mercredi 14 décembre 2011

Les diagnostiqueurs doivent-ils avoir peur des bureaux de contrôle ?

 
Les futures conditions d’exercice des diagnostiqueurs immobiliers bénéficieront-elles aux grands bureaux de contrôle et offrent-elles des conditions favorables à leur retour sur le marché du diagnostic immobilier avant-vente ? Le fait est que certains de ceux qui s’en étaient détournés préparent, dit-on, leur retour sur ce marché.
Il convient en effet que de constater qu’avec l’introduction des mentions dans les certifications amiante et DPE les diagnostiqueurs semblent priés d’aller exercer leur art ailleurs que sur les plates-bandes des grands réseaux et de se contenter de leurs petites missions d’origine. De plus, sur le marché de la transaction, les prescripteurs et les particuliers, dans l’incapacité d’estimer le niveau de compétences des diagnostiqueurs, pourraient avoir tendance à privilégier les professionnels dotés de ces mentions.
Par ailleurs, on ne peut que remarquer que les pré-requis en matière de formation initiale bâtiment pénalisent le développement de notre profession au bénéfice des bureaux de contrôle évoluant depuis toujours dans ce secteur.
Quant aux formations obligatoires (DPE et amiante), elles pourront être avantageusement délivrées au sein même des réseaux, puisqu’elles n’auront qu’à être validées par le certificateur lié plus moins directement à la structure, comme cela est prévu dans les textes à paraître.
Les bureaux de contrôle sont bien mieux organisés et préparés pour évoluer dans le cadre de ces nouvelles règles. Ils abordent ces échéances avec des atouts que peut redouter la profession de diagnostiqueur immobilier qui, déjà très hétérogène de nature, est totalement impréparée.
De là à en conclure que le lobby des bureaux de contrôle a plus pesé sur la réforme de la certification des diagnostiqueurs immobiliers que la profession elle-même, il n’y a qu’un pas…

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