lundi 19 décembre 2011

Tout savoir sur le diagnostic Loi Boutin


On a souvent tendance à confondre le « diagnostic Boutin » avec le « diagnostic Carrez« . Mais comment ne pas confondre et se perdre dans ce dédale de lois ! Il existe aujourd’hui un nombre considérable de nouvelles lois, une véritable jungle de réglementations. Pourtant ces deux diagnostics font appel à des mesures complètement différentes qui peuvent faire varier la surface de plusieurs m2. La loi Boutin est moins avantageuse que la loi Carrez, pourquoi ? Quelles sont les caractéristiques spécifiques de la loi Boutin ? … Parce que…
Une surface minorée
Le prend en compte la du bien et non privative (loi Carrez). C’est à dire qu’elle ne tient pas compte des parties aménageables. La surface calculée sera donc bien inférieure au diagnostic loi Carrez.
 
Cette loi obligatoire depuis le 25 mars 2009 a pour objectif de favoriser les locataires. Elle a été proposée par la ministre du logement Boutin, dont la loi porte bien évidemment le nom, comme dans la grande majorité des cas (Carrez, Borloo, Robien..).
Cette loi concerne tous les biens loués vide à usage d’habitation principale ou à usage mixte principale et professionnel. Elle ne concerne pas les locations saisonnières ou meublées (encore un avantage supplémentaire pour louer en meublé !).
Le métrage Boutin doit être mentionné sur le bail de location et sa validité est illimitée sauf en cas d’aménagements supplémentaires.
Attention aux erreurs de surface ! Si le locataire décèle une erreur de métrage en sa défaveur, il peut faire revoir le loyer à la baisse. Bien que non obligatoire, il est préférable de faire réaliser le diagnostic par un professionnel agréé. Une petite dépense qui peut vous économiser bien des soucis et de l’argent.

vendredi 16 décembre 2011

Agrandir sa maison : les autorisations nécessaires

S'agrandir : le rêve de tous les propriétaires ! Mais patience... Il faut attendre les autorisations communales. Autorisations qui passent par des formulaires à remplir : déclaration de travaux ou permis de construire.
Construire un second garage, aménager des combles... Ces opérations d'agrandissement d'une habitation nécessitent d'obtenir les autorisations de la mairie du lieu de résidence. Renseignements et documents sont disponibles auprès des services d'urbanisme de la ville.

Les étapes pour s'agrandir

Première étape :

se renseigner en mairie afin de savoir si le projet d'agrandissement est réalisable dans le cadre du P.L.U. (Plan local d'urbanisme) ou du P.O.S. (Plan d'occupation des sols) de la commune. Ces documents définissent un ensemble de règles auxquelles sont soumises toutes les constructions de la ville. Par exemple, on y définit les distances à respecter entre deux bâtiments, les modalités d'implantation d'une habitation par rapport aux voies publiques, les espaces verts à respecter ou les volumes constructibles d'une parcelle... Si un projet d'agrandissement contrevient aux règles définies par la ville, il ne sera pas accepté.

Seconde étape : étudier les contraintes de servitude.

Les servitudes relèvent du droit privé ce sont des règles qui régissent les relations entre des propriétés. Par exemple, une servitude de passage établit un droit d'accès à la voie publique pour le propriétaire d'une parcelle enclavé. Son voisin, dont la parcelle donne accès à une route, ne pourra donc pas construire sur la partie de terrain soumise au droit de passage. Dans les copropriétés horizontales (des lotissements où chacun est propriétaire de sa propre maison, mais où le terrain appartient à l'ensemble des copropriétaires), un propriétaire devra demander l'autorisation des autres copropriétaires pour s'agrandir. Car la surface qu'il construit pour lui est à déduire de la surface constructible du terrain commun.

Troisième étape : déclarer ses travaux

services demenagement
S'il s'agit de créer une nouvelle pièce de moins de 20m2 SHOB (Surface hors œuvre brute : la surface de tous les planchers mesurés à l'extérieur du mur), seule une déclaration de travaux sera nécessaire. S'il s'agit de créer un nouvel espace de plus de 20m2 SHOB ou de changer la destination d'une pièce (un garage qui devient une chambre par exemple), même si ce changement de destination est inférieur à 20m2 SHOB, un permis de construire sera nécessaire. Une fois le dossier déposé en mairie, les services de la ville disposent de 15 jours pour indiquer le délai d'instruction du dossier. Dans le cas d'une déclaration de travaux, ce délai ne peut excéder un mois. Dans le cas d'un permis de construire, ce délai ne peut excéder deux mois. Si le permis de construire est accordé, il doit être affiché sur la façade de l'habitation. Il convient alors d'attendre deux mois avant de commencer les travaux. Ce laps de temps correspond au délai de recours d'un tiers. Un voisin mécontent dispose en effet de deux mois pour s'opposer aux travaux. Si sa plainte est reçue devant un tribunal, les travaux en cours devront s'arrêter le temps que la justice statue.

Les CAUE : aide et conseil

Il existe des CAUE - Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement - dans tous les départements. Leurs missions ? Informer, conseiller et sensibiliser les particuliers, mais aussi les collectivités territoriales ou les écoles. Les CAUE fournissent des conseils gratuits. Ils peuvent ainsi aider les particuliers à décrypter le P.L.U. ou le P.O.S de leur ville. Ils peuvent également expliquer comment remplir un permis de construire et éclaircir la nature des différentes pièces à fournir avec le permis (plan de situation, plan de masse, vue en coupe du terrain...).
Liste des CAUE :
http://www.fncaue.asso.fr/caue/html/carte.htm

    D'autres infos sur le sites :     http://www.fnaim.fr/emmenagement/agrandir-sa-maison

jeudi 15 décembre 2011

Connaissez-vous la loi Bouvard LMNP ?

La est un de défiscalisation un peu moins connu que la . L’abréviation LMNP signifie « Loueur en Meublé Non Professionnel ». Son principe est simple : elle permet d’investir dans des résidences dites de services telles les résidences pour personnes âgées (Ehpad), résidences étudiantes, résidences d’affaires… Outre l’hébergement, ces résidences doivent fournir de multiples services tels que blanchisserie, accueil, restauration… Entrons un peu plus dans le détail de cette loi…
Quelles sont ses spécificités ?
Cette loi s’applique à toutes les résidences qui comprennent des services comme :
  • résidence universitaire
  • résidence de tourisme classée
  • résidence de santé publique
  • logement destiné à l’accueil familial de personnes âgées ou handicapées
  • résidence pour étudiants.
Pour entrer dans le cadre de cette loi, la location meublée doit fournir un minimum de 3 de ces quatre services :
  • services des petits-déjeuners
  • accueil
  • fourniture de linge
  • entretien et ménage.
Mais attention, pour bénéficier des avantages fiscaux le bien doit être loué au moins pendant 9 ans et la réduction d’impôt s’étale sur cette durée.

Règlementation fiscale
Dans le cadre de la réduction des avantages fiscaux, le taux de la n’a de cesse de diminuer. De 25% en 2010, il est passé à 18% en 2011 et sera de 12% en 2012.
Les résidences avec services sont considérées comme des établissements commerciaux. A ce titre le prix de l’investissement est assujetti à la TVA qu’il est possible de récupérer, mais étalée sur 20 ans.
L’investisseur doit avoir le statut de « Loueur en Meublé Non Professionnel » (LMNP) mais sans être un professionnel de la location immobilière. De ce fait, les revenus sont imposés dans la catégorie des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) ou micro BIC si les recettes sont inférieures à 15 000 euros.
Cette loi permet donc une réduction d’impôt encore conséquente calculée sur le prix de revient du logement dans la limité de 300 000 euros.
Le dispositif Bouvard 2012 représente donc encore une solution d’ intéressante, mais pour combien de temps encore ?

mercredi 14 décembre 2011

Les diagnostiqueurs doivent-ils avoir peur des bureaux de contrôle ?

 
Les futures conditions d’exercice des diagnostiqueurs immobiliers bénéficieront-elles aux grands bureaux de contrôle et offrent-elles des conditions favorables à leur retour sur le marché du diagnostic immobilier avant-vente ? Le fait est que certains de ceux qui s’en étaient détournés préparent, dit-on, leur retour sur ce marché.
Il convient en effet que de constater qu’avec l’introduction des mentions dans les certifications amiante et DPE les diagnostiqueurs semblent priés d’aller exercer leur art ailleurs que sur les plates-bandes des grands réseaux et de se contenter de leurs petites missions d’origine. De plus, sur le marché de la transaction, les prescripteurs et les particuliers, dans l’incapacité d’estimer le niveau de compétences des diagnostiqueurs, pourraient avoir tendance à privilégier les professionnels dotés de ces mentions.
Par ailleurs, on ne peut que remarquer que les pré-requis en matière de formation initiale bâtiment pénalisent le développement de notre profession au bénéfice des bureaux de contrôle évoluant depuis toujours dans ce secteur.
Quant aux formations obligatoires (DPE et amiante), elles pourront être avantageusement délivrées au sein même des réseaux, puisqu’elles n’auront qu’à être validées par le certificateur lié plus moins directement à la structure, comme cela est prévu dans les textes à paraître.
Les bureaux de contrôle sont bien mieux organisés et préparés pour évoluer dans le cadre de ces nouvelles règles. Ils abordent ces échéances avec des atouts que peut redouter la profession de diagnostiqueur immobilier qui, déjà très hétérogène de nature, est totalement impréparée.
De là à en conclure que le lobby des bureaux de contrôle a plus pesé sur la réforme de la certification des diagnostiqueurs immobiliers que la profession elle-même, il n’y a qu’un pas…
Pour le diagnostic électricité location, il faudra encore attendre…

 Et pour la sécurité des occupants aussi !...
Malgré de multiples pressions, notamment celles des représentants de la profession de diagnostiqueur immobilier et celles du lobby de la filière électrique, le législateur reste inflexible : il « n'envisage pas, à court terme, de modifier le dispositif actuellement en place », selon les termes de la réponse du Secrétariat chargé du Logement, le 8 décembre, à une question d’un sénateur. L’extension du diagnostic électricité au locatif attendra encore. Idem pour les parties communes.


Le sénateur rappelait pourtant que l'on estime à 7 millions le nombre d'installations électriques anciennes dangereuses. Elles seraient même 2,3 millions à être très dangereuses. Or, malgré l’efficacité du diagnostic, la proportion des installations électriques domestiques dangereuses reste relativement stable, le dispositif actuel conduisant à la mise en sécurité d'environ 350 000 installations par an, alors que dans le même temps, 350 000 installations électriques deviennent statistiquement dangereuses chaque année.


Le sénateur évoquait par ailleurs l’avis émis en 2005 par le Conseil national de la consommation (CNC) qui préconisait l'instauration d'un diagnostic tel qu'il a été institué par la loi, mais également la mise en place de dispositifs additionnels comme l'extension du diagnostic aux baux d'habitation ainsi qu'aux parties communes des immeubles collectifs d'habitation.


Dans sa réponse, le ministère a tenu à expliquer que « le dispositif en place prévoit uniquement un diagnostic pour les logements mis en vente, car l'objectif poursuivi est non seulement la sensibilisation aux dangers de l'installation, mais également la mise en sécurité de l'installation. Sur ce point, l'étude précédente a également montré que les propriétaires réalisent les travaux de mise en sécurité de leur installation suite aux conclusions du diagnostic. Ces travaux ne faisant pas l'objet d'une obligation réglementaire, cela dénote une certaine sensibilisation des propriétaires aux dangers de l'électricité. Or, ces travaux sont à la charge du propriétaire et non du locataire, c'est pourquoi le diagnostic ne vise pas les logements mis en location ».


En ce qui concerne les installations électriques des parties communes, elles ne peuvent, selon le ministère, faire l'objet d'un diagnostic dans le cadre de l'état de l'installation électrique lors de la vente d'un logement. En effet, ce diagnostic « ne peut être porté par un unique copropriétaire, et par conséquent ne peut figurer dans le dossier de diagnostic technique obligatoire à la vente d'un logement ».


La sécurité des occupants de ces logements ou parties d’immeuble attendra encore.

lundi 12 décembre 2011

Pourquoi le prix du gaz augmente ?






Le gouvernement a attendu le lendemain des élections cantonales pour annoncer une augmentation des prix du gaz de 5 % pour le 1er avril 2011, soit 20 % en un an.Une nouvelle hausse de 5% est prévu dès début 2012. Pour les Français, il s’agit d’un réel sacrifice dans le budget des ménages, car le est classé dans ce qu’on appelle une dépense contrainte à laquelle on ne peut pas éviter. Philippe de Ladoucette, président de la , a souhaité apporter une explication sur RMC pour informer les Français sur la fixation des prix du . Un résumé sur son interview :
Selon Philippe de Ladoucette, le prix du en France suit le , même si le prix du gaz sur le marché de gros diminue. Il s’agit d’une décision prise après la guerre pour assurer la sécurité d’approvisionnement par des contrats à long terme. La compagnie a signé des contrats fixés sur 20 ans, cependant seule la quantité est contractualisée. Le calcul du prix est basé sur une formule incluant le , le taux de change euro/dollar, les prix du fioul lourd. La hausse serait été plus importante s’il n’y avait pas eu cette nouvelle formule.
Le prix du avait baissé de 11 % il y a deux ans. Mais sur 5 ans, on a remarqué une hausse du prix à 61 %, contre 114 % pour le pétrole. Pour le prix du en gros, la hausse est de 63 %. Cette augmentation du prix du représente une réalité pour le consommateur.
En outre, le président de la souligne que le calcul des tarifs du est basé sur des contrats à long terme pour assurer une continuité, mais l’approvisionnement du est ponctuel sur le marché de gros. L’action de est soutenue par le gouvernement sur la révision des tarifs des contrats à long terme et sur la proposition des meilleurs tarifs possibles au consommateur français.

dimanche 11 décembre 2011

DEMENAGEMENT :
Que faire en cas de perte ou de vol ?




Le déménagement est une étape euphorique dans la vie, mais également un moment très stressant, surtout au moment du déballage des cartons ! La vérification de l’état des biens ne se fait souvent pas de suite et les dommages sont constatés plusieurs jours après le déménagement. Que faire en cas de casse ou de perte ?
Il est important avant de s’engager de lire scrupuleusement le contrat proposé par l’entreprise et les conditions générales. En règle générale, les entreprises de déménagement sont assurées et vous remboursent les dommages sans aucun problème. La majorité des litiges entre le client et l’entreprise est réglée à l’amiable.
Quelles sont les précautions à prendre lors de la livraison ?
Il est dans votre intérêt d’être présent lors de la livraison pour vérifier qu’il ne manque rien et que la marchandise est en bon état. En effet, la fameuse mention « sous réserve de déballage » n’a aucune valeur juridique et en cas de problème il vous faudra apporter la preuve des dommages, ce qui est dans les faits presque impossible. En cas de litige, il est conseillé de préciser les dommages sur la «déclaration de fin de travail» donnée par l’entreprise, accompagnée d’une lettre recommandée avec accusé de réception.
 
Démarches en cas de casse ou perte ?
Le temps est votre meilleur allié et il faut réagir très rapidement. Régler le problème à l’amiable est le moyen le plus courant et qui fonctionne très bien. Si l’entreprise est de mauvaise foi, vous pouvez contacter la chambre syndicale de déménagement qui jouera un rôle de médiateur.
Il faut rappeler que le transport et la manutention sont des actes risqués. Même une équipe professionnelle sérieuse ne peut pas vous garantir une livraison sans casse. La relation de confiance établie entre vous et l’entreprise de déménagement est primordiale et la seule garantie valable. Le conseil judicieux est de vous renseigner avant de signer un contrat sur la société de déménagement : sa renommée sur le marché, ses qualifications professionnelles, en parler autour de vous…

lundi 5 décembre 2011

Isolants minces

Lorsque la pose est bien réalisée, par des professionnels, les Produits Minces Réfléchissants (PMR) peuvent être utilisés comme compléments d’isolation.
C’est l’avis qui vient d’être publié par l’Ademe s’appuyant sur les résultats de deux études réalisées dans le cadre du programme national de recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment. Les résultats de ces deux études ont montré qu’une utilisation des isolants minces, seuls, ne permettait pas d’atteindre les niveaux requis par la réglementation. Les PMR seraient donc à utiliser en complément d’une isolation thermique épaisse.
Les performances des isolants minces sont généralement deux à trois fois inférieures aux exigences thermiques, notamment en période froide. Une pose en mur ou en toiture, d’un PMR courant de 2 centimètres d’épaisseur associé à deux lames d’air adjacentes étanches de même épaisseur chacune (au minimum), donne un coefficient de résistance thermique équivalent à celui d’un isolant classique de 6 cm d’épaisseur. Mais toute altération d’un ou plusieurs paramètres entraîne invariablement une chute des performances thermiques de la paroi considérée. De plus, la pose doit impérativement s’accompagner d’une ventilation en sous-face de l’isolant.
Vers un "éco-PTZ collectif" - 2 décembre 2011

Les députés ont adopté vendredi 2 décembre la création d'un "éco-prêt à taux zéro collectif" pour financer les travaux d'économie d'énergie sur les parties communes ou les travaux d'intérêt collectif dans les parties privatives.
Cette mesure, proposée par le gouvernement via un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2011, vise à simplifier le montage des dossiers, qui serait alors réalisé par le syndicat pour l'ensemble des copropriétaires. Le vote en assemblée générale, puis la réalisation effective des travaux de performance énergétique pourraient en être facilités, selon l'exposé de l'amendement.
L'amendement prévoit par ailleurs qu'un copropriétaire participant à un éco-prêt collectif puisse demander un éco-prêt complémentaire pour financer les travaux qu'il souhaiterait effectuer pour son seul logement en complément des travaux votés par la copropriété.
Il ne pourra être adopté qu'un seul éco-prêt par copropriété. Elle vise notamment à « apporter une solution de financement aux copropriétaires exclus de l'éco-prêt individuel pour des raisons tenant à leur situation personnelle ».
A condition que le Sénat valide la mesure, celle-ci pourra s'appliquer aux offres de prêts émises à compter du 1er avril 2012.
 La France sommée de se mettre en conformité
 
 
Déchets d'amiante-ciment - 5 décembre 2011

La Cour de justice européenne vient de sommer le gouvernement français de se conformer aux règles européennes pour l'élimination des matériaux de construction contenant de l'amiante. A défaut, des amendes pourraient lui être attribuées.
La France est accusée de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour traiter les matériaux de construction contenant de l'amiante dans des décharges appropriées.
L'arrêt a été rendu dans le cadre d'un contentieux engagé en 2006 par la Commission européenne au motif d’une interprétation erronée de la directive européenne relative aux décharges et de la décision 2003/33/CE fixant les critères et les procédures d’admission des déchets dans les décharges.

"La zone de stockage doit être recouverte chaque jour et avant chaque opération de compactage par des matériaux appropriés et la décharge ou l'unité ne doivent pas faire l'objet d'aucune opération susceptible d'entraîner une libération des fibres", a précisé la Cour. "Après la fermeture de la décharge (ou de l'unité), un plan doit indiquer l'emplacement où les déchets d'amiante sont conservés et des mesures doivent être prises pour limiter les éventuelles utilisations du sol pour éviter tout contact humain avec les déchets" ajoute-t-elle.
L'arrêt de la Cour de Justice impose à l'Etat français de modifier les textes réglementaires encadrant le fonctionnement des installations de stockage de déchets inertes pour y interdire l’admission de déchets d’amiante lié.
La législation européenne considère en effet ces déchets comme "dangereux" nécessitant donc un traitement particulier. Or, la législation française considère toujours ces déchets comme des "déchets inertes et non dangereux".
Un arrêté ministériel sera donc publié dans les prochaines semaines pour se conformer à la décision de justice.
En 2009, 248 installations de stockage de déchets inertes et 13 installations de stockage de déchets non dangereux ont reçu respectivement 338 424 t et 23 320 t de déchets d’amiante lié.
 
A l’occasion du Simi (salon de l’immobilier d’entreprise) qui s’est déroulé du 30 novembre au 2 décembre à Paris, Sinteo un cabinet de conseil et d’ingénierie spécialisé en efficacité énergétique et en gestion environnementale des bâtiments, a présenté son premier baromètre Sinteo-CarbonScreen de la performance énergétique de l’immobilier tertiaire en 2011.
L’étude révèle notamment que la moyenne de consommation réelle du parc tertiaire français est de 417 kW EP/m² Shon/an, tous usages confondus, correspondant ainsi à un classement F. « En France, trois quarts des bâtiments sont sur les trois classes E, F et G, il n’y pas de bâtiments classés A et B », indique l’étude. 37% sont classés F (331-450 kW EP/m² Shon/an), 23 %, G (451-590) et 16 %, E (231-330).
Le baromètre s’est également intéressé aux coûts au m² de la consommation réelle. Pour 417 kW EP/m² Shon/an, le coût s’élève ainsi à 14,6 € HT/m² Shon/an. Quant aux coûts de la rénovation énergétique, selon la nature des travaux réalisés, ils s’élèvent à 200 € HT/m²/an pour un rafraîchissement, de 500 € pour une rénovation et de 800 € pour une restructuration.
Enfin, en réalisant ces travaux, les acteurs peuvent en attendre des gains moyens s’échelonnant entre -10 % pour une gestion et -50 % pour une restructuration.

vendredi 2 décembre 2011

Le chauffage électrique : La jungle


 
 
Avec une mise en place simple et rapide, le chauffage électrique est l’élu de nombreux logements français. Le principe du radiateur électrique est simple : une résistance chauffe un fluide ou un noyau réfractaire en brique. L’appareil emmagasine la chaleur et la restitue progressivement. Mais dans la jungle des radiateurs, il n’est pas toujours facile de choisir le modèle qui convient le mieux à ses besoins. Voici un petit tour d’horizon
Le convecteur électrique

Economique à l’achat, il convient bien aux pièces de dimension moyenne. Par contre sa consommation étant élevée, il est à proscrire si votre maison est mal isolée.
Le radiateur à inertie

Il est composé de blocs de fonte ou de briques qui montent en température grâce à des éléments chauffants ou des résistances. La température est obtenue par rayonnement. Sa consommation est très basse et le radiateur, même éteint, continue à diffuser de la chaleur pendant un certain temps.
Le radiateur radiant

Ce radiateur fournit une chaleur de convection et de rayonnement. Très gourmand en énergie, il est à réserver aux petits volumes.
Le radiateur rayonnant

Il procure une rapide sensation de confort car la chaleur est diffusée en continu. Une résistance chauffe une plaque contenue dans le radiateur et diffuse sa chaleur à tous les objets environnants. Ce type de radiateur convient bien aux grands volumes.
Le radiateur à accumulation
Il emmagasine de la chaleur produite pendant les heures creuses et la restitue par un système de rayonnement.
Le radiateur à bain d’huile

Ce radiateur diffuse une chaleur douce et régulière. Il est généralement présenté sous la forme d’un appareil de chauffage d’appoint.
Le radiateur à fluide caloporteur
Ce radiateur offre les avantages du chauffage central (rayonnement) et du chauffage électrique (facilité d’installation). Sa chaleur est douce et uniforme.
Le radiateur bloc fonte
Il permet d’obtenir un chauffage de grande qualité. Il offre la solution la plus compétitive en matière de consommation d’énergie.
Choisir la bonne puissance
Elle doit être adaptée à la taille de la pièce.
  • de 30 à 40 m2 : 1.000W
  • de 45 à 60 m2 : 1.500W
  • de 60à 75 m2 : 2.000W

jeudi 1 décembre 2011

Choisir son système 

de chauffage


Fiche pratique
Choisir son système de chauffage est une étape importante. En effet, chaque mode comporte des avantages et des inconvénients. Pour vous aider à choisir, lisez le tableau suivant.
Comment choisir ?
Il existe deux grands modes de chauffage : l’électricité et le gaz de ville. Cependant, certaines personnes restent attachées à l’usage du fioul et le bois revient de plus en plus dans les foyers. Voici donc un comparatif de ces quatre modes de chauffage.
Mode de chauffageAvantages Inconvénients
Chauffage électrique
- installation peu onéreuse
- large gamme de convecteurs
- possibilité de régulation et de programmation
- pas de stockage

- facture supérieure de 20 à 25% par rapport au gaz
- nécessite un petit logement ou un logement bien isolé
Gaz naturel (gaz de ville)
- plus économique que l’électricité
- plus écologique
- pas de stockage
- eau chaude rapidement et toute la journée
- installation plus ou moins chère selon les travaux à effectuer
- nécessité d’avoir un logement proche du réseau
- rendement intéressant
Chauffage au fioul
- bonne alternative en cas de non raccordement au gaz de ville
- diffusion d’une chaleur homogène
- eau chaude rapidement et toute la journée

- le prix du fioul est en augmentation
- coût de l’installation plus important car nécessité de stockage
- ne participe à la diminution de l’effet de serre
Chauffage au bois
- très écologique
- pouvoir calorifique important
- son prix varie peu



- nécessité