vendredi 19 août 2011


Mes déplacements

À savoir avant de se lancer :
Il est parfois difficile de se passer de la voiture mais cela ne signifie pas pour autant que nous ne pouvons rien faire pour diminuer nos impacts sur l’environnement. Des choix et des comportements plus responsables peuvent faire évoluer la situation dans le bon sens. En adoptant l'éco-conduite, vous pourrez réduire votre consommation de carburant de 7 à 10 %.
C'est bon à savoir
La voiture, pas toujours rentable !
En ville, la voiture est le mode de transports le plus cher : 30 centimes d’euros du km et elle est la plupart du temps la moins rapide.
Alors que :
  • La marche, c’est gratuit et bon pour la santé. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise 30 minutes de marche par jour pour se maintenir en forme et diminuer les risques de maladies cardiovasculaires. Un automobilisme en fait seulement 8 minutes.
  • Marcher 1 h ou pédaler 20 min. par jour, évite d’émettre ½ tonne de CO2 par an et économise ainsi 160 litres de carburant, soit plus de 200 € par an.
  • Le vélo est plus rapide que la voiture sur des distances de quelques kilomètres en période de pointe. Un bon vélo ne coûte que 220 €.
  • Les transports en commun sont très économes en espace et en énergie et moins polluant, en plus ils sont souvent plus rapides que la voiture en ville. Une rame de tramway transporte à peu près l’équivalent en passagers de 170 voitures. Un passager du métro consomment environ 10 fois moins d’énergie qu’en utilisant sa voiture.
Une voiture, combien ça coûte ?
La voiture est, pour un ménage, un gros investissement. Mais son prix d’achat est loin de représenter toutes les dépenses qu’elle suscite. Entrent en compte également :
  • l’achat de carburant (avec une tendance à l’augmentation des prix. La ressource n’étant pas inépuisable, cette tendance ne peut que s’accentuer),
  • les coûts d’assurance, de carte grise, d’entretien, de contrôle technique, de péages, de stationnement, de dépréciation du véhicule, etc.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu du coût annuel (moyenne sur quatre années d’usage) de 6 types de véhicules qui parcourent chaque année 15 000 km (40 % en ville, 35 % sur route, 25 % sur autoroute), en prenant en compte toutes les dépenses associées.
Catégorie du véhiculeCoût en euros pour 15000 km/an
EssenceDiesel
Citadine6 150 €5 550 €
Compact9 450 €7 950 €
Familiale12 750 €10 650 €
Monospace compact9 600 €7 950 €
Berline de luxe27 300 €21 450 €
4x419 200 €15 750 €
Source ADEME
Le coût d'une citadine à l'année pour un particulier est approximativement :
- 20 fois supérieur à celui des transports publics (320 € par an en moyenne)
- 60 fois supérieur à celui d'un vélo équipé et entretenu
L’étiquette énergie/ CO2, un critère de choix
Quand on achète une voiture, la consommation de carburant, et par conséquent les émissions de CO2, sont devenues des éléments prépondérants de choix, avec la mise en place du bonus écologique.
Comment connaître la consommation de carburant et les émissions de CO2 d’un véhicule ?
C’est simple avec l’étiquette-énergie.
Depuis mai 2006, elle est obligatoire et doit être apposée sur chaque voiture particulière neuve ou affichée près de celle-ci, de manière visible dans tous les lieux de vente en France. De nouvelles étiquettes énergie sont en cours d'élaboration et remplaceront l'étiquette énergie actuelle courant 2011.
Pour en savoir plus, consultez le module carlabelling pour choisir votre véhicule en connaissance de cause.
Il existe des véhicules consommant moins de 90 g de CO2/km
La baisse des émissions moyennes de CO2 des véhicules neufs, aujourd’hui de 133g CO2/km, place la France à la tête de l’Union Européenne.
L’ensemble de ces résultats illustre l’impact positif du bonus/malus, mesure phare du Grenelle de l’Environnement. Associé à la prime à la casse, ce dispositif a également permis à la France de voir son marché automobile progresser avec une nette augmentation des ventes de véhicules neufs de 10% en 2009. Ainsi, ce sont près de 2,5 millions de véhicules concernés par le bonus écologique qui ont été vendus depuis sa mise en place en 2007.
L'ADEME publie son palmarès des véhicules les moins émetteurs de CO2 :
Pour la première fois dans ce palmarès, les lauréats présentent des émissions inférieures à 90 g CO2/km : la Smart Fortwo en Diesel et la nouvelle Prius de Toyota en essence. La Smart Fortwo occupe ainsi le haut du classement pour les véhicules Diesel suivie par la Ford Fiesta et la Seat Ibiza. Le modèle hybride Toyota Prius (nouvelle Prius) prend, quant à lui, la tête du classement essence, suivi de la Toyota iQ 68 VVT-i et de la Honda Insight 1.3 i-VTEC.
Cette année, 8 modèles diesel (deux fois plus qu’en 2008) et 2 modèles essence émettent moins de 100g CO2/km (classe A de l’étiquette énergie/CO2).
Trois constructeurs ont d’ores et déjà atteint sur le plan national l’objectif européen des 130g CO2/km prévu en 2015 : Toyota et FIAT avec 127g, suivis de PSA avec 130g. Renault arrive en quatrième position avec 131g.
Essence ou Diesel ?
En termes de consommation et de pollution, il est assez difficile de trancher puisque les deux types de moteurs ne sont pas du tout comparables :
Les moteurs à essence produisent moins d'oxyde d'azote et nettement moins de particules que les Diesel (sauf quand ceux-ci sont équipés d'un filtre à particules).
Les moteurs Diesel produisent moins de gaz carbonique, moins d'hydrocarbures imbrûlés et surtout moins de monoxyde de carbone que les moteurs essence.
Les Diesel sont en général considérés comme plus nocifs pour la santé, en particulier à cause des particules qu’ils rejettent. Depuis janvier 2011, tous les véhicules Diesel neufs sont équipés d’un filtre à particules qui en retient plus de 95 %. Avec cet équipement, ils ne rejettent pas plus de particules que les voitures à essence.
Les Diesel, moins nuisibles en termes d’effet de serre, émettent 20 % de CO2 en moins que les véhicules à essence.
Comparaison des émissions moyennes d'un véhicule Diesel par rapport à un essence
CO = monoxyde de carbone (gaz toxique)
HC = hydrocarbures imbrûlés (ils provoquent des irritations et sont cancérigènes).
NOx = oxydes d’azote (ces polluants sont irritants pour le système respiratoire).
Les particules (elles accroissent les risques de maladies respiratoires).
CO2= gaz carbonique (principal gaz à effet de serre)
Qu'est-ce qu'un véhicule hybride ?

Les véhicules hybrides sont intermédiaires entre les voitures conventionnelles et les voitures électriques.
Il en existe plusieurs sortes, généralement dénommés par leur terminologie anglosaxonne : Le Stop & Start, le Stop & Go, le Mild-Hybrid et le Full Hybrid.
Ces véhicules peuvent avoir différents niveaux et fonctionnalités d'hybridation :

  • 1. Le système « Stop and Start » (1er niveau d’hybridation)
Le moteur des voitures qui en sont équipées se met en veille dès que la vitesse tombe au-dessous de 6km/h, à l’approche d’un feu rouge ou dans un embouteillage par exemple . Le moteur repart quand le conducteur relâche la pédale de frein . En ville, ce dispositif permet d’économiser entre 6 et 15% de carburant (8 g de CO2/km en moyenne) et de diminuer les nuisances sonores . Ce système peut équiper les voitures à essence comme les Diesel.
  • 2. Le freinage récupératif (2ème niveau d'hybridation)

Un moteur électrique d’appoint permet de récupérer l’énergie cinétique du véhicule lorsque la voiture freine ou décélère, au lieu de la dissiper sous forme de chaleur dans les freins. Cette énergie est stockée dans une batterie appropriée et restituée ensuite. L’économie de carburant possible avec ce système peut atteindre 15%.
  • 3. L’optimisation du moteur thermique
Le principe est de faire tourner le moteur thermique à son niveau de rendement optimal, de stocker l’énergie dans les batteries lorsqu’elle est excédentaire et de la restituer lorsqu’elle est insuffisante (lors de l’accélération). Le moteur électrique permet un surcroît de puissance et évite la surconsommation du moteur thermique au moment de l’accélération.
  • 4. Le mode électrique
Enfin, un véhicule hybride peut être propulsé entièrement en mode électrique sans intervention du moteur thermique (fonction E-drive® sur la Toyota Prius). Certains de ces véhicules hybrides ont également la possibilité de recharger leurs batteries sur le réseau électrique. Ce sont les hybrides «rechargeables» (plug-in hybrid). Ce système permet aussi de diminuer la cylindrée du moteur thermique.
Le tableau ci-dessous résume les différents types d’hybrides, les fonctionnalités d’hybridation qu’ils possèdent et les gains de C02 qu’ils génèrent en conduite urbaine.

TypeFonctionGain en CO2
Stop & Start
1
(arrêt du moteur au ralenti)
8%
Stop & Go1+2
(freinage récupératif)
13%
Mild-Hybrid1+2+3(diminution de la cylindrée du moteur thermique et assistance accélération)30%
Full-Hybrid1+2+3+4(mode électrique)45%



Les premiers modèles de véhicules hybrides ont vu le jour et sont disponibles sur le marché. L'offre devrait se renforcer de manière conséquente dans les années à venir.
Pour en savoir plus, consultez le guide pratique « La voiture ».
Quels sont les avantages du GLP et du GNV ?
Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un mélange de butane et de propane. Moins taxé que l'essence, il est à peu près deux fois moins cher à la pompe. Les véhicules au GPL ne produisent pas de particules et très peu d'oxyde d'azote (NOx).
Les véhicules au GPL produisent en revanche plus de monoxyde de carbone (CO) que les voitures essence et Diesel, et plus d'hydrocarbures imbrûlés (HC) mais ce sont des HC moins toxiques. Pour le gaz carbonique, ils sont comparables au Diesel. Enfin, ils consomment 30 % de carburant en plus que les véhicules à essence. Les moteurs GPL sont moins bruyants.
Les véhicules GPL sont bi-carburation, c'est à dire qu'ils peuvent fonctionner en mode essence ou en mode gaz. C'est utile si l'on est loin d'un point d'approvisionnement, ou dans une zone peu desservie en carburant GPL.
A l'heure actuelle, il y a environ 1800 stations services équipées GPL en France, dont on peut trouver la liste sur le site du Comité français du butane et du propane :
www.cfbp.fr
Le gaz naturel véhicule (GNV) se compose essentiellement de méthane (CH4) et d’autres hydrocarbures très légers. Il est stocké dans des réservoirs sous une pression de 200 bars.
Ce carburant a de grands avantages énergétiques et environnementaux :
  • il permet de réduire la dépendance au pétrole ;
  • les voitures au GNV sont moins bruyantes que les Diesel ;
  • les émissions de gaz à effet de serre sont équivalentes à celles du Diesel et du GPL ;
  • l’impact sur la santé est moins important qu’avec les carburants classiques : pas de particules, peu d’oxydes d’azote, pas de polluants non réglementés toxiques.
Le GNV alimente surtout des flottes captives de transports en commun et de véhicules utilitaires (bus, bennes à ordures) rattachées à un site équipé d’une station de compression. Il est encore très peu utilisé en France pour des voitures particulières car les stations GNV sont rares.
Pour savoir où se procurer du GNV pour sa voiture, vous pouvez vous renseigner auprès du vendeur du véhicule, auprès de l’AFGNV : www.afgnv.info, ou auprès de GNVERT : www.gnvert.fr.
Les évolutions du marché de l'automobile en 2009
Le marché automobile évolue : 2009 a connu une baisse historique de la diésélisation, une progression des GPL et de l’hybride.
Les Français achètent aujourd’hui de plus en plus de petits véhicules essence, moins chers et peu émetteurs de CO2. Pour la première fois, la moyenne des émissions des véhicules essence est inférieure à celle des Diesel (130 g/km contre 134 g/km). Les ventes des véhicules Diesel ont chuté significativement de 7 points (de 77 % à 70 %) au profit des motorisations essence.
Les ventes de véhicules GPL ont atteint leur meilleur score avec près de 25 000 véhicules vendus en 2009. La part de marché du GPL est ainsi passée de 0,1 % des véhicules neufs immatriculés en 2008 à 1 % en 2009.
L’hybride progresse également avec des ventes en augmentation de 16 % par rapport à 2008 (9 826 véhicules vendus).
Sous l’influence du bonus écologique, l’offre de petits modèles, peu émetteurs de CO2 et peu gourmands en carburant, s’est développée de manière significative.
L’offre de modèles émettant moins de 110 g CO2/km a presque quintuplé ces deux dernières années (95 modèles étaient proposés en 2009 contre 20 modèles en 2007). Le nombre de modèles faisant l’objet d’un bonus a plus que doublé en 2 ans (1 156 modèles en 2009 contre 506 en 2007). Un tiers de ces modèles est proposé par les constructeurs français.
75 % des véhicules vendus en 2009 ont des émissions inférieures à 140 g/km (classes vertes de l’étiquette énergie/CO2), contre 40 % seulement il y a 5 ans. La moitié des ventes de véhicules se positionne en classe B (moins de 120 g/km de CO2).

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