mercredi 10 octobre 2012

Réparer le bois pourri

Dans le climat variable que nous connaissons, le bois est mis à rude épreuve. Les averses à répétition fragilisent le bois qui finit par pourrir. Heureusement, il est possible de réparer soi-même le bois pourri.
Fournitures:Outillage:
  • Produit anti-pourriture pour le bois
  • Pâte à bois de rebouchage
  • Clous
  • Papier de verre
  • Brosse
  • Spatule métallique
  • Marteau
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Étape 1: reconnaître le bois pourri

  • Le bois peut pourrir à tous endroits, qu’il s’agisse de châssis, de poutres et de portes et ceci résulte de la formation de champignons après une longue exposition du bois à l’humidité.
  • L’on peut reconnaître le bois pourri à sa couleur noir à brun roux et à sa structure molle.
  • Le bois pourri se manifeste aussi par une saturation en eau du bois, un gonflement ou un retrait du bois, une peinture qui s’écaille, ainsi que le détachement des parties atteintes.
  • Les petites zones de pourriture peuvent être réparées facilement. Si la pourriture du bois est plus étendue, le remplacement pur et simple s’impose.
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Étape 2: nettoyer l’endroit atteint

  • Grattez délicatement la zone atteinte.
  • Enlevez trop de bois pourri que pas assez, car s’il reste de la pourriture, le processus reprendra tout simplement après traitement.
  • Poncez légèrement la zone avec du papier de verre.
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Étape 3 : traiter l’endroit atteint

  • Posez une couche de produit anti-pourriture à l’aide d’une brosse sur le bois sain sous la zone atteinte et laissez sécher. Faites ceci par temps sec, car ce produit a une longue durée de séchage.
  • Mélangez ensuite la pâte à bois de rebouchage selon les prescriptions et posez la pâte avec une spatule métallique sur l’endroit abîmé.
  • Étalez correctement le produit et enlevez l’excédent.
  • Poncez la surface afin d’obtenir une surface bien lisse entre le bois sain et la pâte à bois.
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Étape 4: traiter les angles atteints

  • Posez une couche de produit anti-pourriture pour le bois sur la surface atteinte.
  • Fixez une planchette au mur avec des clous, remplissez de pâte de rebouchage et lissez la surface réparée.
  • Laissez la pâte durcir et fixez la planchette sur le mur opposé. Réparez la surface atteinte de l’autre côté.
  • Retirez la planchette du mur et remplissez les trous des clous avec de la pâte de rebouchage.
  • Poncez de manière à obtenir une surface bien lisse entre le bois sain et la surface recouverte avec la pâte de rebouchage.

jeudi 4 octobre 2012

DPE : crédit d'impôt

Crédit d’impôt de 50 % pour les DPE

Dans les cas où la réalisation du diagnostic de performance énergétique (DPE) n’est pas obligatoire, elle ouvre droit à un crédit d’impôt de 50%.

Qu’est-ce que le DPE ?

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un rapport qui présente une estimation de la consommation énergétique et son taux d'émission de gaz à effet de serre, pour une utilisation standard du bâtiment ou partie de bâtiment.


Il permet d'établir un bilan énergétique succins de son habitation. Le bilan énergétique étudie tous les postes de consommation et de production d'énergie d'un lieu, bâtiment, famille, organisme...

A quoi sert le DPE ?

Le Bilan énergétique sert souvent à optimiser et réduire la consommation afin de faire des économies d'énergie.

Ainsi, le document fourni devra être accompagné de recommandations destinées à améliorer la performance énergétique du bâtiment (ou une partie) en question. En cas de travaux ou de remplacement d'équipements, il permet d'optimiser les interventions pour maîtriser la consommation énergétique, et contribuer simultanément à limiter les déperditions thermiques et les émissions de gaz à effet de serre.


Bien entendu, les consommations réelles des bâtiments dépendront très directement des conditions d'usage et de la température effective de chauffage ; les estimations ne pourront ainsi constituer une garantie contractuelle, mais elles permettront une comparaison objective de la qualité des logements et bâtiments mis en vente.


Dans le cas d’une location, le locataire ne peut se prévaloir lui non plus sur les informations qui lui sont fournies car le document n’a qu’une valeur informative. Cependant, ces conseils revêtent une importance considérable lorsque l'on sait que plus des deux tiers des logements français sont considérés comme étant en surconsommation d'énergie (classe E, F et G sur une échelle de valeurs allant de A à G), ils visent donc également à réduire les charges pour les locataires.

Comment bénéficier d’un crédit d’impôt pour le DPE ?

Dans le code de la construction et de l’habitation et selon l’article L. 134-1, depuis le 1er janvier 2009 les dépenses engagées pour un DPE ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50%.

Pour en bénéficier il faut réaliser ce diagnostic en dehors des cas où il est obligatoire. Ainsi, vous avez droit à ce crédit d’impôt :


  1. si vous ne vendez pas votre bien en France métropolitaine ,

  2. si vous ne vendez pas un bâtiment en France métropolitaine,

  3. si vous ne louez pas un logement,

  4. s’il s’agit d’un immeuble achevé depuis plus de deux ans.

Il faut veiller à mentionner sur le rapport de DPE que celui-ci a été effectué en dehors des conditions obligatoires.

Le diagnostic doit être réalisé par un diagnostiqueur certifié et accrédité par le comité français d’accréditation (COFRAC).

Attention, le DPE ouvre droit à un crédit d’impôt pour un même logement par période de 5 ans. En pratique, cette période est ramenée à 4 ans lorsqu’il n’y a eu que cette dépense effectuée qui ouvre un droit.

Le Ravalement :

une date clef dans la vie d’un immeuble



 
Ravaler la façade participe à la valorisation d’un patrimoine immobilier. Nos conseils pour bien préparer ces travaux importants.




Repoussé et redouté, le ravalement est la bête noire des copropriétaires. Plusieurs années sont parfois nécessaires pour le faire accepter de tous. C’est vrai qu’une fois votés, ces travaux doublent ou triplent les charges de l’immeuble pendant quelques années.

Selon l’état de dégradation des murs extérieurs, de la taille de l’immeuble, et du nombre d’appartements, la facture oscille entre 2 500 et
10 000 euros par copropriétaire. Cette dépense n’est pas neutre et doit être prévue dans votre budget.

Nécessaire, ce « grand nettoyage » participe à la préservation d’un édifice et le valorise. Cette opération se déroule tous les 15 à 30 ans.



Quelle périodicité ?

C’est une fausse idée de penser qu’un ravalement est obligatoire tous les dix ans! Cette décision relève du libre choix de la copropriété. En général, une telle intervention se réalise tous les 15 à 30 ans.

Parfois, le ravalement est fortement encouragé par certaines mairies ou communauté de communes. Cela peut être le cas pour un immeuble situé dans un quartier protégé, un secteur historique ou dans une zone d’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH).

Ravalement Municipalité

A savoir : une politique municipale de réhabilitation à l’échelle d’un quartier vise à terme à le revitaliser, à améliorer sa réputation et valoriser son image.




Même si l’immeuble ne se situe pas dans un des secteurs évoqués précédemment, les services de la mairie peuvent adresser un courrier au syndic de l’immeuble afin de signaler l’état de décrépitude de la façade et demander à la copropriété de se saisir du problème.



Comment financer ?

Débourser 2 500 à 10 000 euros pour un ravalement oblige certains copropriétaires à recourir au crédit pour payer la note.

• Chacun peut dénicher en « solo » un financement sur mesure à un taux négocié auprès de sa banque. Un prêt personnel, épargne logement ou patronal (1 % logement) fait l’affaire. L’éco-PTZ est aussi une option possible notamment pour une isolation thermique de la façade.

• Une solution collective de financement est aussi envisageable. Le syndic peut proposer un prêt spécial pour ces travaux et accessible à tous les copropriétaires. Cette option est facultative.

Pour des montants importants, certains prêteurs spécialisés (comme le Crédit Foncier) proposent des conditions intéressantes : des taux entre 4 % et 5 %, sans garantie hypothécaire, avec des assurances décès bon marché et parfois pas de pénalités financières en cas de remboursement anticipé. En général la durée du crédit va de 5 à 7 ans.

A savoir : Il n’existe pas de solidarité financière entre les copropriétaires emprunteurs, autrement dit celui qui ne paie pas ne met pas en péril les autres, ni la copropriété.

N’oubliez pas de profiter des éventuelles aides municipales pour ce type de travaux ! Le syndic doit être au courant.





ravalement

Comment programmer ces gros travaux ?

Le ravalement constitue une date importante dans la vie d’un immeuble. Pour passer cette étape avec succès, mieux vaut maîtriser les trois phases : la préparation et la réalisation du chantier et la livraison des travaux. Explications.




* Avant le chantier
Avant de demander de façon anarchique des devis, le conseil syndical, avec l’aval de l’assemblée générale, doit commencer par missionner un professionnel indépendant (architecte, ingénieur, ou bureau d’études) pour réaliser un diagnostic.

Outre le type de traitement à engager sur la façade, sa mission va consister à vérifier l’étanchéité du bâtiment, à envisager s’il y a besoin de procéder à la réfection des gouttières, au scellement des gardes corps ou à la restauration des corniches.

Le ravalement ne se borne pas à une opération esthétique du bâtiment, il participe à l’entretien et à la sécurisation du bâti.

Une fois l’audit détaillé réalisé, le technicien liste les travaux à réaliser et hiérarchise les degrés d’urgence. Il soumet ses conclusions à la copropriété qui statuera en assemblée générale (AG). Son travail est payé forfaitairement et varie de 3 000 à 6 000 euros selon la technicité du bâtiment.

Dans le cadre de simples travaux d’entretien de façade, le vote d’un ravalement s’effectue à la majorité « simple ». Elle requiert la majorité des voix des personnes présentes ou représentées en assemblée générale.

En revanche, en cas de travaux lourds comme l’étanchéité, la majorité « absolue » est nécessaire. Elle doit comptabiliser au moins la moitié de la totalité des voix de l’ensemble des copropriétaires plus une.

Lors du vote, les copropriétaires précisent la période de réalisation du chantier, fixent la date et le nombre d’appels de fonds.

A savoir : Contrairement aux frais d’ascenseurs, le ravalement concerne tous les copropriétaires, même ceux qui disposent d’un appartement sur cour. La quote-part de chacun est calculée sur la base des tantièmes.

Près de deux ans de préparation sont nécessaires pour engager ces « grands travaux ». Si tous les copropriétaires sont d’accord, il faut en discuter et décider pendant au moins deux assemblées générales annuelles consécutives.


* Pendant le chantier

Après avoir voté le principe du ravalement, l’AG peut décider de mandater un professionnel, (éventuellement celui qu’il a missionné pour le diagnostic), pour endosser le rôle de maître d’œuvre pendant les travaux.

A lui de constituer le cahier des charges, de lancer les appels d’offre, de réceptionner les 4 ou 5 devis demandés et de les juger. Mais c’est toujours à l’AG de voter et décider. Cette intervention extérieure est facturée entre 7 et 9 % du montant des travaux.

Le chantier peut durer deux à trois mois pour un petit immeuble et jusqu’à deux ans pour des grandes résidences des années 70 avec plusieurs bâtiments.

Une chose est sûre pour éviter toute surprise: le contrôle du maître d’œuvre doit être régulier. En cours de chantier, il s’assure du bon déroulement des travaux. Il s’informe aussi des imprévus ou difficultés et tente de trouver des solutions alternatives. A lui aussi de contrôler la bonne exécution du devis.


* Après le chantier
Une fois les échafaudages démontés et les pots de peinture remisés, mieux vaut être vigilant sur la façon dont va évoluer et « vieillir » la façade.
Pendant deux ans, les éventuels désordres de peinture sont couverts. La copropriété est aussi protégée en cas de sinistres éventuels dans le cadre de la garantie dommage ouvrage et cela pendant une durée de dix ans.

Toutefois cette garantie fonctionne à condition toutefois d’avoir souscrit cette couverture avant le début des travaux.

mercredi 3 octobre 2012

La France est en panne de logements neufs !

immobilier locatif

Les statistiques du deuxième trimestre confirment la chute du premier trimestre. Sur une période allant d'avril à juin, la construction de nouveaux logements a plongé de 14% comparé à la même période l'an dernier. Sur le front de la construction, l'année 2012 est bien mal engagée.


Le plongeon de ces mises en chantier s’accompagne d’un recul du nombre des permis à construire pour les logements neufs : – 1,9 % sur un an. Une baisse similaire à celle constatée sur la période allant de mars à mai.

Deux raisons principales expliquent ce décrochage, selon les spécialistes. La disparition programmée à la fin de l’année du dispositif Scellier, entraînerait la suppression de 20 000 mises en chantier. L’accession à la propriété souffre également des difficultés économiques rencontrées par les ménages et de la dénaturation du prêt à taux zéro supprimé dans l’ancien, avec une diminution d’environ 40 000 mises en chantiers...

Dernières informations sur la norme BBC

  • 10:07:2012 -
    L’UNTEC et EDF unis pour l’efficacité énergétique des bâtiments

    L’Union Nationale des Économistes de la Construction et EDF ont noué, le 26 avril, un accord en faveur de la performance énergétique des bâtiments. Les deux acteurs démontrent ainsi leur volonté de contribuer à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle : 400 000 logements rénovés par an à partir de l’année prochaine.

    Vers une union des secteurs du bâtiment et de l’énergie

    Ce partenariat instaure une relation très proche entre le bâtiment et l’énergie. Il permettra de sensibiliser les clients rénovant leur patrimoine tout en optimisant le coût de leurs travaux et de leur consommation d’énergie. Pour cela, les deux entités assureront la promotion d’outils d’évaluation du DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) et de matériaux ayant un impact environnemental moindre.

    À partir de 2013, la réglementation thermique (RT) obligera tous les bâtiments neufs construits en France à afficher une consommation énergétique annuelle de 50 kWh/m². Pour atteindre cette nouvelle norme Bâtiment Basse Consommation (BBC), les acteurs du bâtiment sont amenés à repenser leur façon de travailler.

Les bâtiments seront plus accessibles aux handicapés


5,5 millions de Français sont concernés par les nouvelles normes d'accessibilité des habitations.

Dans l'immobilier et la construction, les nouvelles normes entrent progressivement en vigueur.

Après la révolution du « Grenelle de l'environnement », c'en est une autre qui est en marche dans le bâtiment : celle de l'accessibilité des immeubles et maisons aux 5,5 millions de Français handicapés. Qu'il s'agisse de constructions neuves ou de réhabilitation de la quasi-totalité du parc existant, l'application de ces nouvelles normes représente un chantier colossal. Montant de la facture pour les collectivités : 15 milliards d'euros d'ici à 2015 afin de mettre en conformité les 650 000 établissements recevant du public (Le Figaro du 22 janvier). Au total, secteurs privé et public confondus, il pourrait s'agir d'un surcroît d'activité de 5 % à 6 % pour les entreprises du bâtiment, estime Loïc Chapeaux, responsable des études économiques à la Fédération française du bâtiment (FFB). Une échéance réaliste pour les entreprises du secteur, « à condition d'échelonner les travaux sur sept ans », selon Loïc Chapeaux. Des séances de formation seront organisées en France pour sensibiliser aux nouvelles normes. Architectes, bureaux d'études et artisans du bâtiment, tous sont concernés.

Changer l'aménagement intérieur


Trois ans après l'adoption de la loi du 11 février 2005 qui a fixé le cadre général, tous les décrets ne sont pas encore parus. Le premier pas a été franchi l'an passé. Les normes d'accessibilité dans les immeubles d'habitation et les maisons individuelles ont été renforcées : accès aux bâtiments, portes, circulation dans les parties communes et accès aux locaux collectifs (celliers, caves). Les changements concernent aussi l'aménagement intérieur des appartements. La largeur des W.-C. augmente (de 0,90 à 1,40 mètre), celle de la cuisine aussi (2,10 mètres). Au moins une chambre doit permettre la circulation d'un fauteuil roulant. Ces nouvelles normes s'imposent aussi aux travaux réalisés sur des bâtiments existants. Des monte-charge ont ainsi fait leur apparition à l'entrée des immeubles. La deuxième étape a été franchie le 1er janvier 2008. Dans les immeubles comme dans les maisons, les balcons ou terrasses doivent désormais être accessibles aux handicapés. Les ascenseurs doivent desservir tous les logements. En 2010, l'installation d'une douche sera obligatoire dans au moins une salle d'eau.
Ces normes ont contraint promoteurs et bailleurs à revoir la conception des logements. « Dans les appartements les plus compacts destinés aux primo-accédants, on a supprimé l'entrée qui prenait trop d'espace et introduit une cuisine à l'américaine », explique Gilles Hautrive, directeur général des Espaces Immobiliers BNP Paribas. La surface moyenne des appartements a néanmoins augmenté de 3 m². « Le surcoût lié aux 3 m² supplémentaires nécessaires pour répondre aux normes handicapées des appartements compacts est compensé par la déductibilité des intérêts d'emprunts, ajoute-t-il. Il faut souvent argumenter avec les clients qui auraient préféré avoir un placard à la place d'un grand W.-C . » Côté prestations, la pose d'un vidéophone coûte environ 300 euros par logement. « Ce sont beaucoup de petits détails, ajoute Jean-Christophe Perraud, chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Il s'agit parfois de peindre la première marche d'un escalier d'une couleur différente. »
Compte tenu de l'ampleur de la tâche, certains ont pris les devants. Logirep, une société HLM qui gère 32 000 logements, s'est livré à un diagnostic de son patrimoine. Résultat : seuls 30 % sont accessibles aux handicapés. Logirep s'est engagé à investir 300 000 euros d'ici à 2011 pour doubler la mise. En contrepartie, l'État allégera sa taxe foncière. Sollicité l'an passé par trente familles de son parc, Logirep a par ailleurs procédé gratuitement à 157 000 euros de travaux d'accessibilité (suppression de la baignoire, changement du meuble évier, surélévation des prises de courant, etc.). Pour les constructions neuves, il évalue le surcoût par logement à 3 500 euros.

lundi 24 septembre 2012

Poser un parquet sur lambourdes

Dans cette fiche bricolage, nous détaillerons la pose d’un parquet à l’anglaise, qui est la plus classique et la plus accessible.
Niveau de difficulté
Moyen (pour bricoleur expérimenté)

Outils et matériaux nécessaires

Un marteau.
Du plâtre ou du mortier de ciment.
Une
scie égoïne.
Une équerre.
Un maillet.
Un cordeau à poudre.
Un
ciseau à bois.
Un mètre.
Des
clous à tête plate (55 ou 45mm selon la taille de votre parquet).
Un cordeau de traçage.
Une grande règle (2m).
Un
niveau à bulle.
Des cales de bois.
Des lambourdes.
Des
lames de parquet.
 
Étape 1 : préparation de la surface et du support
Avant d’être posé, le parquet doit passer au moins 48 heures dans la pièce tout en gardant son conditionnement d’origine, emballage fermé, afin qu’il s’acclimate aux conditions ambiantes.
Avant de poser du parquet, il faut
s’assurer que la pièce est sèche et à l’abri des remontées d’humidité.
Il faut également
vérifier que la chape soit bien plane à l’aide d’une grande règle, en sachant qu’une tolérance de 2mm est permise. Si les irrégularités sont trop importantes, il vous faudra la ragréer voir la niveler ou raboter le bois ponctuellement ce qui n’est pas conseillé, mais peut parfois dépanner.
Étape 2 : la pose des lambourdes
Les lambourdes seront placées en fonction du sens des lames (et des solives si il y en a), auxquelles elles doivent être perpendiculaires.
A l’aide du cordeau, de l’équerre et du niveau à bulle, tracez l’emplacement des lambourdes, en indiquant bien leur épaisseur. Comptez 45cm d’espacement entre chaque lambourde et 2 cm entre les murs et les
dernières lambourdes.
Avant de poser vos lambourdes, prévoyez d’éventuels trous de passage pour des câbles ou canalisations.
Il est conseillé de traiter vos lambourdes avant de les poser (insecticide, fongicide, hydrofuge).
L’installation des lambourdes varie selon le type de sol
Sur un support en solive il faut visser ou clouer les lambourdes perpendiculairement aux solives, à raison d’une fixation par solive. Les lambourdes doivent reposer sur trois solives minimum.
Sur un support en béton, il faut sceller les lambourdes à l’aide de plâtre ou de mortier. Avant de sceller les lambourdes enfoncez-y de chaque coté des lardis de clous à 25 cm d’intervalle qui assureront la tenue du scellement. Effectuez ensuite un solin de plâtre ou de ciment, le long des lambourdes pour les fixer au sol.
Laissez sécher votre solin au moins 24 heures avant de poser les lames de parquet.
Étape 3 : la pose du parquet (type pose à l’anglaise)
Débutez la pose des lames le long des murs, rainures coté mur.
Intercalez pour chaque lame deux cales de 5 à 8mm d’épaisseur, placées de chaque coté entre le mur et la lame. Elles éviteront le contact et le jeu entre le mur et le bois et seront comblées par des plinthes lors des finitions Les lames doivent être posée bien jointives et parallèles.
Pour emboîter une lame dans une autre, utilisez un maillet en bois en frappant doucement, afin de ne pas abîmer la jointure. Une fois que la lame est bien encastrée dans la précédente, clouez-la aux lambourdes en plantant une pointe « tête homme » de 50 ou 55mm, en biais au dessus de la languette. La tête du clou doit être bien enfoncée dans le bois. Prenez garde à ne pas faire éclater le bois durant cette opération qui doit se faire délicatement.
D’une rangée à l’autre, décalez la jointure d’une vingtaine de centimètres. Pour la dernière rangée, laissez 5mm de jeu , coupez la lame si besoin, puis fixez-la aux lambourdes.
Étape 4 : les finitions
Attendez quelques jours (au moins une semaine) avant de commencer les finitions, le temps que le bois s’acclimate à la température et au taux d’humidité de la pièce.
Avec une scie et un guide de coupe à 45 degrés, pour les coins, coupez des longueurs de plinthes de la même épaisseur que les cales de jeu (5 à 8mm).
Enlevez les cales de jeu et posez les plinthes à la place le long des murs. Pour fixer les plinthes vous pouvez les clouer ou les coller avec un mastic-colle.
Vous pouvez ensuite poncer, cirer, huiler et teinter ou encore vitrifier le parquet à votre convenance.

lundi 17 septembre 2012

Bâtiment et construction      

 
 
La performance énergétique des logements et bureaux constitue un enjeu majeur (42% des consommations d’énergie)…. mais le bâtiment doit aussi être appréhendé de manière globale au regard de ses multiples interactions avec ses occupants (santé, accessibilité...) et avec son environnement (économie des ressources, déchets, gestion des risques, aménagement du territoire...).

  La réglementation thermique 2012     
          
Les orientations retenues à l’issue des tables rondes du Grenelle de l’environnement à l’automne 2007 ont amorcé la mutation écologique de la France. La mise en œuvre des comités opérationnels a permis de définir les voies, moyens et conditions requis pour une entrée en vigueur des conclusions du Grenelle notamment le renforcement de la réglementation thermique dès 2012 pour tous les types de bâtiments neufs qui y sont soumis.
L‘ensemble de ce travail sur l’orientation énergétique de la France s’est traduit concrètement par le vote des lois Grenelle I et II. Ces deux lois servent désormais de socle pour l’élaboration de l’ensemble des mesures nécessaire à la mise en place de la politique énergétique de la France, et notamment les principes de la RT 2012.
 
Pour en savoir plus sur la RT 2012 (Réglementation Thermique 2012) 25 octobre 2010 (mis à jour le 4 juillet 2012)                      

 
Le Ministère de la santé et l’Inpes partent en guerre contre la pollution de l’air intérieur. Ensemble, ils viennent d’éditer un guide gratuit rappelant aux Français les bons gestes à adopter pour obtenir chez eux un air plus sain. Cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au site Internet www.prevention-maison.fr et télécharger le guide gratuit.
d’où vient la pollUtion de l’air intérieUr ?

Nous passons 14 heures par jour en moyenne à notre domicile.

L’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. En effet, les sources de pollution dans les logements sont nombreuses :
tabagisme, moisissures, matériaux de construction, meubles, acariens, produits d’entretien, peintures... C’est ce que l’on appelle la pollution de l’air intérieur.

Si votre logement n’est pas suffisamment aéré, les polluants s’accumulent, en particulier l’hiver, lorsque l’on ouvre moins les fenêtres. Cette pollution peut avoir des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, maux de tête voire intoxications. Réduire les risques pour la santé est possible. Chacun peut agir pour les limiter.
 
Voir :
http://www.prevention-maison.fr/pollution/pdf/guide_pollution.pdf

vendredi 14 septembre 2012

Actualité

Maisons individuelles: 46.000 emplois supprimés en 2012

| 13/09/2012 | 17:33 | Logement ( le moniteur )
Le secteur des maisons individuelles va supprimer en 2012, 46.000 emplois, sur un total de 150.000, parce qu’il va réaliser sa plus mauvaise année de ventes depuis 2006, a annoncé jeudi 13 septembre Christian Louis-Victor, président de l’Union des maisons françaises (UMF).
 
46000 emplois sur 150000 supprimés en 2012, 30 % de pertes. Le secteur de la maison individuelle accuse le coup. Cette forte diminution des emplois s'explique, selon Christian Louis-Victor, président de l'Union des maisons françaises, syndicat patronal qui représente la très grande majorité des constructeurs de maisons individuelles, par la forte chute des ventes. Celles-ci devraient en effet tomber, sur l'ensemble de l'année, sous la barre des 150.000 contre 180.000 en 2011, soit la plus mauvaise année depuis 2006.

Les ventes de maisons indivividuelles ont enregistré une baisse de 18% au cours des douze derniers mois considérés (août 2011-juillet 2012) par rapport aux douze mois précédents. Sur les trois derniers mois (mai-juillet), la baisse des ventes brutes n'est que de 12% par rapport aux mois correspondants de 2011.

Mais cette décélération de la chute est en "trompe l'oeil", selon l'UMF car la comparaison s'effectue par rapport à trois mois de 2011 qui enregistraient déjà de mauvais chiffres.

samedi 8 septembre 2012

Accessibilité :

Les maisons individuelles - neuves


 

Arrêté du 1er Août 2006

Article 18 : Cheminements extérieurs

I. Un cheminement accessible doit permettre d'atteindre l'entrée du logement depuis l'accès au terrain. Le choix et l'aménagement de ce cheminement sont tels qu'ils facilitent la continuité de la chaîne du déplacement avec l'extérieur du terrain.

Lorsque des locaux ou
équipements collectifs sont affectés à des ensembles résidentiels, un cheminement accessible relie ces locaux ou équipements à chaque logement. (Circulaire).
Le cheminement accessible permet notamment à une personne ayant une déficience visuelle, auditive ou mentale de se localiser, s'orienter et atteindre le logement aisément et en sécurité et permet à une personne ayant une déficience motrice d'accéder aisément à tout équipement ou aménagement utilisable par les occupants du logement ou les visiteurs. Les caractéristiques d'un cheminement accessible sont définies au II ci-après. (Circulaire)
Lorsque les caractéristiques du terrain ne permettent pas la réalisation d'un cheminement accessible depuis l'extérieur du terrain, un espace de stationnement adapté tel que défini à l’article 19 est prévu à proximité de l'entrée du logement et relié à celle-ci par un cheminement accessible.

Lorsque les caractéristiques du terrain où sont implantés les locaux ou équipements collectifs ne permettent pas la réalisation d'un cheminement accessible, un espace de stationnement adapté tel que défini à l’article 19 est aménagé et relié par un cheminement accessible à chaque local collectif ou équipement collectif.
II. Les cheminements extérieurs accessibles aux personnes handicapées doivent répondre aux dispositions suivantes :

1° Repérage et guidage

Le revêtement du cheminement accessible doit présenter un contraste visuel et tactile par rapport à son environnement (HB-03) ou, à défaut, comporter sur toute sa longueur un repère continu, tactile pour permettre le guidage à l'aide d'une canne d’aveugle, et visuellement contrasté pour faciliter le guidage des personnes mal-voyantes. (Circulaire)

2° Caractéristiques dimensionnelles

a) Profil en long :

Le cheminement accessible doit être horizontal et sans ressaut.
Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, un plan incliné de pente inférieure ou égale à 5% doit être aménagé afin de la franchir. Les valeurs de pentes suivantes sont tolérées exceptionnellement :
  • jusqu’à 8% sur une longueur inférieure ou égale à 2 m ;
  • jusqu’à 10% sur une longueur inférieure ou égale à 0,50 m
Un palier de repos est nécessaire en haut et en bas de chaque plan incliné quelle qu'en soit la longueur.
En cas de plan incliné de pente supérieure ou égale à 4%, un palier de repos est nécessaire tous les 10 m.
Les caractéristiques dimensionnelles de ce palier sont définies à l’annexe 2. (Circulaire)
Lorsqu'il ne peut être évité, un faible écart de niveau peut être traité par un ressaut à bord arrondi ou muni d’un chanfrein et dont la hauteur doit être inférieure ou égale à 2 cm. Cette hauteur maximale peut toutefois être portée à 4 cm si le ressaut comporte sur toute sa hauteur une pente ne dépassant pas 33%. (Circulaire)
La distance minimale entre deux ressauts successifs est de 2,50 m.

Les pentes comportant plusieurs ressauts successifs, dits « pas d’âne », sont interdites. (
Circulaire)

b) Profil en travers :

La largeur minimale du cheminement accessible doit être de 1,20 m libre de tout obstacle afin de faciliter les croisements. (Circulaire)
Lorsqu’un rétrécissement ponctuel ne peut être évité, la largeur minimale du cheminement peut être comprise entre 0,90 m et 1,20 m sur une faible longueur de manière à laisser le passage pour une personne en fauteuil roulant. (Circulaire)
Le cheminement doit être conçu et mis en œuvre de manière à éviter la stagnation d'eau. Lorsqu’un dévers est nécessaire, il doit être inférieur ou égal à 2%. (Circulaire)

c) Espaces de manœuvre et d'usage pour les personnes circulant en fauteuil roulant :

Un espace de manœuvre avec possibilité de demi-tour est nécessaire en chaque point du cheminement où un choix d’itinéraire est donné à l’usager. (Circulaire)
Un espace de manœuvre de porte est nécessaire de part et d’autre de chaque porte ou portail situé le long du cheminement, à l'exception de ceux ouvrant uniquement sur un escalier. (Circulaire)
Un espace d'usage est nécessaire devant chaque équipement ou aménagement situé le long du cheminement afin d’en permettre l’atteinte et l’usage (Circulaire)
Les caractéristiques dimensionnelles de ces différents espaces sont définies à l’annexe 2.
 

3° Sécurité d’usage

Le sol ou le revêtement de sol du cheminement accessible doit être non meuble, non glissant, non réfléchissant et sans obstacle à la roue. (Circulaire)
Les trous et fentes situés dans le sol du cheminement doivent avoir une largeur ou un diamètre inférieur ou égal à 2 cm. (Circulaire)
Le cheminement accessible doit être libre de tout obstacle. Afin d’être repérables, les éléments éventuels qui ne peuvent pas être mis en-dehors du cheminement doivent répondre aux exigences suivantes (Circulaire) :
  • s’ils sont suspendus au-dessus du cheminement, laisser un passage libre d’au moins 2,20 m de hauteur au-dessus du sol ;
  • s’ils sont implantés sur le cheminement, quelle que soit leur hauteur, ou en saillie latérale de plus de 15 cm sur le cheminement, comporter un élément de contraste visuel par rapport à leur environnement immédiat et un rappel tactile ou un prolongement au sol.
Lorsque le cheminement est bordé à une distance inférieure à 0,90 m par une rupture de niveau d’une hauteur de plus de 0,40 m, un dispositif de protection doit être implanté afin d'éviter les chutes. (Circulaire)
Toute volée d'escalier comportant trois marches ou plus doit comporter une main courante répondant aux exigences suivantes (Circulaire) :
  • être située à une hauteur comprise entre 0,80 m et 1,00 m. Toutefois, lorsqu’un garde-corps tient lieu de main courante, celle-ci devra être située pour des motifs de sécurité à la hauteur minimale requise pour le garde-corps ;
  • se prolonger au-delà de la première et de la dernière marche de chaque volée sans pour autant créer d’obstacle au niveau des circulations horizontales;
  • être continue, rigide et facilement préhensible ;
  • être différenciée de la paroi support grâce à un éclairage particulier ou à un contraste visuel.
Un dispositif d'éclairage doit permettre, lorsque l'éclairement naturel n'est pas suffisant, d’assurer une valeur d’éclairement mesurée au sol d’au moins 20 lux en tout point du cheminement. (Circulaire)

L’isolation des murs par l’intérieur

Quand le particulier a isolé ses combles, un second levier d’action en matière d’économies de chauffage et de confort thermique repose généralement sur l'isolation des murs et l'isolation des fenêtres. En rénovation, une isolation par l’extérieur des façades n’est pas toujours possible ou souhaitée. Heureusement, l’isolation des murs par l’intérieur présente de vrais bénéfices.

Isolation thermique des murs : pourquoi ?

Sans tenir compte des déperditions propres aux portes et fenêtres, les murs représentent de 16% à 25% des pertes de chaleur dans une maison mal isolée. L’isolation des murs est donc un moyen très efficace de contribuer aux économies d’énergie et au confort thermique de l’habitat, en évitant les variations de températures. Les façades nord et les façades ouest notamment sont particulièrement importantes car moins exposées au soleil et subissant davantage les dégradations de l’humidité. Une bonne isolation des murs participe également à l’isolation phonique de la maison à l’égard des bruits aériens extérieurs mais aussi au confort d’été : rappelons que si des murs épais retardent l’entrée de la chaleur dans la maison, seule une bonne isolation thermique des murs permet de maintenir une maison fraîche en saison estivale.

Quand faut-il privilégier l’isolation des murs par l’intérieur ?

Pour isoler les murs, il existe deux grandes techniques : l’isolation thermique par l’intérieur et l’isolation thermique par l’extérieur. Ces deux solutions permettent d’atteindre d’excellentes performances. On choisira l’une ou l’autre suivant la configuration spécifique de chaque chantier.
Dans le neuf, on privilégiera généralement l’isolation par l’intérieur qui permet de réaliser des bâtiments basse consommation (BBC) au coût le plus avantageux. Dans ce cas, les ponts thermiques de structure seront traités à l’aide de rupteurs de ponts thermiques permettant une continuité de l’isolation thermique de l'enveloppe du bâti. Ces solutions sont aujourd’hui courantes dans la construction neuve.
En rénovation, l'isolation des murs par l'extérieur présente l'avantage de combiner deux aspects : au-delà de l'amélioration de la performance thermique qu'elle apporte, elle permet d'éviter un ravalement tout en modernisant l'esthétique de la maison (nombreuses possibilités de finition). Elle n'est toutefois pas toujours réalisable du fait des modifications d'aspect qu'elle génère : dans certaines communes, le propriétaire devra tenir compte pour son projet des règles d’urbanisme (PLU) et de l’avis (bien que désormais consultatif) des Architectes des Bâtiments de France (ABF).
Opter pour une isolation des murs par l’intérieur est toujours possible, c'est une solution économique (meilleur rapport performance-prix) dont la réalisation est très accessible (facilité et rapidité de mise en oeuvre). Bien qu'elle diminue légèrement la surface habitable de la maison, les économies d'énergie et l'amélioration globale du confort qu'elle procure font vite oublier cet inconvénient. Elle est également une solution possible :
  • lorsque la maison est ancienne et détient de fait un certain cachet (pierres apparentes, briques et pierres, enduit beurré…) que l'on ne souhaite pas sacrifier au gain en efficacité énergétique,
  • lorsque la façade extérieure présente des particularités architecturales limitant l'intérêt d'une isolation par l'extérieur (nombreuses parois vitrées, balcons, bow-windows qui représentent autant de ponts thermiques à traiter) ou encore
  • lorsque la façade extérieure ne nécessite pas de ravalement.
En rénovation, on associera aux travaux d'isolation un système de ventilation afin d'assurer le renouvellement de l'air intérieur.

Quelles sont les solutions techniques d’isolation des murs par l’intérieur ?

Il existe deux grandes solutions techniques d’isolation des murs par l’intérieur :
  • L’isolation sous ossature métallique
  • L’isolation par doublage collé isolant
L'isolation des murs sous ossature métallique avec le système Optima est la solution la plus polyvalente et celle qui permet le meilleur calfeutrement des parois. Le principe est de fixer sous ossature métallique une laine de verre semi-rigide de façon jointive et continue sur l'ensemble du mur. La laine est maintenue contre la paroi sur toute sa hauteur par des montants métalliques verticaux encore appelés « rails ou fourrures». La plaque de parement est ensuite fixée sur ces montants, offrant la possibilité de passer les gaines électriques entre l'isolant et l'arrière de la plaque. Ce type de système permet de réaliser une isolation thermique et acoustique tant en neuf qu'en rénovation.
Dans le neuf, ce système permet de mettre en œuvre des isolants très performants dont les fortes résistances thermiques sont adaptées à la construction BBC. Comme ce système permet également de récupérer la planéité des murs irréguliers ou courbes, il se prête parfaitement à l’isolation en rénovation. Ce système est également approprié dans le cas de murs mitoyens qui doivent faire l’objet d’une isolation phonique soignée. En effet, la paroi intérieure est désolidarisée du mur mitoyen limitant de ce fait la transmission des vibrations sonores. Pour le professionnel du bâtiment, cette solution présente aussi de nombreux avantages comme la mise en œuvre à sec et la diminution par cinq des déchets de chantier.
L’isolation des murs par doublage collé isolant est une solution d'isolation simplifiée associant par collage un isolant (laine de verre, PSE) à une plaque de plâtre. Ce complexe de doublage permet de poser de façon simultanée l'isolant et le parement. Il est directement fixé sur le mur à l’aide d’un mortier adhésif sans ménager de lame d’air. A l’inverse d'une isolation sous ossature, il nécessite une découpe* de l'isolant pour assurer le passage des gaines. En rénovation, le doublage collé isolant requiert d’avoir des murs parfaitement plans et ne permet donc pas de récupérer l'aplomb de murs irréguliers.
* profondeur de découpe ne devant pas excéder la moitié de l'isolant
Nota : la nature des murs et la pose sur murs anciens peut requérir la mise en œuvre de tasseaux ménageant une lame d'air (suivre les préconisations de pose des DTU et des Avis Techniques des produits mis en oeuvre). En rénovation, il faut absolument proscrire la mise en œuvre d'une isolation sur mur humide, toute source d'humidité dans la paroi devra être recherchée et traitée avant la mise en œuvre d'une isolation sous peine de développement de pathologies dans le temps. De même, on associera aux travaux d'isolation un système de ventilation afin d'assurer le renouvellement de l'air intérieur.

mardi 4 septembre 2012

 

Un coup de peinture avant l'Hiver ?

Peindre à l’extérieur en toute tranquillité

S'il vous est déjà arrivé de peindre ou de vernir à l'extérieur, vous avez dû vous en rendre compte, l'ennemi principal d'un travail propre et réussi est le vent. {{Celui-ci semble éprouver un malin plaisir à rabattre toutes sortes de poussières et d'impuretés sur la surface que vous êtes en train de peindre, sans compter le pollen au printemps et les feuilles mortes à l'automne.}} Ce qui est on ne peut plus agaçant. Pour y parer, le plus simple est bien entendu de surveiller la météo et de choisir un jour sans vent pour travailler mais cela n'est pas toujours facile et n'est pas non plus d'une efficacité prouvée à 100%, car il y a toujours une petite brise intempestive qui peut venir vous taquiner. La solution est simple, pour l'empêcher de soulever quoi que ce soit, mouillez votre sol sur une large surface autour de laquelle vous souhaitez peindre. L'eau collera au sol le sable et la poussière, les empêchant de s'élever et de venir souiller votre œuvre. Prenez garde toutefois à ne pas asperger votre surface de travail et préférez l'usage de l'arrosoir au jet d'eau, surtout si vous vous en rapprochez. Enfin, renouvelez l'opération aussi souvent que nécessaire, surtout en été, jusqu'à ce que votre peinture soit bien sèche. Pour les feuilles mortes récalcitrantes, surveillez et enlevez-les immédiatement, afin qu'elles ne soient pas prises définitivement dans la peinture.

vendredi 11 mai 2012


Crédits en baisse

Après s’être stabilisés en mars, les taux des crédits immobiliers sont repartis à la baisse en avril. Ils ont ainsi retrouvé leur niveau du premier trimestre 2011. En revanche, leur volume est en chute libre.

Tous les professionnels du secteur s’accordent sur la tendance : le mois dernier, les taux des crédits immobiliers étaient orientés à la baisse, en moyenne de 0,2 point sur les durées comprises entre 15 et 20 ans, et de 0,15 point sur les durées de 25 ans.
« De fait, précise Challenges.fr le 3 mai, citant le courtier Cafpi, les emprunteurs peuvent décrocher un taux fixe hors assurance à 3,55 % sur 15 ans, à 3,80 % sur 20 ans ou à 4,10 % sur 25 ans ». Pour les spécialistes, la baisse pourrait cependant marquer une pause dans les prochaines semaines, en fonction des évolutions des taux des marchés financiers. Toutefois, selon Hervé Hatt, directeur général de Meilleurtaux cité par Latribune.fr, « les taux devraient rester très avantageux au moins jusqu’en septembre ». Malgré ces conditions favorables, l’attentisme des emprunteurs se confirme : la production de crédits immobiliers a reculé de 9,5 % en avril, après une baisse de 10,2 % en mars. Au total, la baisse est de 26,1 % au 1er trimestre 2012 par rapport au 1er trimestre 2011, et de 30,8 % par rapport au trimestre précédent.

jeudi 10 mai 2012



Valeur maximum

Une étude de l’Ademe, évoquée par Les Échos du 2 mai, vient d’estimer la valorisation économique maximale de la performance énergétique d’un logement dans son prix de vente. « En construction neuve, relate le quotidien économique, des biens à la norme RT 2012 se vendraient de 60 euros m² (collectif) à 100 euros/m² (individuel) de plus que pour l’équivalent RT 2005 ». Dans l’ancien, la rénovation thermique d’un bien pourrait influencer son prix de vente jusqu’à 30 %.

lundi 7 mai 2012

Un hiver froid mais…
Rien de tel qu’un hiver bien froid pour nous faire prendre conscience
des difficultés de chauffage des habitations et nous rappeler que le prix de énergies ne cesse de croître.

Pour ceux qui n’en ont pris connaissance qu’à cette occasion, il existe de réelles solutions pour réduire les consommations en énergie tout en améliorant le confort des occupants.

A cette occasion encore, rien ne remplace le conseil d’un expert et il faut rappeler que le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) peut être réalisé à tout moment et qu’il ouvre droit à un crédit d’impôt en faveur des dépenses liées aux économies d’énergie.

Plutôt que de renvoyer les coupons publicitaires qui vantent des systèmes de chauffage, il est temps de faire appel à un expert indépendant de toute entreprise qui n’essaiera pas de vendre un produit.

Récemment, c’est le cas d’une personne qui nous a soumis sa démarche :

Alors que des fabricants de chauffage électriques dits économes lui faisaient une cour pressante, le passage d’un diagnostiqueur immobilier lui a appris que sa maison pouvait recevoir un poêle à bois sans dépenses excessives liées à la pose.

Il fallait savoir qu’un arrêté du 31 octobre 2005 relatif aux dispositions techniques pour le choix et le remplacement de l'énergie dans les maisons individuelles définit l'exigence suivante :

« Les maisons individuelles chauffées à l'électricité sont équipées, lors de leur construction, d'un système d'évacuation des fumées vertical compatible avec le raccordement d'une installation de chauffage à combustible gazeux, liquide ou solide et d'un foyer fermé à bois ou à biomasse. Une réservation dans les planchers des niveaux intermédiaires est réalisée pour le passage du conduit. En l'absence de raccordement, le système d'évacuation est obturé de façon étanche

Cette disposition est obligatoire pour toutes les maisons individuelles chauffées à l'électricité dont la demande de permis de construire a été déposée depuis le 1er septembre 2006.

En fait, alors que cette personne était effrayée par d’éventuelles dépenses pour créer une évacuation de fumées (cheminée) au travers de ses plafonds et toiture, le dispositif était déjà en place. La pose d’un poêle à bois a donc été réduite et lui a permis de bénéficier d’aides auxquelles les appareils proposés jusqu’alors par les démarcheurs n’étaient pas éligibles et de passer à une énergie renouvelable.

Encore une fois, s’il a fallu que le prix de l’essence monte considérablement pour que les conducteurs se tournent vers des véhicules économes, ce sont les hivers rigoureux et la hausse du prix de l’énergie qui vont être le plus puissant moteur de l’amélioration thermique.

Merci l’hiver car le Grenelle 2 semble lui désormais échoué à l’image d’un paquebot.

Même son capitaine aurait quitté son navire pour rejoindre une terre qu’elle espère plus durable…

Hollande à l'Elysée :

ses promesses sur le logement




Encadrement des loyers, construction de 500 000 logements par an (dont 150 000 sociaux), renforcement de la loi SRU, sur le quota de 20% de HLM dans chaque commune: François Hollande, qui vient d’être élu président de la République avait réussi à se donner une visibilité médiatique au début de sa campagne en annonçant plusieurs mesures en faveur du logement.

Ph-hollandeeluLeur retentissement tient à une situation de l’habitat devenue très critique en Ile-de-France, sur le littoral méditerranéen et dans de nombreuses grandes villes où se concentre une bonne partie de la population française.
Prix de l’immobilier au zénith, flambée des loyers à la relocation, exigence de revenus stables par les bailleurs alors que le travail se précarise: tous les ingrédients étaient réunis pour faire du logement un thème très audible de la campagne.
Dès avril 2011, un peu plus d’un an avant l’élection présidentielle, un sondage BVA- 20 minutes annonçait la couleur. Interrogés sur le programme socialiste qui venait d’être dévoilé, les Français plébiscitaient l’encadrement des loyers (86% de personnes favorables) parmi une liste de 9 thématiques. Cette proposition était d’ailleurs approuvée par 77% de personnes se déclarant de droite.

 (Photo Reuters/Stéphane Mahé)


Pour lire la suite:
http://logement.blogs.liberation.fr/serafini/2012/05/encadrement-des-loyers-construction-de-500-000-logements-par-an-dont-150-000-sociaux-renforcement-de-la-loi-sru-sur-le-q-2.html