lundi 22 août 2011


La Planète est notre maison.


Nous n'en avons qu'une ;
 au delà des océans,

c’est toute notre planète qu’il faut préserver.

Des gestes simples au quotidien pour agir pour la Planète

La liste des gestes est loin d’être complète et chacun peut innover. Ensemble nous pourrons tout changer, en créant un vaste réseau, un océan de gestes pour préserver notre maison planétaire.

Devant la Maison

Allons-nous disparaître sous nos déchets ? Chaque année les français produisent une véritable montagne de déchets, l’équivalent en volume du Mont Blanc (4 807 m d’altitude). Il faut faire quelque chose !
Le recyclage est une solution douce et efficace à développer. Tous ensemble industriels, consommateurs, jouons le jeu. Il faut proposer et choisir de préférence des produits recyclables. Il y a des activités nouvelles à imaginer qui peuvent créer des emplois. Nous avons tous à y gagner.
     
  • Avec 27 bouteilles en plastique, on fait un vêtement polaire. Mais aussi avec ces bouteilles : des tuyaux, des bacs à fleurs et même des cartes à puce. Avec 670 canettes en aluminium, on fabrique un vélo mais aussi des éléments de carrosserie. Avec le papier, du papier recyclé.

Dans la cuisine

Chaque jour notre mode de vie engendre une consommation d’énergie, de matières premières, d’eau, et la production de rejets polluants et de déchets, qui ont pour conséquences la dégradation de l’environnement et le réchauffement de la planète. Pourtant dans notre vie quotidienne en modifiant des habitudes et certains comportements nous pouvons contribuer, jour après jour à tout changer.

  • La malédiction des sacs plastiques : on les fabrique en quelques secondes, on les utilise moins d’1 heure. Mais ils mettent plusieurs siècles, dans la nature, à se dégrader. Les sacs plastiques… des sacs voyageurs ! Transportés par le vent, ils défigurent le paysage. Entraînés par l’eau des rivières et des fleuves, ils arrivent dans l’Océan. Ils y dérivent au gré des courants, en surface comme en profondeur. On en retrouve au pôle Sud comme au pôle Nord. Dans le monde, les déchets plastiques sont responsables chaque année de la mort de 100 000 mammifères marins et tortues de mer, qui les confondent avec leurs aliments.
  • Quelle est la consommation d’eau journalière par habitant et par pays ? L’eau, une denrée rare et très inégalement répartie. Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec moins de 20 litres d’eau par jour. Faire des économies en lavant sa vaisselle c’est possible. Les lave-vaisselle nouvelle génération sont économes. Ils consomment 15 l d’eau en moyenne, 12 l en choisissant le cycle court. Je n’utilise bien entendu, mon lave-vaisselle que lorsqu’il est plein.Si je laisse couler l’eau quand je fais la vaisselle, je consomme 150 l d’eau. Si je remplis les 2 bacs de l’évier, je ne consomme que 20 litres et la vaisselle est propre !
  • La production de froid représente un tiers de la consommation annuelle d’électricité d’un ménage. En modifiant certaines de mes habitudes, je peux faire des économies. Je choisis un réfrigérateur économe en énergie… Je laisse de l’espace derrière mon réfrigérateur ou mon congélateur… Je ne les installe pas près d’une source de chaleur… Et surtout je pense à les dégivrer régulièrement. Avec 5 mm de glace dans le freezer, je consomme 2 fois plus d’énergie. Alors je pense à dégivrer régulièrement. J’évite de mettre des aliments chauds. Je n’ouvre pas trop souvent la porte de mon réfrigérateur et je la referme rapidement car à chaque fois je fais rentrer de l’air chaud.

Dans la salle de bain

Ce n’est pas parce qu’il nous suffit d’ouvrir le robinet pour avoir de l’eau, qu’il faut la gaspiller. L’eau, c’est précieux et cher. Moyennant quelques gestes simples, je peux agir pour la Planète et en plus faire des économies. Je ne suis pas économe en eau si je laisse couler l’eau, quand je me brosse les dents, quand je me lave les mains … si je prends des bains… je fais venir le plombier, quand j’y pense… si je n’ai pas d’économiseur sur ma chasse d’eau… Chaque jour je consomme alors dans ma salle de bain environ 300 litres d’eau.
Je suis économe en eau : si j’utilise un verre d’eau pour me rincer la bouche… si je ne laisse pas couler l’eau sans arrêt, quand je me brosse les dents et quand je me lave les mains... je prends une douche de quelques minutes plutôt qu’un bain… si je fais venir le plombier dès qu’il y a la moindre fuite… si ma chasse d’eau est équipée d’un économiseur. Chaque jour je consomme alors dans ma salle de bain environ 100 litres d’eau.
  • Pourquoi ne pas faire des économies en lavant son linge ? Comment ? Je choisis bien mon lave-linge (faible consommation en eau et électricité). Je choisis des cycles de lavage courts. Si possible, je lave à basse température. Je mets en route mon lave-linge que lorsqu’il est plein.`
  • Et si nous parlions économies ! En France, plus de 5 réacteurs nucléaires sont nécessaires pour assurer la consommation électrique des appareils de lavage. En moyenne le lavage représente plus du tiers de ma consommation annuelle d’électricité et 15 % de ma facture d’eau. Cela vaut la peine de faire attention !
  • J’entretiens mon chauffe-eau. Je règle son thermostat à 60° C maximum. En plus j’évite le risque de contamination par bactéries.

Dans le salon

 

  • Nous chauffons souvent trop les pièces. La température idéale en hiver est de 19 °C dans le salon et 17 °C dans les chambres. En baissant la température de 1 °C je peux réaliser jusqu’à 600 euros d’économies par an.
  • L’éclairage de la maison représente 15 % de ma facture d’électricité, cela vaut la peine de faire un effort, je fais des économies et c’est bon pour la Planète : pour lire ou pour écrire je m’installe près d’une fenêtre pour profiter au maximum de l’éclairage naturel… j’utilise des ampoules fluo compactes basse tension (elles consomment 4 fois moins d’énergie pour une durée de vie 6 à 10 fois plus longue)… lorsque je sors d’une pièce, je pense à éteindre la lumière… je ne laisse pas d’appareils en veille… lorsqu’ils sont en veille, télé, magnétoscope, lecteur de DVD ou ordinateur ne dorment que d’un œil… la mise en veille d’un ordinateur représente 72 % de sa consommation électrique totale… ce n’est que pour les travaux minutieux que j’utilise l’éclairage d’une lampe halogène, gourmande en énergie.

Dans le cellier

La part des énergies renouvelables est appelée à se développer dans le futur. Les sources d’énergie vont se diversifier. Demain une maison intelligente ? Température et électricité peuvent être contrôlées par ordinateur et la consommation d’énergie optimisée grâce à une mise en réseau de tout l’électroménager. Tout peut se gérer à distance.
  • Construire sa maison en faisant des économies et en respectant l’environnement c’est possible. En isolant la maison j’utilise moins d’énergie pour me chauffer. Ainsi je participe à la réduction des émissions de CO² dans l’atmosphère. Et je peux faire jusqu’à 81 % d’économie sur ma consommation d’énergie. Un exemple : Pour chauffer une maison de 97 m² de surface au sol, 81 m² de toiture et 65 m² de murs donnant sur l’extérieur, la consommation électrique est de 26 918 kwh sans isolation et de 4 983 kwh avec isolation. Soit une économie de 81 %
  • Il existe des produits de finition non toxiques pour les humains et sans conséquences sur l’environnement. Ils peuvent se substituer aux produits habituellement utilisés. Peintures et lasures ont pour liant de base l’huile de lin à laquelle sont rajoutés pour la charge et la pigmentation des produits naturels. Les siccatifs à base de plomb ou de baryum sont à proscrire. La même attention est à porter pour les enduits. Les colles sont souvent de dangereux cocktails. Utilisons de préférence des colles naturelles. Les professionnels sont là pour nous conseiller. Et avant d’acheter, n’oublions pas de lire les notices.
  • Pour isoler la maison, les produits naturels non toxiques lors de leur fabrication et de leur mise en œuvre, sont à privilégier : le liège, la laine de mouton, la laine de verre et la laine de roche, le lin, le chanvre…

Dans le jardin

Je jardine avec la nature, pas contre elle.
  • Les pesticides et les engrais. Nous en utilisons beaucoup trop. Ils s’infiltrent dans le sol, gagnent les rivières et finissent dans l’Océan. La France 3ème consommateur mondial de pesticide ! Nous consommons 10 fois trop de pesticides. Nous consommons 3 fois trop d’engrais.
  • Je récupère l’eau de pluie. L’eau du ciel est gratuite ! Et pourquoi ne pas l’utiliser pour le lavage de la voiture, le nettoyage de la façade et même pour le lave-linge et la chasse d’eau ? J’arrose de préférence le matin ou le soir, l’eau s’évapore moins vite. Et puis n’oublions pas qu’un binage vaut 3 arrosages.

Dans le garage

Comment économiser 20 % de carburant ? J’économise 10 % de carburant avec un moteur bien réglé. Comment économiser ma voiture ? Pourquoi rouler tout seul ? Laissons respirer la planète !
Vive le vélo……. ! Pour les petites distances pourquoi prendre la voiture ? Je peux prendre mon vélo ou marcher. C’est bon pour la santé. C’est bon pour la planète. Et en plus, je fais des économies.

vendredi 19 août 2011


Mes déplacements

À savoir avant de se lancer :
Il est parfois difficile de se passer de la voiture mais cela ne signifie pas pour autant que nous ne pouvons rien faire pour diminuer nos impacts sur l’environnement. Des choix et des comportements plus responsables peuvent faire évoluer la situation dans le bon sens. En adoptant l'éco-conduite, vous pourrez réduire votre consommation de carburant de 7 à 10 %.
C'est bon à savoir
La voiture, pas toujours rentable !
En ville, la voiture est le mode de transports le plus cher : 30 centimes d’euros du km et elle est la plupart du temps la moins rapide.
Alors que :
  • La marche, c’est gratuit et bon pour la santé. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise 30 minutes de marche par jour pour se maintenir en forme et diminuer les risques de maladies cardiovasculaires. Un automobilisme en fait seulement 8 minutes.
  • Marcher 1 h ou pédaler 20 min. par jour, évite d’émettre ½ tonne de CO2 par an et économise ainsi 160 litres de carburant, soit plus de 200 € par an.
  • Le vélo est plus rapide que la voiture sur des distances de quelques kilomètres en période de pointe. Un bon vélo ne coûte que 220 €.
  • Les transports en commun sont très économes en espace et en énergie et moins polluant, en plus ils sont souvent plus rapides que la voiture en ville. Une rame de tramway transporte à peu près l’équivalent en passagers de 170 voitures. Un passager du métro consomment environ 10 fois moins d’énergie qu’en utilisant sa voiture.
Une voiture, combien ça coûte ?
La voiture est, pour un ménage, un gros investissement. Mais son prix d’achat est loin de représenter toutes les dépenses qu’elle suscite. Entrent en compte également :
  • l’achat de carburant (avec une tendance à l’augmentation des prix. La ressource n’étant pas inépuisable, cette tendance ne peut que s’accentuer),
  • les coûts d’assurance, de carte grise, d’entretien, de contrôle technique, de péages, de stationnement, de dépréciation du véhicule, etc.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu du coût annuel (moyenne sur quatre années d’usage) de 6 types de véhicules qui parcourent chaque année 15 000 km (40 % en ville, 35 % sur route, 25 % sur autoroute), en prenant en compte toutes les dépenses associées.
Catégorie du véhiculeCoût en euros pour 15000 km/an
EssenceDiesel
Citadine6 150 €5 550 €
Compact9 450 €7 950 €
Familiale12 750 €10 650 €
Monospace compact9 600 €7 950 €
Berline de luxe27 300 €21 450 €
4x419 200 €15 750 €
Source ADEME
Le coût d'une citadine à l'année pour un particulier est approximativement :
- 20 fois supérieur à celui des transports publics (320 € par an en moyenne)
- 60 fois supérieur à celui d'un vélo équipé et entretenu
L’étiquette énergie/ CO2, un critère de choix
Quand on achète une voiture, la consommation de carburant, et par conséquent les émissions de CO2, sont devenues des éléments prépondérants de choix, avec la mise en place du bonus écologique.
Comment connaître la consommation de carburant et les émissions de CO2 d’un véhicule ?
C’est simple avec l’étiquette-énergie.
Depuis mai 2006, elle est obligatoire et doit être apposée sur chaque voiture particulière neuve ou affichée près de celle-ci, de manière visible dans tous les lieux de vente en France. De nouvelles étiquettes énergie sont en cours d'élaboration et remplaceront l'étiquette énergie actuelle courant 2011.
Pour en savoir plus, consultez le module carlabelling pour choisir votre véhicule en connaissance de cause.
Il existe des véhicules consommant moins de 90 g de CO2/km
La baisse des émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs, aujourd’hui de 133g CO2/km, place la France à la tête de l’Union Européenne.
L’ensemble de ces résultats illustre l’impact positif du bonus/malus, mesure phare du Grenelle de l’Environnement. Associé à la prime à la casse, ce dispositif a également permis à la France de voir son marché automobile progresser avec une nette augmentation des ventes de véhicules neufs de 10% en 2009. Ainsi, ce sont près de 2,5 millions de véhicules concernés par le bonus écologique qui ont été vendus depuis sa mise en place en 2007.
L'ADEME publie son palmarès des véhicules les moins émetteurs de CO2 :
Pour la première fois dans ce palmarès, les lauréats présentent des émissions inférieures à 90 g CO2/km : la Smart Fortwo en Diesel et la nouvelle Prius de Toyota en essence. La Smart Fortwo occupe ainsi le haut du classement pour les véhicules Diesel suivie par la Ford Fiesta et la Seat Ibiza. Le modèle hybride Toyota Prius (nouvelle Prius) prend, quant à lui, la tête du classement essence, suivi de la Toyota iQ 68 VVT-i et de la Honda Insight 1.3 i-VTEC.
Cette année, 8 modèles diesel (deux fois plus qu’en 2008) et 2 modèles essence émettent moins de 100g CO2/km (classe A de l’étiquette énergie/CO2).
Trois constructeurs ont d’ores et déjà atteint sur le plan national l’objectif européen des 130g CO2/km prévu en 2015 : Toyota et FIAT avec 127g, suivis de PSA avec 130g. Renault arrive en quatrième position avec 131g.
Essence ou Diesel ?
En termes de consommation et de pollution, il est assez difficile de trancher puisque les deux types de moteurs ne sont pas du tout comparables :
Les moteurs à essence produisent moins d'oxyde d'azote et nettement moins de particules que les Diesel (sauf quand ceux-ci sont équipés d'un filtre à particules).
Les moteurs Diesel produisent moins de gaz carbonique, moins d'hydrocarbures imbrûlés et surtout moins de monoxyde de carbone que les moteurs essence.
Les Diesel sont en général considérés comme plus nocifs pour la santé, en particulier à cause des particules qu’ils rejettent. Depuis janvier 2011, tous les véhicules Diesel neufs sont équipés d’un filtre à particules qui en retient plus de 95 %. Avec cet équipement, ils ne rejettent pas plus de particules que les voitures à essence.
Les Diesel, moins nuisibles en termes d’effet de serre, émettent 20 % de CO2 en moins que les véhicules à essence.
Comparaison des émissions moyennes d'un véhicule Diesel par rapport à un essence
CO = monoxyde de carbone (gaz toxique)
HC = hydrocarbures imbrûlés (ils provoquent des irritations et sont cancérigènes).
NOx = oxydes d’azote (ces polluants sont irritants pour le système respiratoire).
Les particules (elles accroissent les risques de maladies respiratoires).
CO2= gaz carbonique (principal gaz à effet de serre)
Qu'est-ce qu'un véhicule hybride ?

Les véhicules hybrides sont intermédiaires entre les voitures conventionnelles et les voitures électriques.
Il en existe plusieurs sortes, généralement dénommés par leur terminologie anglosaxonne : Le Stop & Start, le Stop & Go, le Mild-Hybrid et le Full Hybrid.
Ces véhicules peuvent avoir différents niveaux et fonctionnalités d'hybridation :

  • 1. Le système « Stop and Start » (1er niveau d’hybridation)
Le moteur des voitures qui en sont équipées se met en veille dès que la vitesse tombe au-dessous de 6km/h, à l’approche d’un feu rouge ou dans un embouteillage par exemple . Le moteur repart quand le conducteur relâche la pédale de frein . En ville, ce dispositif permet d’économiser entre 6 et 15% de carburant (8 g de CO2/km en moyenne) et de diminuer les nuisances sonores . Ce système peut équiper les voitures à essence comme les Diesel.
  • 2. Le freinage récupératif (2ème niveau d'hybridation)

Un moteur électrique d’appoint permet de récupérer l’énergie cinétique du véhicule lorsque la voiture freine ou décélère, au lieu de la dissiper sous forme de chaleur dans les freins. Cette énergie est stockée dans une batterie appropriée et restituée ensuite. L’économie de carburant possible avec ce système peut atteindre 15%.
  • 3. L’optimisation du moteur thermique
Le principe est de faire tourner le moteur thermique à son niveau de rendement optimal, de stocker l’énergie dans les batteries lorsqu’elle est excédentaire et de la restituer lorsqu’elle est insuffisante (lors de l’accélération). Le moteur électrique permet un surcroît de puissance et évite la surconsommation du moteur thermique au moment de l’accélération.
  • 4. Le mode électrique
Enfin, un véhicule hybride peut être propulsé entièrement en mode électrique sans intervention du moteur thermique (fonction E-drive® sur la Toyota Prius). Certains de ces véhicules hybrides ont également la possibilité de recharger leurs batteries sur le réseau électrique. Ce sont les hybrides «rechargeables» (plug-in hybrid). Ce système permet aussi de diminuer la cylindrée du moteur thermique.
Le tableau ci-dessous résume les différents types d’hybrides, les fonctionnalités d’hybridation qu’ils possèdent et les gains de C02 qu’ils génèrent en conduite urbaine.

TypeFonctionGain en CO2
Stop & Start
1
(arrêt du moteur au ralenti)
8%
Stop & Go1+2
(freinage récupératif)
13%
Mild-Hybrid1+2+3(diminution de la cylindrée du moteur thermique et assistance accélération)30%
Full-Hybrid1+2+3+4(mode électrique)45%



Les premiers modèles de véhicules hybrides ont vu le jour et sont disponibles sur le marché. L'offre devrait se renforcer de manière conséquente dans les années à venir.
Pour en savoir plus, consultez le guide pratique « La voiture ».
Quels sont les avantages du GLP et du GNV ?
Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un mélange de butane et de propane. Moins taxé que l'essence, il est à peu près deux fois moins cher à la pompe. Les véhicules au GPL ne produisent pas de particules et très peu d'oxyde d'azote (NOx).
Les véhicules au GPL produisent en revanche plus de monoxyde de carbone (CO) que les voitures essence et Diesel, et plus d'hydrocarbures imbrûlés (HC) mais ce sont des HC moins toxiques. Pour le gaz carbonique, ils sont comparables au Diesel. Enfin, ils consomment 30 % de carburant en plus que les véhicules à essence. Les moteurs GPL sont moins bruyants.
Les véhicules GPL sont bi-carburation, c'est à dire qu'ils peuvent fonctionner en mode essence ou en mode gaz. C'est utile si l'on est loin d'un point d'approvisionnement, ou dans une zone peu desservie en carburant GPL.
A l'heure actuelle, il y a environ 1800 stations services équipées GPL en France, dont on peut trouver la liste sur le site du Comité français du butane et du propane :
www.cfbp.fr
Le gaz naturel véhicule (GNV) se compose essentiellement de méthane (CH4) et d’autres hydrocarbures très légers. Il est stocké dans des réservoirs sous une pression de 200 bars.
Ce carburant a de grands avantages énergétiques et environnementaux :
  • il permet de réduire la dépendance au pétrole ;
  • les voitures au GNV sont moins bruyantes que les Diesel ;
  • les émissions de gaz à effet de serre sont équivalentes à celles du Diesel et du GPL ;
  • l’impact sur la santé est moins important qu’avec les carburants classiques : pas de particules, peu d’oxydes d’azote, pas de polluants non réglementés toxiques.
Le GNV alimente surtout des flottes captives de transports en commun et de véhicules utilitaires (bus, bennes à ordures) rattachées à un site équipé d’une station de compression. Il est encore très peu utilisé en France pour des voitures particulières car les stations GNV sont rares.
Pour savoir où se procurer du GNV pour sa voiture, vous pouvez vous renseigner auprès du vendeur du véhicule, auprès de l’AFGNV : www.afgnv.info, ou auprès de GNVERT : www.gnvert.fr.
Les évolutions du marché de l'automobile en 2009
Le marché automobile évolue : 2009 a connu une baisse historique de la diésélisation, une progression des GPL et de l’hybride.
Les Français achètent aujourd’hui de plus en plus de petits véhicules essence, moins chers et peu émetteurs de CO2. Pour la première fois, la moyenne des émissions des véhicules essence est inférieure à celle des Diesel (130 g/km contre 134 g/km). Les ventes des véhicules Diesel ont chuté significativement de 7 points (de 77 % à 70 %) au profit des motorisations essence.
Les ventes de véhicules GPL ont atteint leur meilleur score avec près de 25 000 véhicules vendus en 2009. La part de marché du GPL est ainsi passée de 0,1 % des véhicules neufs immatriculés en 2008 à 1 % en 2009.
L’hybride progresse également avec des ventes en augmentation de 16 % par rapport à 2008 (9 826 véhicules vendus).
Sous l’influence du bonus écologique, l’offre de petits modèles, peu émetteurs de CO2 et peu gourmands en carburant, s’est développée de manière significative.
L’offre de modèles émettant moins de 110 g CO2/km a presque quintuplé ces deux dernières années (95 modèles étaient proposés en 2009 contre 20 modèles en 2007). Le nombre de modèles faisant l’objet d’un bonus a plus que doublé en 2 ans (1 156 modèles en 2009 contre 506 en 2007). Un tiers de ces modèles est proposé par les constructeurs français.
75 % des véhicules vendus en 2009 ont des émissions inférieures à 140 g/km (classes vertes de l’étiquette énergie/CO2), contre 40 % seulement il y a 5 ans. La moitié des ventes de véhicules se positionne en classe B (moins de 120 g/km de CO2).

mercredi 17 août 2011

Mes déchets     :
  PRENEZ DE BONNES RESOLUTIONS POUR LA RENTREE ...

Chacun de nous produit 590 kg de déchets par an qui se retrouvent dans nos poubelles et conteneurs de tri (390 kg) et dans les déchèteries (200 kg). C’est deux fois plus qu’il y a 40 ans.
Aujourd’hui, nous avons pris l’habitude de trier nos déchets mais cela n’est pas suffisant. Ils ont toujours des conséquences sur l’environnement et la santé (gaspillage des matières premières, consommation d'énergie, émission de gaz à effet de serre…).
Comment limiter nos déchets et mieux jeter ? Consultez nos pistes et nos conseils pratiques

À savoir avant de se lancer
Après avoir cherché à réduire au maximum nos déchets en achetant et utilisant mieux nos produits, en jetant moins, nous devrons tout de même en éliminer un certain nombre. Autant le faire le mieux possible pour permettre à ces déchets d'être recyclés. Consultez nos conseils pour jeter mieux.
C'est bon à savoir
Savoir reconnaître et comprendre les logos
Symbole du recyclageSymbole du recyclage qui signifie que ce produit ou  cet emballage contient  65 % de matières  recyclées
Cet anneau de Moebius est le symbole du recyclage. Les produits qui l'arborent, ou leur emballage, sont recyclables. Néanmoins, ils seront recyclés si le système de collecte ou la filière du recyclage existent et si les consignes de tri sont correctement respectées.
Le chiffre à l'intérieur de l'anneau indique le pourcentage de matière recyclée qui entre déja dans le produit.

Autres symboles
Ce sont des symboles d'identification des matériaux. Ils servent à identifier les matériaux lors du tri des produits usagés et de leurs emballages en vue d'en favoriser le recyclage. Ils ne présument donc pas du recyclage effectif du produit qui les porte.
Ce logo ne signifie PAS que le produit est recyclable
Point vert
Celui-ci figure sur 95 % de nos emballages… Il permet juste de reconnaître une entreprise partenaire du programme français de valorisation des emballages ménagers. Il ne signifie pas que les produits sont recyclables.
Pourquoi tous les plastiques ne sont pas recyclables ?
Les plastiques fins comme les films d'emballages, les barquettes, les pots de yaourt... ne sont pour l'instant pas recyclables.
Actuellement, les centres de tri ne savent pas encore isoler les différents plastiques. Or, pour être recyclés, ils ne doivent pas être mélangés.
Où trouver les coordonnées de la déchèterie la plus proche ?
Il existe aujourd'hui un plus de 4 500 déchèteries en France. Vous en trouverez très certainement une près de chez vous !
Pour trouver la déchèterie la plus proche de votre domicile, contactez votre mairie ou consultez son site Internet.
Vous pouvez aussi consulter la base de données de l'ADEME dédiée aux déchets : www.sinoe.org
Un déchet peut être très long à se dégrader et donc très nuisible pour la faune et la flore
Ne laissez jamais vos déchets dans la nature.

Poster : Le temps de dégradation des déchets dans le sol
A quoi sert l'éco-participation sur les achats d'équipements électriques et électroniques et sur les lampes basse consommation ?
Depuis novembre 2006, les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), tout comme les lampes basse consommation doivent être rapportés en magasin ou à la déchèterie pour être dépollués puis recyclés.
C'est pour financer les coûts de collecte, de réemploi, de dépollution et de recyclage que vous payez une « éco-participation » à l'achat d'un appareil neuf.
Elle est indiquée sur les étiquettes, séparée du prix du produit.

Cette « éco-participation » est versée aux quatre éco-organismes agréés par les pouvoirs publics chargés d'organiser la collecte et le retraitement :
Vous pouvez trouver sur les sites Internet de ces éco-organismes de nombreux conseils pour bien jeter vos équipements et lampes basse consommation, ainsi que la liste des points de collecte les plus proches de votre domicile.
Comment bien se débarrasser des objets de notre vie quotidienne dont nous n'avons plus l'usage ?
Abandonnez le réflexe de tout jeter dans la première poubelle que vous avez sous la main !
Certains objets peuvent trouver une deuxième vie, d'autres sont à éliminer avec précaution.
Bref à chaque déchet sa solution.
N'hésitez pas à vous renseigner avant d'agir.
Vous pouvez par exemple trouver des solutions dans le guide pratique du savoir vert de GULLIVERT
Gullivert : le guide pratique du savoir vert - Edition 2010(Prix public : 15€ TTC - 304 pages).
Le recyclage, à quoi ça sert ?

mardi 9 août 2011

Des conseils pour bien acheter
et s'équiper        

Bien acheter et s'équiper, c’est se procurer des produits neufs ou d'occasion dont on à besoin en les achetant mais aussi en les empruntant ou en les louant. C'est penser « déchet » dès l’achat de votre produit. Acquérir quelques réflexes simples vous permettra de faire les bons choix.

Avant de penser "achat", pensez à emprunter ou à louer

Si vous n'utilisez certains équipements qu'occasionnellement, il est préférable de les louer ou de les emprunter. Par exemple, du matériel de bricolage (scie électrique, décolleuse de papier peint...).

Achetez seulement ce dont vous avez besoin

Attention à ne pas acheter en trop grande quantité ou avec des dates de consommation très courtes. Trop de produits finissent à la poubelle car les dates de péremption sont dépassées.

Evitez d’acheter des produits à usage unique : lingettes, vaisselle en carton…

  • Privilégiez la vaisselle réutilisable (verre, porcelaine...) plutôt que la vaisselle à usage unique (en carton ou plastique) même pour des fêtes.
  • Le papier essuie-tout est bien pratique, mais réapprenons à utiliser d’abord éponge, torchon ou chiffon. Et pour nettoyer, un produit adapté et correctement dosé plutôt que des lingettes d’entretien.
  • Des boîtes en plastique, en verre ou en métal conviennent pour le stockage dans bon nombre de cas : réservons plutôt le papier aluminium ou sulfurisé aux cas particuliers.
  • Préférez les rasoirs solides (bois, métal...) à lames rechargeables plutôt que les rasoirs jetables en plastique.
  • Consommez plutôt l’eau du robinet qui est bonne et bon marché : plutôt que d’acheter des bouteilles en plastique. Pour partir en promenade, remplissez une gourde réutilisable plusieurs fois.
Cependant, dans certaines circonstances (par exemple dans les transports, hors domicile ou pour des raisons sanitaires), certains de ces produits à usage unique peuvent être pratiques. Réservez-les à ces moments-là !
Quelques conseils sur vos achats pour bébé sur www.developpement-durable.gouv.fr

Privilégiez des produits éco-labellisés et éco-conçus

Ces produits ont moins d'impact sur l’environnement lors de leur fabrication, de leur utilisation mais également de leur fin de vie. Par exemple, leurs emballages sont recyclables ou présentés en éco-recharges.
Pour en savoir plus : www.simplementecolabel.fr

Préférez des sacs réutilisables plutôt que des sacs de caisse jetables

Environ 48 sacs de caisse en plastique sont encore distribués par seconde aux français pour une durée d’utilisation de 20 minutes en moyenne. Cependant, on peut être optimiste pour l’avenir puisque 85 % de sacs ont été distribués en moins depuis 2002.

Evitez les emballages superflus

Privilégiez les produits vendus au détail ou en vrac et ceux nécessitant le moins d’emballages : par exemple les produits avec recharges, les lessives concentrées …
Vous pourrez ainsi diminuer le volume de votre poubelle. En effet, 90 milliards d’emballages sont jetés chaque année par les français, ce qui représente 25 % du poids de votre poubelle !

Choisissez des produits durables et réparables

Dans la plupart des cas, prolonger la durée de vie d’un produit en le réparant permet des économies de matières premières plus importantes que celles liées à l’achat d’un appareil neuf même plus performant.

Choisissez des produits en matières recyclées ou issus de matières renouvelables

Vous pouvez, par exemple, trouver des jouets en bois issus de forêts gérées durablement.

Achetez des produits de seconde main

Dans les recycleries, les ventes des associations, dans les vide-greniers, dans les magasins type salle de vente de particuliers, ou chez les artisans/vendeurs vous pourrez trouver livres scolaires d’occasion, matériel de puériculture, meubles, etc. vendus après remise en état ou non.

Pensez à offrir des cadeaux dématérialisés plutôt que des objets qui ne serviront que très peu

Concerts, abonnements… feront tout autant plaisir et éviteront de finir au rebut

dimanche 7 août 2011

Des éco-conseils pour vos Vacances

Ça y est, les vacances approchent ! Mais avant de partir, n’oubliez pas de garder en mémoire toute une série de conseils pour respecter au mieux l’environnement. Et, une fois sur place, conservez un comportement éco-responsable.

 

 

Avant de partir

1. Comparez les différents modes de transport pour vous rendre à destination et optez pour le moins émetteur en CO2
Pour vous aider la SNCF et l’ADEME vous proposent un ecocomparateur.voyages-sncf.com
Il vous permet de comparer les offres des différents modes de transport proposés sur le site Voyages-sncf.com pour des destinations desservies par le train, en France et en Europe proche : avion, train, voiture et de prendre en considération plusieurs critères pour faire le meilleur choix possible : la durée du transport, le coût et son impact sur l'environnement.
2. Préparez vos bagages avec soin
  • Réduisez au maximum le poids de vos bagages. Réduire de 15 kg ses bagages peut économiser entre 100 et 200 kg éqCO2 sur un vol Londres – Tenerife.
  • N'emportez pas de produits générant des déchets sur place
    - Faites la chasse aux emballages. Pensez à retirer vos crèmes, shampoings… de leurs cartons d’emballage.
    - Evitez les produits jetables comme les rasoirs, les lingettes...
    - N’emportez pas de produits polluants comme des piles.
    Vous éviterez ainsi de les jeter sur place alors que certains pays ne possèdent pas de systèmes de gestion optimisée de ces déchets.
  • Privilégiez les produits labellisés NF Environnement ou portant l’écolabel européen. Leur utilisation a un impact réduit sur l’environnement. Cela prend tout son sens en particulier dans les pays du Sud où les eaux ne sont pas toujours traitées.
  • A la plage, optez pour des laits solaires plutôt que pour des huiles. L'huile solaire forme un écran à la surface de l'eau et ralentit la photosynthèse des végétaux sous-marins.
  • Choisissez des vêtements adaptés. Pensez à vous renseigner sur la coutume vestimentaire du pays où vous vous rendez afin de respecter la population que vous allez rencontrer. Par exemple, dans les pays musulmans, les femmes doivent garder les jambes couvertes (jupe longue ou pantalon), en Italie, les femmes doivent se couvrir la tête pour visiter une église, en Inde, mieux vaut rester les bras couverts si vous ne voulez pas choquer…

Sur place

1. Respectez l’environnement
N’oubliez pas que les sites naturels touristiques sont souvent fragiles et doivent être protégés. Des touristes en grand nombre peuvent abîmer la flore et déranger la faune.



2. Privilégiez les transports en commun, le vélo et la marche à pied
Vous avez le temps. C'est l'occasion de lâcher votre voiture au profit des transports en commun, du vélo ou de la marche, moins émetteurs de gaz à effet de serre.
De plus en plus de communes proposent des infrastructures pour limiter le recours à la voiture durant les séjours : voies vertes, cyclables ou piétonnes, réseaux de bus, navettes... En plus, vous ferez des économies.
3. Consommez des produits locaux que vous soyez en France ou à l'étranger
Les produits importés consomment du carburant pour leur transport, émettent des gaz à effet de serre et contribuent au changement climatique. Cela permet aussi de soutenir l'économie locale et de découvrir de nouveaux produits ou de nouvelles saveurs !
4. N'oubliez pas les bonnes pratiques au quotidien
Une étude de l'ADEME a constaté que pendant les vacances nous avions tendance à oublier les pratiques responsables. Plusieurs douches dans une même journée, utilisation massive de produits jetables, changement des serviettes tous les jours...
Il faut savoir qu’un tiers de la population mondiale est privée d’accès à l’eau potable. Un Américain utilise en moyenne 600 litres d’eau potable par jour, un Européen 250 et un Africain 30. Plus de 2,6 milliards de personnes ne bénéficient pas d'un système d'assainissement basique des eaux usées et de nombreux pays n'ont pas forcement les infrastructures adéquates pour gérer les déchets comme les pays du Nord. Il faut donc rester vigilants si nous ne voulons pas que nos vacances soient un poids supplémentaire pour le territoire que nous visitons.
Quelques gestes simples à adopter :
  • Sur la plage, en mer, en montagne, récupérez vos déchets, tous vos déchets ! Y compris les mégots de cigarettes, les chewing-gums... Pensez à toujours avoir un sac en plastique dans votre sac à dos durant vos promenades : il servira à mettre vos déchets de pique-nique ou de goûter. Vous pourrez les trier et les jeter en arrivant chez vous.
  • Evitez de laisser traîner des emballages vides (paquets de gâteaux, sachets...) et des sacs plastiques qui pourraient s’envoler et être entraînés vers la mer. Ce sont des dangers mortels pour la faune qui les confond parfois avec de la nourriture. Selon les Nations Unies, les déchets rejetés à la mer, principalement le plastique, seraient à l'origine de la mort, chaque année, d'un million d'oiseaux marins et environ 100 000 mammifères et tortues de mer.
  • Evitez les produits à usage unique. Vous ferez des économies et réduirez le volume des déchets à traiter. Utilisez des piles rechargeables.
  • A l’hôtel, ne changez pas de serviette tous les jours. De nombreux hôteliers vous proposent de mettre vos serviettes par terre ou dans la baignoire pour indiquer que vous souhaitez les changer.
  • Ne prenez pas des douches trop longues. L’eau est rare et précieuse.
  • N’utilisez pas de grandes quantités de savon, shampoing, etc. Ils sont parfois difficiles à éliminer par les systèmes d’épuration. Utilisez au maximum des produits écolabellisés plus facilement biodégradables et plus respectueux de l’environnement.

5. Optez pour des sports doux avec la nature

Certaines activités pratiquées dans la nature, vélos, canyoning, escalade, canoë-kayak, deltaplane… peuvent avoir des impacts significatifs sur l'environnement.
C'est pourquoi, il est primordial quand vous pratiquez une activité dans la nature de respecter les différentes consignes énoncées par le secteur. Certains secteurs ont établi des chartes pour informer les sportifs des consignes à respecter pour préserver les éco-systèmes fragiles.
Pour en savoir plus, consultez la rubrique "Mes loisirs".
6. Favorisez l'artisanal local

Si vous souhaitez ramener un souvenir, vérifiez qu’il a bien été produit localement et non pas dans un autre pays où la main d’œuvre est bon marché et où les enfants sont exploités. Veillez aussi à ce que le produit ne contribue pas à l'extinction de certaines espèces ou ressources.
En choisissant des souvenirs issus de l’artisanat local, vous soutiendrez l’économie locale.

BONNES VACANCES

vendredi 5 août 2011

CONSOMMEZ MIEUX ET FAITES DES ECONOMIES
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie

Ademe : pour mieux comprendre les enjeux du développement durable

Publié le 31.03.2011
Consommation, logement, loisirs, transports... A l’occasion de la semaine du développement durable du 1er au 7 avril 2011, découvrez sur le site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) l’espace éco-citoyens.
Cet espace vous propose toute une série d’entrées thématiques pour vous apporter des informations et des conseils pratiques : habitation, achats, déplacements, vacances, loisirs, déchets, vie au bureau, financement de projets. Il donne également accès à des guides pratiques concernant, par exemple, le diagnostic de performance énergétique, les modalités de chauffage, la production d’électricité, la voiture, les équipements électriques, l’éclairage, le compostage ou encore les déchets dangereux. Pour plus d’informations en matière d’économie d’énergie (isolation, chauffage, financement...), vous pouvez aussi contacter l’un des 235 espaces "Info Energie" implantés sur l’ensemble du territoire français.
Enfin, si vous souhaitez connaître le programme des manifestations liées à la semaine du développement durable, vous avez la possibilité de trouver directement la liste des activités proposées sur le site www.semainedudevloppementdurable.gouv.fr

mardi 2 août 2011

DIAGNOSTIC PLOMB POURQUOI ?
 
 HISTORIQUE
Adoré au Moyen Age par les alchimistes de l’époque qui l’associait à la planète Saturne, le plomb a toujours eu une réputation à la fois sulfureuse et mystérieuse, car certains disaient pouvoir le changer en or ! En pratique, son utilisation s’est vite répandue dans de nombreux domaines, car c’est un matériau facile à trouver et à extraire et d’une très grande malléabilité. Mais il est également dangereux pour la santé. Résultat, les peintures au plomb ont été interdites en 1948 en France mais l’interdiction totale pour les canalisations ne date que de 1995.

Aussi est-il recherché dans des logements pour prévenir tout risque d’intoxication et de saturnisme.


Le constat de risque d’exposition au plomb

Défini par l’article L. 1334-6 du Code de la santé publique, le Constat de Risque d’Exposition au Plomb (CREP) consiste à en mesurer la concentration dans tous les revêtements d’un immeuble afin d’identifier ceux qui en contiennent. Ce diagnostic permet de décrire leur état de conservation et de repérer les facteurs de dégradation du bâti. Il permet ainsi d’identifier les situations d’insalubrité. Le CREP porte uniquement sur les revêtements du logement, y compris ceux de l’extérieur comme les volets, ainsi que sur les locaux annexes d’une habitation destinés à un usage courant (buanderie par exemple). Il concerne les appartements et les maisons individuelles construits avant le 1er janvier 1949, quelque soit leur localisation géographique.


Le CREP doit avoir été établi depuis moins d’un an à la date de la signature de l’avant-contrat ou, à défaut, de l’acte authentique de vente chez le notaire. Toutefois, si le constat établit l’absence de revêtement contenant du plomb ou la présence de plomb à des concentrations inférieures au seuil de 1 mg/cm², sa validité n’est pas limitée dans le temps. Il sera donc inutile de refaire un constant en cas de vente.

Protéger les occupants du logement et les professionnels en intervention En l’absence de CREP, la vente peut quand même avoir lieu mais le vendeur ou le bailleur demeure pénalement responsable si l’acquéreur ou le locataire découvre la présence de plomb dans les revêtements. De plus, si des personnes occupantes ou professionnelles du bâtiment sont soumises à une pollution par le plomb par l’absence d’information sur le risque, la responsabilité pénale du vendeur peut être engagée pour mise en danger de la vie d’autrui. A défaut, aucune clause d’exonération de la garantie des vices cachés ne peut être stipulée à raison des vices constitués par le risque d’exposition au plomb.



Si le CREP met en évidence la présence de revêtements contenant du plomb à des concentrations supérieures au seuil limite, le propriétaire doit absolument en informer les occupants et les personnes amenées à faire des travaux dans l’immeuble ou la partie d’immeuble concernée. Il doit aussi procéder sans attendre aux travaux appropriés pour supprimer le risque d’exposition, tout en garantissant la sécurité des occupants. Cette obligation est transférée à l’acquéreur après la vente.

lundi 1 août 2011

Electricité et diagnostics

Nouvelle norme XP C 16-600 :
des évolutions d’envergure



« Les évolutions apportées par la nouvelle norme XP C 16-600 au diagnostic électrique en cas de vente sont d’envergure. Même si les six points de contrôle de base sont inchangés, les exigences de chaque fiche de contrôle ont été remaniées dans leurs
libellés, les mesures compensatoires apparaissent explicitement dans le rapport, l’étendue des zones de sécurité dans les locaux contenant une baignoire ou une douche change en présence de parois...

En outre, les exigences relatives aux piscines privées ne se réfèrent plus à la partie 7-702 de la norme NF C 15-100 : elles seront désormais explicitées en intégralité dans la nouvelle norme XP C 16-600. Si on ajoute l’enrichissement de l’annexe relative aux matériels vétustes, inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contact direct, Promotelec ne peut que recommander vivement à tous les diagnostiqueurs de prendre le temps, d’ici le 1er juillet 2011, de se former aux évolutions de cette nouvelle norme XP C 16-600. »

Bruno Gendron, Association Promotelec.
Contexte : Un arrêté a été pris pour cause d’insalubrité, de plomb et de sur-occupation. Les travaux d'office ont été engagés ainsi que l'hébergement des occupants.


Question : Faut-il faire des travaux d'office dans des logements vacants ou devenus vacants ?
Réponse : Il faut réaliser les travaux d'office même si les logements sont provisoirement vacants. C'est d'ailleurs ce que prévoit l'article 85 de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, qui tranche cette question pour l'insalubrité. En droit, même sur des logements devenus vacants après l’arrêté d’insalubrité remédiable, la règle est donc l’exécution d’office des travaux prescrits.

S’agissant des immeubles vacants, le défaut d’occupation ne s’oppose pas à l’édiction d’un arrêté d’insalubrité, ou de péril, dès lors qu’un risque pour la santé ou la sécurité de tiers est avérée.
Cette situation se présentera le plus souvent en matière de péril, mais elle n’est pas exclue en cas d’insalubrité et elle est d’ailleurs prévue par l’article L1331-26 du code de la santé publique, notamment en cas de risque pour les voisins.

Dans ce cas, l’arrêté doit être exécuté y compris par travaux d’office pour mettre fin à ce désordre, ainsi que pour empêcher une occupation ultérieure.


S'agissant d'un immeuble qui devient vacant postérieurement à l’arrêté, la vacance n’éteint pas les obligations du propriétaire et les servitudes qui découlent de l’arrêté continuent à produire tous leurs effets de droit (interdiction de relouer ou d’habiter, transmission de la servitude aux acquéreurs …) dès lors que l’arrêté n’est pas levé.

La décision d’intervenir d’office en cas de défaillance du propriétaire doit être appréciée selon les circonstances précises de l’espèce, en tenant compte de l'ensemble des risques actuels que présente l’état de l’immeuble et donc de l’utilité de l’intervention. Le cas doit être analysé différemment en matière d’insalubrité et en matière de péril, car les dangers ou risques ne sont pas identiques.

En insalubrité, l'état de l’immeuble ou du logement peut constituer un danger pour la santé des voisins, actuels ou futurs, ceux qui habitent le même immeuble (collectif, en copropriété ou non) ou ceux qui habitent l’immeuble voisin.

Cependant, sauf si le propriétaire a effectivement assuré le relogement définitif des occupants et a un projet sur cet immeuble (mutation, onéreuse ou gratuite, autre usage) il faut prendre garde au fait que le propriétaire, pour éviter d’exécuter ses obligations, risquer l’exécution d’office, use de tous moyens pour faire libérer les lieux et argue de leur vacance pour s’opposer aux travaux : c’est pour éviter ce risque, trop réel, que l’art L.1331-29 a été complété.


Pour tout élément relatif aux travaux d'office, il convient de se reporter à la fiche 15 du Vade-Mecum du PNLHI