
Des cales de bois.
Des lambourdes.
Des
lames de parquet.
 
Étape 1 : préparation de la surface et du support
Avant d’être posé, le parquet doit passer au moins 48 heures dans la pièce tout en gardant son conditionnement d’origine, emballage fermé, afin qu’il s’acclimate aux conditions ambiantes.
Avant de poser du parquet, il faut
s’assurer que la pièce est sèche et à l’abri des remontées d’humidité.
Il faut également
vérifier que la chape soit bien plane à l’aide d’une grande règle, en sachant qu’une tolérance de 2mm est permise. Si les irrégularités sont trop importantes, il vous faudra la ragréer voir la niveler ou raboter le bois ponctuellement ce qui n’est pas conseillé, mais peut parfois dépanner.
Étape 2 : la pose des lambourdes
Les lambourdes seront placées en fonction du sens des lames (et des solives si il y en a), auxquelles elles doivent être perpendiculaires.
A l’aide du cordeau, de l’équerre et du niveau à bulle, tracez l’emplacement des lambourdes, en indiquant bien leur épaisseur. Comptez 45cm d’espacement entre chaque lambourde et 2 cm entre les murs et les
dernières lambourdes.
Avant de poser vos lambourdes, prévoyez d’éventuels trous de passage pour des câbles ou canalisations.
Il est conseillé de traiter vos lambourdes avant de les poser (insecticide, fongicide, hydrofuge).
L’installation des lambourdes varie selon le type de sol
Sur un support en solive il faut visser ou clouer les lambourdes perpendiculairement aux solives, à raison d’une fixation par solive. Les lambourdes doivent reposer sur trois solives minimum.
Sur un support en béton, il faut sceller les lambourdes à l’aide de plâtre ou de mortier. Avant de sceller les lambourdes enfoncez-y de chaque coté des lardis de clous à 25 cm d’intervalle qui assureront la tenue du scellement. Effectuez ensuite un solin de plâtre ou de ciment, le long des lambourdes pour les fixer au sol.
Laissez sécher votre solin au moins 24 heures avant de poser les lames de parquet.
Étape 3 : la pose du parquet (type pose à l’anglaise)
Débutez la pose des lames le long des murs, rainures coté mur.
Intercalez pour chaque lame deux cales de 5 à 8mm d’épaisseur, placées de chaque coté entre le mur et la lame. Elles éviteront le contact et le jeu entre le mur et le bois et seront comblées par des plinthes lors des finitions Les lames doivent être posée bien jointives et parallèles.
Pour emboîter une lame dans une autre, utilisez un maillet en bois en frappant doucement, afin de ne pas abîmer la jointure. Une fois que la lame est bien encastrée dans la précédente, clouez-la aux lambourdes en plantant une pointe « tête homme » de 50 ou 55mm, en biais au dessus de la languette. La tête du clou doit être bien enfoncée dans le bois. Prenez garde à ne pas faire éclater le bois durant cette opération qui doit se faire délicatement.
D’une rangée à l’autre, décalez la jointure d’une vingtaine de centimètres. Pour la dernière rangée, laissez 5mm de jeu , coupez la lame si besoin, puis fixez-la aux lambourdes.
Étape 4 : les finitions
Attendez quelques jours (au moins une semaine) avant de commencer les finitions, le temps que le bois s’acclimate à la température et au taux d’humidité de la pièce.
Avec une scie et un guide de coupe à 45 degrés, pour les coins, coupez des longueurs de plinthes de la même épaisseur que les cales de jeu (5 à 8mm).
Enlevez les cales de jeu et posez les plinthes à la place le long des murs. Pour fixer les plinthes vous pouvez les clouer ou les coller avec un mastic-colle.
Vous pouvez ensuite poncer, cirer, huiler et teinter ou encore vitrifier le parquet à votre convenance.

lundi 17 septembre 2012

Bâtiment et construction      

 
 
La performance énergétique des logements et bureaux constitue un enjeu majeur (42% des consommations d’énergie)…. mais le bâtiment doit aussi être appréhendé de manière globale au regard de ses multiples interactions avec ses occupants (santé, accessibilité...) et avec son environnement (économie des ressources, déchets, gestion des risques, aménagement du territoire...).

  La réglementation thermique 2012     
          
Les orientations retenues à l’issue des tables rondes du Grenelle de l’environnement à l’automne 2007 ont amorcé la mutation écologique de la France. La mise en œuvre des comités opérationnels a permis de définir les voies, moyens et conditions requis pour une entrée en vigueur des conclusions du Grenelle notamment le renforcement de la réglementation thermique dès 2012 pour tous les types de bâtiments neufs qui y sont soumis.
L‘ensemble de ce travail sur l’orientation énergétique de la France s’est traduit concrètement par le vote des lois Grenelle I et II. Ces deux lois servent désormais de socle pour l’élaboration de l’ensemble des mesures nécessaire à la mise en place de la politique énergétique de la France, et notamment les principes de la RT 2012.
 
Pour en savoir plus sur la RT 2012 (Réglementation Thermique 2012) 25 octobre 2010 (mis à jour le 4 juillet 2012)                      

 
Le Ministère de la santé et l’Inpes partent en guerre contre la pollution de l’air intérieur. Ensemble, ils viennent d’éditer un guide gratuit rappelant aux Français les bons gestes à adopter pour obtenir chez eux un air plus sain. Cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au site Internet www.prevention-maison.fr et télécharger le guide gratuit.
d’où vient la pollUtion de l’air intérieUr ?

Nous passons 14 heures par jour en moyenne à notre domicile.

L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. En effet, les sources de pollution dans les logements sont nombreuses :
tabagisme, moisissures, matériaux de construction, meubles, acariens, produits d’entretien, peintures... C’est ce que l’on appelle la pollution de l’air intérieur.

Si votre logement n’est pas suffisamment aéré, les polluants s’accumulent, en particulier l’hiver, lorsque l’on ouvre moins les fenêtres. Cette pollution peut avoir des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, maux de tête voire intoxications. Réduire les risques pour la santé est possible. Chacun peut agir pour les limiter.
 
Voir :
http://www.prevention-maison.fr/pollution/pdf/guide_pollution.pdf

vendredi 14 septembre 2012

Actualité

Maisons individuelles: 46.000 emplois supprimés en 2012

| 13/09/2012 | 17:33 | Logement ( le moniteur )
Le secteur des maisons individuelles va supprimer en 2012, 46.000 emplois, sur un total de 150.000, parce qu’il va réaliser sa plus mauvaise année de ventes depuis 2006, a annoncé jeudi 13 septembre Christian Louis-Victor, président de l’Union des maisons françaises (UMF).
 
46000 emplois sur 150000 supprimés en 2012, 30 % de pertes. Le secteur de la maison individuelle accuse le coup. Cette forte diminution des emplois s'explique, selon Christian Louis-Victor, président de l'Union des maisons françaises, syndicat patronal qui représente la très grande majorité des constructeurs de maisons individuelles, par la forte chute des ventes. Celles-ci devraient en effet tomber, sur l'ensemble de l'année, sous la barre des 150.000 contre 180.000 en 2011, soit la plus mauvaise année depuis 2006.

Les ventes de maisons indivividuelles ont enregistré une baisse de 18% au cours des douze derniers mois considérés (août 2011-juillet 2012) par rapport aux douze mois précédents. Sur les trois derniers mois (mai-juillet), la baisse des ventes brutes n'est que de 12% par rapport aux mois correspondants de 2011.

Mais cette décélération de la chute est en "trompe l'oeil", selon l'UMF car la comparaison s'effectue par rapport à trois mois de 2011 qui enregistraient déjà de mauvais chiffres.

samedi 8 septembre 2012

Accessibilité :

Les maisons individuelles - neuves


 

Arrêté du 1er Août 2006

Article 18 : Cheminements extérieurs

I. Un cheminement accessible doit permettre d'atteindre l'entrée du logement depuis l'accès au terrain. Le choix et l'aménagement de ce cheminement sont tels qu'ils facilitent la continuité de la chaîne du déplacement avec l'extérieur du terrain.

Lorsque des locaux ou
équipements collectifs sont affectés à des ensembles résidentiels, un cheminement accessible relie ces locaux ou équipements à chaque logement. (Circulaire).
Le cheminement accessible permet notamment à une personne ayant une déficience visuelle, auditive ou mentale de se localiser, s'orienter et atteindre le logement aisément et en sécurité et permet à une personne ayant une déficience motrice d'accéder aisément à tout équipement ou aménagement utilisable par les occupants du logement ou les visiteurs. Les caractéristiques d'un cheminement accessible sont définies au II ci-après. (Circulaire)
Lorsque les caractéristiques du terrain ne permettent pas la réalisation d'un cheminement accessible depuis l'extérieur du terrain, un espace de stationnement adapté tel que défini à l’article 19 est prévu à proximité de l'entrée du logement et relié à celle-ci par un cheminement accessible.

Lorsque les caractéristiques du terrain où sont implantés les locaux ou équipements collectifs ne permettent pas la réalisation d'un cheminement accessible, un espace de stationnement adapté tel que défini à l’article 19 est aménagé et relié par un cheminement accessible à chaque local collectif ou équipement collectif.
II. Les cheminements extérieurs accessibles aux personnes handicapées doivent répondre aux dispositions suivantes :

1° Repérage et guidage

Le revêtement du cheminement accessible doit présenter un contraste visuel et tactile par rapport à son environnement (HB-03) ou, à défaut, comporter sur toute sa longueur un repère continu, tactile pour permettre le guidage à l'aide d'une canne d’aveugle, et visuellement contrasté pour faciliter le guidage des personnes mal-voyantes. (Circulaire)

2° Caractéristiques dimensionnelles

a) Profil en long :

Le cheminement accessible doit être horizontal et sans ressaut.
Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, un plan incliné de pente inférieure ou égale à 5% doit être aménagé afin de la franchir. Les valeurs de pentes suivantes sont tolérées exceptionnellement :
  • jusqu’à 8% sur une longueur inférieure ou égale à 2 m ;
  • jusqu’à 10% sur une longueur inférieure ou égale à 0,50 m
Un palier de repos est nécessaire en haut et en bas de chaque plan incliné quelle qu'en soit la longueur.
En cas de plan incliné de pente supérieure ou égale à 4%, un palier de repos est nécessaire tous les 10 m.
Les caractéristiques dimensionnelles de ce palier sont définies à l’annexe 2. (Circulaire)
Lorsqu'il ne peut être évité, un faible écart de niveau peut être traité par un ressaut à bord arrondi ou muni d’un chanfrein et dont la hauteur doit être inférieure ou égale à 2 cm. Cette hauteur maximale peut toutefois être portée à 4 cm si le ressaut comporte sur toute sa hauteur une pente ne dépassant pas 33%. (Circulaire)
La distance minimale entre deux ressauts successifs est de 2,50 m.

Les pentes comportant plusieurs ressauts successifs, dits « pas d’âne », sont interdites. (
Circulaire)

b) Profil en travers :

La largeur minimale du cheminement accessible doit être de 1,20 m libre de tout obstacle afin de faciliter les croisements. (Circulaire)
Lorsqu’un rétrécissement ponctuel ne peut être évité, la largeur minimale du cheminement peut être comprise entre 0,90 m et 1,20 m sur une faible longueur de manière à laisser le passage pour une personne en fauteuil roulant. (Circulaire)
Le cheminement doit être conçu et mis en œuvre de manière à éviter la stagnation d'eau. Lorsqu’un dévers est nécessaire, il doit être inférieur ou égal à 2%. (Circulaire)

c) Espaces de manœuvre et d'usage pour les personnes circulant en fauteuil roulant :

Un espace de manœuvre avec possibilité de demi-tour est nécessaire en chaque point du cheminement où un choix d’itinéraire est donné à l’usager. (Circulaire)
Un espace de manœuvre de porte est nécessaire de part et d’autre de chaque porte ou portail situé le long du cheminement, à l'exception de ceux ouvrant uniquement sur un escalier. (Circulaire)
Un espace d'usage est nécessaire devant chaque équipement ou aménagement situé le long du cheminement afin d’en permettre l’atteinte et l’usage (Circulaire)
Les caractéristiques dimensionnelles de ces différents espaces sont définies à l’annexe 2.
 

3° Sécurité d’usage

Le sol ou le revêtement de sol du cheminement accessible doit être non meuble, non glissant, non réfléchissant et sans obstacle à la roue. (Circulaire)
Les trous et fentes situés dans le sol du cheminement doivent avoir une largeur ou un diamètre inférieur ou égal à 2 cm. (Circulaire)
Le cheminement accessible doit être libre de tout obstacle. Afin d’être repérables, les éléments éventuels qui ne peuvent pas être mis en-dehors du cheminement doivent répondre aux exigences suivantes (Circulaire) :
  • s’ils sont suspendus au-dessus du cheminement, laisser un passage libre d’au moins 2,20 m de hauteur au-dessus du sol ;
  • s’ils sont implantés sur le cheminement, quelle que soit leur hauteur, ou en saillie latérale de plus de 15 cm sur le cheminement, comporter un élément de contraste visuel par rapport à leur environnement immédiat et un rappel tactile ou un prolongement au sol.
Lorsque le cheminement est bordé à une distance inférieure à 0,90 m par une rupture de niveau d’une hauteur de plus de 0,40 m, un dispositif de protection doit être implanté afin d'éviter les chutes. (Circulaire)
Toute volée d'escalier comportant trois marches ou plus doit comporter une main courante répondant aux exigences suivantes (Circulaire) :
  • être située à une hauteur comprise entre 0,80 m et 1,00 m. Toutefois, lorsqu’un garde-corps tient lieu de main courante, celle-ci devra être située pour des motifs de sécurité à la hauteur minimale requise pour le garde-corps ;
  • se prolonger au-delà de la première et de la dernière marche de chaque volée sans pour autant créer d’obstacle au niveau des circulations horizontales;
  • être continue, rigide et facilement préhensible ;
  • être différenciée de la paroi support grâce à un éclairage particulier ou à un contraste visuel.
Un dispositif d'éclairage doit permettre, lorsque l'éclairement naturel n'est pas suffisant, d’assurer une valeur d’éclairement mesurée au sol d’au moins 20 lux en tout point du cheminement. (Circulaire)

L’isolation des murs par l’intérieur

Quand le particulier a isolé ses combles, un second levier d’action en matière d’économies de chauffage et de confort thermique repose généralement sur l'isolation des murs et l'isolation des fenêtres. En rénovation, une isolation par l’extérieur des façades n’est pas toujours possible ou souhaitée. Heureusement, l’isolation des murs par l’intérieur présente de vrais bénéfices.

Isolation thermique des murs : pourquoi ?

Sans tenir compte des déperditions propres aux portes et fenêtres, les murs représentent de 16% à 25% des pertes de chaleur dans une maison mal isolée. L’isolation des murs est donc un moyen très efficace de contribuer aux économies d’énergie et au confort thermique de l’habitat, en évitant les variations de températures. Les façades nord et les façades ouest notamment sont particulièrement importantes car moins exposées au soleil et subissant davantage les dégradations de l’humidité. Une bonne isolation des murs participe également à l’isolation phonique de la maison à l’égard des bruits aériens extérieurs mais aussi au confort d’été : rappelons que si des murs épais retardent l’entrée de la chaleur dans la maison, seule une bonne isolation thermique des murs permet de maintenir une maison fraîche en saison estivale.

Quand faut-il privilégier l’isolation des murs par l’intérieur ?

Pour isoler les murs, il existe deux grandes techniques : l’isolation thermique par l’intérieur et l’isolation thermique par l’extérieur. Ces deux solutions permettent d’atteindre d’excellentes performances. On choisira l’une ou l’autre suivant la configuration spécifique de chaque chantier.
Dans le neuf, on privilégiera généralement l’isolation par l’intérieur qui permet de réaliser des bâtiments basse consommation (BBC) au coût le plus avantageux. Dans ce cas, les ponts thermiques de structure seront traités à l’aide de rupteurs de ponts thermiques permettant une continuité de l’isolation thermique de l'enveloppe du bâti. Ces solutions sont aujourd’hui courantes dans la construction neuve.
En rénovation, l'isolation des murs par l'extérieur présente l'avantage de combiner deux aspects : au-delà de l'amélioration de la performance thermique qu'elle apporte, elle permet d'éviter un ravalement tout en modernisant l'esthétique de la maison (nombreuses possibilités de finition). Elle n'est toutefois pas toujours réalisable du fait des modifications d'aspect qu'elle génère : dans certaines communes, le propriétaire devra tenir compte pour son projet des règles d’urbanisme (PLU) et de l’avis (bien que désormais consultatif) des Architectes des Bâtiments de France (ABF).
Opter pour une isolation des murs par l’intérieur est toujours possible, c'est une solution économique (meilleur rapport performance-prix) dont la réalisation est très accessible (facilité et rapidité de mise en oeuvre). Bien qu'elle diminue légèrement la surface habitable de la maison, les économies d'énergie et l'amélioration globale du confort qu'elle procure font vite oublier cet inconvénient. Elle est également une solution possible :
  • lorsque la maison est ancienne et détient de fait un certain cachet (pierres apparentes, briques et pierres, enduit beurré…) que l'on ne souhaite pas sacrifier au gain en efficacité énergétique,
  • lorsque la façade extérieure présente des particularités architecturales limitant l'intérêt d'une isolation par l'extérieur (nombreuses parois vitrées, balcons, bow-windows qui représentent autant de ponts thermiques à traiter) ou encore
  • lorsque la façade extérieure ne nécessite pas de ravalement.
En rénovation, on associera aux travaux d'isolation un système de ventilation afin d'assurer le renouvellement de l'air intérieur.

Quelles sont les solutions techniques d’isolation des murs par l’intérieur ?

Il existe deux grandes solutions techniques d’isolation des murs par l’intérieur :
  • L’isolation sous ossature métallique
  • L’isolation par doublage collé isolant
L'isolation des murs sous ossature métallique avec le système Optima est la solution la plus polyvalente et celle qui permet le meilleur calfeutrement des parois. Le principe est de fixer sous ossature métallique une laine de verre semi-rigide de façon jointive et continue sur l'ensemble du mur. La laine est maintenue contre la paroi sur toute sa hauteur par des montants métalliques verticaux encore appelés « rails ou fourrures». La plaque de parement est ensuite fixée sur ces montants, offrant la possibilité de passer les gaines électriques entre l'isolant et l'arrière de la plaque. Ce type de système permet de réaliser une isolation thermique et acoustique tant en neuf qu'en rénovation.
Dans le neuf, ce système permet de mettre en œuvre des isolants très performants dont les fortes résistances thermiques sont adaptées à la construction BBC. Comme ce système permet également de récupérer la planéité des murs irréguliers ou courbes, il se prête parfaitement à l’isolation en rénovation. Ce système est également approprié dans le cas de murs mitoyens qui doivent faire l’objet d’une isolation phonique soignée. En effet, la paroi intérieure est désolidarisée du mur mitoyen limitant de ce fait la transmission des vibrations sonores. Pour le professionnel du bâtiment, cette solution présente aussi de nombreux avantages comme la mise en œuvre à sec et la diminution par cinq des déchets de chantier.
L’isolation des murs par doublage collé isolant est une solution d'isolation simplifiée associant par collage un isolant (laine de verre, PSE) à une plaque de plâtre. Ce complexe de doublage permet de poser de façon simultanée l'isolant et le parement. Il est directement fixé sur le mur à l’aide d’un mortier adhésif sans ménager de lame d’air. A l’inverse d'une isolation sous ossature, il nécessite une découpe* de l'isolant pour assurer le passage des gaines. En rénovation, le doublage collé isolant requiert d’avoir des murs parfaitement plans et ne permet donc pas de récupérer l'aplomb de murs irréguliers.
* profondeur de découpe ne devant pas excéder la moitié de l'isolant
Nota : la nature des murs et la pose sur murs anciens peut requérir la mise en œuvre de tasseaux ménageant une lame d'air (suivre les préconisations de pose des DTU et des Avis Techniques des produits mis en oeuvre). En rénovation, il faut absolument proscrire la mise en œuvre d'une isolation sur mur humide, toute source d'humidité dans la paroi devra être recherchée et traitée avant la mise en œuvre d'une isolation sous peine de développement de pathologies dans le temps. De même, on associera aux travaux d'isolation un système de ventilation afin d'assurer le renouvellement de l'air intérieur.

mardi 4 septembre 2012

 

Un coup de peinture avant l'Hiver ?

Peindre à l’extérieur en toute tranquillité

S'il vous est déjà arrivé de peindre ou de vernir à l'extérieur, vous avez dû vous en rendre compte, l'ennemi principal d'un travail propre et réussi est le vent. {{Celui-ci semble éprouver un malin plaisir à rabattre toutes sortes de poussières et d'impuretés sur la surface que vous êtes en train de peindre, sans compter le pollen au printemps et les feuilles mortes à l'automne.}} Ce qui est on ne peut plus agaçant. Pour y parer, le plus simple est bien entendu de surveiller la météo et de choisir un jour sans vent pour travailler mais cela n'est pas toujours facile et n'est pas non plus d'une efficacité prouvée à 100%, car il y a toujours une petite brise intempestive qui peut venir vous taquiner. La solution est simple, pour l'empêcher de soulever quoi que ce soit, mouillez votre sol sur une large surface autour de laquelle vous souhaitez peindre. L'eau collera au sol le sable et la poussière, les empêchant de s'élever et de venir souiller votre œuvre. Prenez garde toutefois à ne pas asperger votre surface de travail et préférez l'usage de l'arrosoir au jet d'eau, surtout si vous vous en rapprochez. Enfin, renouvelez l'opération aussi souvent que nécessaire, surtout en été, jusqu'à ce que votre peinture soit bien sèche. Pour les feuilles mortes récalcitrantes, surveillez et enlevez-les immédiatement, afin qu'elles ne soient pas prises définitivement dans la peinture.